Cela pourrait nous arriver aussi, ici, à Venelles… nous ne sommes pas à l’abri même si notre environnement semble bien entretenu.
Cela pourrait nous arriver aussi, ici, à Venelles… nous ne sommes pas à l’abri même si notre environnement semble bien entretenu.
2 réponses à “Le feu à Gignac : un témoignage émouvant”
Ce feu est parti du bord de l’autoroute A55, selon toutes vraisemblances à cause d’un mégôt jetté par la fenêtre. La C.R.S autoroutière avait été saisi de l’affaire. Etant sur place et travaillant sur ce secteur, force est de constater qu’il n’y a aucun entretien de la part de nombreux propriétaires, que sur place on trouve de nombreuses “cannisses”, sortes de bambouseraies qui une fois enflammées sont très difficile à éteindre, et qu’il est même surprenant que ce genre d’incendie n’arrive pas plus souvent. A proximité se trouve aussi de nombreux camps de gitans sédentarisés, lesquels, experts en récupération de cuivre on pour principale activité de fondre en plein champs ou dans les cannisses ledit cuivre, en utilisant souvent des pneus auxquels ils mettent le feu. On peut aussi rajouter à ceci les dizaines de décharges “sauvages” entre le rond-point des Pielettes et celui dit de Pasero, le passage des motos-cross pour ce rendre au terrain “toléré” de delta-route, etc, etc….
Sur place au moment de l’incendie on peut ausi parler des gens qui viennent “voir”, heureux d’assister à un “évènement”, des policiers qui ont coupé la circulation (CD48A) pour permettre aux S-P de faire leur travail en sécurité et de tous ces badauds, sûr des “causes” du feu, et y allant de leur petit commentaire au odeur d’anis, la cigarette à la bouche et jurant désormais de nettoyer leur terrain !
Témoignage extra : on y est, on ressent ce que cette famille a éprouvé.
Notamment son écoeurement face au laxisme de ces propriétaires de terrains laissés à l’abandon et qui sont de vraies poudrières.
Et voir qu’à Rognac, le service communication est le même qu’ici à Venelles : on ne daigne parler qu’aux “notables” mais pas aux gens du village. Les pompiers préféraient diner avec les personnes pour lesquelles ils s’étaient battus pour que leur maison soit sauvée des flammes ? Crime de lèse-majesté. Non ! Ils devaient obligatoirement se rendre en mairie pour le pince-fesse organisé avec le kir, les ships et surtout la photo avec le Maire, sourire ultra brite, leur serrant la main et leur offrant avec discours émouvant la médaille de la ville. Photo qui figurera en bonne place dans la revue municipale avec article bien lèche-botte.
Question : le maire va-t-il inviter à diner tous les administrés qui ont subi le feu afin de leur assurer de son soutien ? Va-t-il tout mettre en oeuvre pour obliger les propriétaires absents à nettoyer leurs terrains ?