Le deuxième sujet à l’ordre du jour était la discussion, je devrais plutôt écrire le rejet, d’une convention avec l’OMCJ. Impossible de faire erreur, le refus était ficelé, organisé et les conseillers majoritaires n’avaient qu’à filer doux. C. Bouillet plaidait la cause, avec foi et détermination, mais peine perdue… Il s’adressait au maire mais aussi aux autres élus de la majorité dont certains semblaient bien embarassés… M. Saez lisait un document de deux ou trois pages, que dans le public tout au moins, nous n’avons pu comprendre en totalité, qui ressemblait fort à un réquisitoire accablant l’OMCJ de tous les maux… et du choléra et de la peste en plus !!!
Alors qu’il y a quelques semaines, pour un problème peu important, il avait donné la parole au président du comité des fêtes, qui pendant plus de vingt minutes, nous avait offert un spectacle grand-guignolesque et ridicule, cette fois alors qu’il y va de la survie d’une association qui a servi Venelles depuis de nombreuses années, il n’a pas daigné laisser à Mme Naudet la possibilité de s’exprimer. Si vous êtes de mes amis…
Certains conseillers de la majorité ne savaient pas trop comment se positionner. Pas question qu’une voix empêche la liquidation mais il m’a semblé, à d’autres aussi, que M. Granier n’était pas très à l’aise. Au moment du vote, le maire a demandé qui était pour, les abstentions mais pas ceux qui étaient contre. Une bonne moitié des élus majoritaires n’a pas levé la main pour exprimer leur vote. Pourquoi le maire n’est-il pas revenu la-dessus ? Seuls les sans-grades, ceux qui habituellement ne disent rien, ont manifesté, quelquefois bruyamment, leur position ; M. Granier téléphonait, ses voisins faisaient semblant d’être ailleurs, la séance s’est terminée dans la confusion.
3 réponses à “Conseil municipal du 17 mai (2)”
Pour ceux qui n’ont pu acheter le journal, avant midi il n’y en avait plus à Venelles, vous pouvez les trouver ici :
ce vendredi 19 mai, parution des articles sur Venelles dans la provence et la marseillaise !
Le réquisitoire de monsieur le Maire pour justifier, en 2006, la curée menée par 15 élus contre l’OMCJ, est une infamie. Ce réquisitoire peut juridiquement être mis en pièces, mais, comme Monsieur le Maire “l’a déposé” au Tribunal Administratif vous comprendrez que je m’abstienne de le faire: la récupération des arguments des autres pour les écraser étant la “madeleine” de notre premier magistrat.
Quand je suis arrivé à l’OMCJ, avec le Conseil d’Administration, nous nous sommes efforcés de respecter à la lettre les textes, et, c’est précisément pour avoir voulu maintenir l’indépendance d’action requise pour nous conformer à ces textes que nous nous sommes heurtés au Maire. Juste un exemple, parmi les plus anodins, en 2004 nous avons été convoqués en Mairie: Monsieur le Maire voulait signer l’éditorial de la plaquette des Acousmies et voir le logo de la commune (qui figurait bien évidemment dans la plaquette) en bonne place sur la couverture, l’argument (faux) massue étant “comme avant”. Nous avons, alors, expliqué et réexpliqué que la différence entre une plaquette produite selon les voeux de l’édile et une plaquette municipale serait difficile à établir entraînant une situation de gestion de fait et de comptabilité de fait, et nous avons quitté la Mairie au bout de 2 heures en ayant redit la nécessité de rester “dans les clous”. Aujourd’hui encore des élus nous reprochent notre “intransigeance” mais dans son réquisitoire le Maire justifie notre éviction par l’inverse.
Notre indépendance d’action vis à vis des élus était indispensable pour respecter la loi, elle nécessitait une certaine réserve de la part de Monsieur le Maire et de son équipe pour que la différence domaine Mairie-élus et domaine association-OMCJ soit préservée, c’est ce qui n’a pas plu: notre rôle était d’assurer le rayonnement culturel de la Commune(qui rejaillit sur les élus) mais pas la promotion de tel ou tel élu!