ne font pas bon ménage !

À 21h45, l’opposition s’étant retirée, le conseil était terminé.

N’ayant pas pris de notes je ne respecterai peut-être pas la chronologie et l’ordre des interventions… et j’en oublierai… Dans la salle peu de spectateurs, moins d’une vingtaine, la politique ne fait pas recette et la soirée n’a rien fait pour la faire remonter dans l’estime de la population venelloise.

Dès l’ouverture M. Morbelli lisait une déclaration au nom des 14 membres de l’opposition, demandant le retrait de la délibération prévue sur les comptes administratifs rejetés lors de la séance du 3 mai. Il citait à l’appui de cette demande, textes de lois, articles du règlement, jurisprudences…

M. Saez déléguait alors la parole à M. Granier qui ergotait sur la validité d’une procuration arrivée en cours de séance (celle du 3 mai), qui, si elle n’avait pas été validée aurait permis l’adoption des comptes administratifs. On sentait que M. Granier n’y croyait pas et défendait très mollement cette position qui d’ailleurs fut vite oubliée. M. Saez sortait alors une lettre par laquelle le sous-préfet lui répondait qu’il pouvait représenter les délibérations sur les C.A. précédemment refusés, la date limite du 30 juin n’étant pas atteinte.

M. Briançon demandait si les délibérations du 3 mai avaient été transmises à la préfecture ? si elles étaient revenues visées ? et comment on pouvait remettre en cause des délibérations qui n’étaient pas encore validées ?

L’affaire se corsait, les invectives pleuvaient. L’opposition demandait alors un vote, la majorité unie (en apparence du moins) repoussait le retrait des délibérations sur les comptes administratifs.

L’opposition se retirait, faute de quorum la séance était terminée.

Chacun restait sur ses positions et accusait l’autre camp de bafouer la démocratie. En toute fin de séance, j’ai bien aimé la colère de Mme Coursol, qui a quelque peu perdu son sang-froid mais a exprimé haut et fort, ce que pensent certainement beaucoup d’entre nous ; pas tous d’ailleurs car dans le fond de la salle la voix d’une petite dame disait le contraire.