Depuis la tribune du public…
Je fais ce rappel de mémoire n’ayant pris aucune note ; je comptais sur La Provence pour raviver mes souvenirs, mais le journaliste ne semble pas avoir assisté au même conseil que moi. Il ne relate que les sujets non conflictuels et passe complètement sous silence les interventions des conseillers opposés à la présidente.

  • Concernant l’élection d’un 46ème vice-président, M. de Barbarin essaie de rapprocher les points de vue en expliquant qu’il doit s’agir d’un malentendu ! si les conseillers ne comprennent pas, imaginez ce que nous comprenons, nous les spectateurs !
  • Prudente (?) la présidente retire son projet pour ne pas le soumettre au vote à bulletin secret.
  • Un des conseillers qui ont mené la fronde concernant le vote à bulletin secret, proteste une dernière fois, et quitte la salle ; un autre partira un peu plus tard pour des raisons personnelles, après avoir, vivement, renouvelé sa protestation concernant ce débat avorté et le retrait du projet.
  • Un conseiller de base, c’est ainsi qu’il se présente, de Pertuis, proteste contre le débat stérile et le retrait du projet ; quelques minutes plus tard, il quitte ostensiblement le conseil, pendant une intervention de Mme Joissains-Masini.
  • La plupart des conseillers sont dissipés (les vice-présidents surtout) ou s’ennuient (les conseillers de base). Certains baillent, d’autres, tels le maire de Vauvenargues ne tiennent pas en place, téléphonent, discutent en aparté, certains quittent la salle discrètement… et ne reviennent pas !
  • Une motion de soutien aux harkis a été votée dans l’affaire des propos tenus par Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon. La présidente a souhaité un vote unanime, sans débat. Il m’a semblé que cette unanimité tenait plus du politiquement correct que d’une conviction profonde.
  • Parmi les rares conseillers intervenant dans les débats j’ai remarqué Cyril Di Meo, élu vert ; la parole facile, ses objections n’étaient pas sans humour et intéressantes sur le fond. Dommage que la présidente ne les prennent pas plus au sérieux et se contente la plupart du temps de botter en touche ou de répondre à côté !