Ce titre est repris d’un article de La Provence de ce matin qui relate le succès de “La vie d’Hector Berlioz” le dernier spectacle de l’OMCJ. Dernier spectacle ? C’est ce que craint E. Millo la directrice…
Mme Naudet par contre, affirme que “l’association existera toujours même sans les subventions de la mairie“.
L’OMCJ pourra-t-il continuer ? et attendre les prochaines élections ?
4 réponses à “OMCJ, le chant du cygne ?”
Vous pouvez toujours faire, dire et écrire ce que vous voulez, les gens qui utilisent le pouvoir municipal, dont ils ne sont que locataires, appartiennent à la variété des êtres vivants nuisibles.
A Droite, lorsqu’on dirige, on sait …
Il faut arrêter l’agitation, passer à l’action et au harcèlement permanent jusqu’à la chute de cette néfaste équipe.
Point de contradiction dans les propos.
Le Conseil d’Administration de l’OMCJ est celui d’une association Loi 1901 indépendante, et l’existance de l’association n’est pas tributaire de la Mairie (quand bien même celle ci voudrait la voir disparaitre).
Par contre, les activités mises en place par l’OMCJ dépendent des financements obtenus. Et là, effectivement, sans moyens financiers suffisants, l’OMCJ ne peut pas continuer à assurer la programmation comme dans le passé.
Petit rappel (juste avant le début des déboires avec la Mairie) : en 2004, l’équipe de l’OMCJ a accueilli 12 315 spectateurs lors des 32 manifestations (scolaires, tout public, expos, cirque contemporain, Festival Les Acousmies, collaboration avec les Ateliers du Festival pour Didon et Enée… ), avec une subvention de la Mairie de Venelles d’un montant de 186 000 euros, montant qui représentait 41% de nos recettes.
Notre équipe est très soutenue par le Conseil d’Administration, ce qui nous permet de vivre ces periodes incertaines avec plus de sérénité. Nous leur en sommes extrèmement reconnaissants.
Mais l’OMCJ est toujours là, la danse funèbre attendra. Parce que nous sommes convaincu que cette association a fait ses preuves, que cet outil, mis en place en 1990, récolte le fruit du travail de toutes ces années, et que tout mettre en l’air aujourd’hui serait une erreur, un gaspillage (d’argent, de travail) évident.
Merci pour vos encouragements.
Je ne pointais pas la contradiction mais j’essayais surtout de mettre en évidence la situation difficile dans laquelle se trouve l’OMCJ… partage entre l’inquiétude (légitime) et l’espoir.
Vivre et travailler sans les subventions, c’est peut-être possible mais ce sera sur le fil du rasoir et certainement moins productif en quantité et qualité donc dommageable pour les venellois.
Bon courage.
En l’état actuel des choses, il est évident que l’OMCJ ne peut programmer d’autres manifestations culturelles dont les coûts directs ou induits sont trop importants : remplir notre mission tout en préservant les droits de nos salariés nous obligent à travailler sur un fil. Cependant il n’y a aucune contradiction entre les propos d’Emmanuelle Millo et les miens, les salariés comme le Conseil d’Administration s’efforcent tous les jours de maintenir l’OMCJ à flots, les salariés vivent une situation très difficile que nous avons essayée, en vain, de leur épargner. Voir son travail méprisé, ses compétences foulées aux pieds, être condamné à une relative inactivité pour voir d’autres plagier maladroitement des manifestations, fruits de plusieurs années d’efforts : plus d’un aurait déjà baissé les bras. Effectivement même si l’OMCJ ne reçoit plus aucune subvention de la mairie, il continuera d’exister, c’est une association venelloise connue et reconnue, le contraire serait particulièrement inquiétant car cela signifierait que l’OMCJ est complètement dépendant de la mairie. Nos activités sont certes réduites mais nous avons des projets, si nous regrettons tous de ne pouvoir travailler comme auparavant, il est tout de même un peu exagéré de parler de “Chant du cygne” (merci quand même pour le cygne !) et c’est vrai que nous passons parfois de l’exaspération au fou rire en voyant l’espèce de danse macabre que certains entament autour de nous!
Nous sommes sincèrement désolés de cet immense gachis et demandons aux venellois de nous en excuser même si notre responsabilité dans cette affaire est minime.