Commencé à 18h30 le conseil ne s’est terminé que vers 23h00 !!!

Impossible d’en faire un compte rendu détaillé. Beaucoup de discussions vaines, stériles mêmes, l’opposition essayant de faire entendre la voix de la raison à une majorité sourde, mais pas muette comme vous le verrez tout à l’heure. Dans la salle les sièges réservés au public sont tous occupés, une trentaine de personnes environ, dont un groupe, je le saurais plus tard, appartient au Cercle d’Or. D’ailleurs ils s’en iront rapidement après l’intervention de leur directrice, monsieur le maire ayant suspendu la séance pour lui permettre de s’expliquer. On notera aussi la présence de James Gourrier dont l’absence avait animé les conseils précédents ; il n’est pas resté longtemps, moins d’une heure avant de partir, mais cette fois son pouvoir était en bonnes mains !

La Provence du 22 juin 2006
OH! SURPRISE ! (OMCJ)

  • 2 – Chorale du Cercle d’Or – Rémunération des intervenants
    • Tous les conseillers sont d’accord pour encenser la chorale, pour accorder le supplément de musique et de chant, les superlatifs fleurissent… alors pourquoi un si long débat ? La chorale veut utiliser, donc payer, son animatrice et le musicien, trois heures par semaine au lieu de deux. Tous sont d’accord pour trouver ça formidable. Pourquoi donc les faire payer directement par la municipalité, pourquoi ne pas simplement augmenter la subvention ? “Pour éviter qu’un conflit prud’hommal mette en danger l’association et ses dirigeants” répond le maire. Il suspend alors la séance pour donner la parole à la directrice qui explique tranquillement ses soucis, nous arrache presque les larmes des yeux lorsqu’elle nous présente, la comptable de l’association en nous disant qu’elle ne peut la faire travailler 40 heures par semaine à 78 ans ! M. Bouillet rétorque que l’association rémunère d’autres employés et qu’elle est maintenant aux ordres du maire… De part et d’autre, beaucoup de bruit pour pas grand chose.
  • 3 – Mise à disposition du parc des sports pour l’organisation de la 12ème foire du Pays d’Aix à Venelles, 8/10 septembre
    • La commune met le parc des sports à la disposition de l’organisation de la foire pour un montant forfaitaire de 13 000 €. On apprend aussi que l’organisateur a déposé la marque/label Foire du Pays d’Aix et peut, si son intérêt le commande organiser l’évènement ailleurs qu’à Venelles, par exemple dans une commune qui lui donnerait des facilités plus grandes, ne lui ferait pas payer l’emplacement de la foire.
  • 4 – Budget supplémentaire 2006
    • Le maire et Robert Chardon soulignent avec emphase, que c’est le meilleur résultat depuis 9 ans, ce qui bien entendu n’est pas du goût de l’opposition qui rappelle les emprunts, l’absence d’investissements, etc.
  • 5 & 6 concernent l’eau et l’assainissement
    • L’opposition rappelle qu’elle ne votera plus sur ces sujets tant que la régie ne sera pas en conformité avec la loi.
  • 13 – Demande de subvention… pour le projet de générateurs photovoltaiques intégrés au batiment (mairie ?).
    • Le projet en lui-même ne pose pas problème sauf quand le maire annonce qu’en raison des conditions économiques nouvelles, la revente d’électricité à EDF permettra un retour sur investissement en 5 ans au lieu de 15 ! M. Morbelli lui fait remarquer que l’entretien n’a pas été pris en compte et que la réalité sera sensiblement moins attrayante.
  • 16 – Demande de subvention… pour la mise en conformité des feux tricolores
    • P. Morbelli arrive à convaincre (?) le maire que les feux ayant été installés après 1991 ils n’avaient pas l’obligation d’être mis aux nouvelles normes.
  • 20 – Subvention exceptionnelle 2006 pour l’organisation de “Pantin-Pantine”
    • Tout le monde est d’accord pour dire que le spectacle est superbe, je ne l’ai pas vu aussi je me garderais de vous donner mon avis, ils ont besoin de quelques euros pour monter des gradins ou autre chose, je ne sais plus vraiment de quoi il s’agit et ce n’est pas ce qui est important… M. Bouillet fait valoir que la MJC est dans l’illégalité en produisant ce spectacle, qu’elle n’a pas la qualité ni la licence d’organisateur de spectacles et ne devrait pas présenter plus de 5 représentations par an, qu’ils en sont à 7… la discussion est dure, les propos agressifs et c’est là que M. Chardon “pète les plombs” ou du moins fait semblant… “je le dis comme je le pense, c’est lamentable… pour une fois je vais hurler… vous êtes la_ment_ta_bles… vous venez nous casser les bonbons… minables…
  • 22 – Avenant au contrat d’affermage relatif à la restauration collective
    • Cette fois c’est Mme Lefebvre qui s’y colle et plutôt bien, elle connaît le sujet et s’y intéresse, ce qui n’est pas le cas de l’adjoint en charge qui n’a peut-être pas lu les courriers. C’est tout simple au bout de quelques minutes de discussion le maire comprend que l’affaire est mal engagée et retourne sa veste. Il n’est plus question de reconstruire les cuisines mais de mettre le prestataire face à ses responsabilités. Il se tourne alors vers les services de la mairie en leur donnant instructions d’écrire une lettre de mise en demeure, c’est presque ça, à la société en question. Exit l’adjoint, il n’est plus dans le circuit.
  • 24 – Désignation d’un membre au sein de la commission municipale “Jeunesse et Culture”
    • Une farce, rien d’autre. Une commission crée en 2002 je crois, jamais réunie, ressucitée pour les besoins de la cause, la destruction de l’OMCJ.
  • 25 – Demande de création d’une commission municipale “Culture”
    • Étant donne, qu’une commission existe déjà, délibération précédente, nul besoin d’une nouvelle commission. C’est à ce sujet que M. Briançon décide de quitter la séance, suivi par les autres conseillers d’opposition. Il est tard et nous sommes là depuis plus de quatre heures !!!

Le conseil s’est terminé vers 23h00 par le départ de l’opposition, M. Briançon montrant la voie. Que retiendra-t-on de ce conseil ? D’abord le manque de préparation de plusieurs délibérations. Pas très sérieux de vouloir faire les quatre volontés d’un prestatataire de service sans vérifier auparavant si ses demandes sont fondées. Mme Lefebvre a clairement démontré que personne dans la majorité ne connaissait le dossier, surtout pas l’adjoint en charge qui semblait complètement dépassé. On pourrait en dire autant pour le remplacement des feux tricolores et l’étude de l’installation des panneaux solaires n’était pas beaucoup mieux ficelée. On retiendra aussi, malheureusement, que chaque conseil enterre un peu plus l’OMCJ sans que l’explication fournie, toujours la même d’ailleurs, ne réussisse à nous convaincre. Objectivement, la raison principale de cet acharnement ne me semble pas d’ordre économique, ce n’est qu’un prétexte, mais les vraies raisons sont-elles avouables ?