Jeudi dernier je suis allé assister à mon premier conseil communautaire et je n’ai pas été déçu. La salle était apprêtée pour recevoir environ 200 personnes, 143 élus titulaires et 76 suppléants, délégués et techniciens… Je suis arrivé quelques minutes avant l’heure et me suis assis tranquillement dans les tribunes réservées au public. À 17h00 manifestement, il n’y avait pas la moitié des conseillers ; à 17h15 on aperçoit enfin Mme Joissains-Masini et la séance a difficilement commencé à 17h30.

Le conseil de la CPA du 6 avril 2006

La photo ci-dessus donne une bonne idée des préparatifs, et la pendule montre, 16h59, que peu de conseillers étaient présents à l’heure prévue pour l’ouverture des débats ! L’ambiance générale était plutôt celle d’un dîner de fin d’année d’une amicale des anciens… que d’une réunion d’élus votant des décisions engageant les finances des 34 villes et villages de la Communauté du Pays d’Aix.

La séance a débuté à 17h30 dans un brouhaha tranquille, chacun parlant avec ses voisins, certains se déplaçant pour discuter avec des personnels de service ou des spectateurs. Après quelques rappels à l’ordre la séance commençait par le discours d’introduction du maire de Venelles. Il est vrai qu’on n’a pas trop compris mais le Papet vous l’explique, ici et . Ensuite on devait passer aux affaires sérieuses… Mais pas de chance, ce qui ne devait être qu’une formalité, par la faute de quelques élus, se transforme en pantalonnade ! Le sujet était gravissime ! Mme Joissains-Masini proposait un vote à main levée pour augmenter le nombre des vice-présidents, de 45 à 46, pour, si j’ai bien compris, faire une place au maire du Puy Ste Réparade. Cela paraissait tout à fait secondaire, quand on a 45 vice-présidents, en nommer un quarante-sixième ne semble pas très important. Pourtant, pour des raisons que j’ignore, plusieurs élus ont demandé un vote à bulletin secret… Il fallait une trentaine de voix pour adopter ce procédé. C’est alors que Mme la présidente de la CPA décidait de retirer sa proposition. Résultat ? 45 minutes de disputes qui m’ont semblé vaines et stériles. La démocratie, au sein de la communauté, est un exercice particulier que Mme Joissains-Masini vit d’une façon très personnelle.