Un peu tardif le compte rendu de La Provence mais pas mal fait. Intéressant de comparer le même évènement raconté par un journaliste professionnel et par un blogueur… Lequel des deux, vous paraît le mieux rendre compte de la situation, de l’ambiance ? les deux sont probablement complémentaires !
Conseil du 27 juin – La Provence
Hier soir en rentrant de la mairie, j’étais un peu perturbé par le spectacle odieux et dérisoire auquel je venais d’assister, je gardais une oreille disponible pour le match… et j’ai bâclé mon récit… oubliant même d’évoquer le fond du débat. Heureusement le site de l’OMCJ pallie à mon oubli et revient sur les paroles de monsieur le maire, “l’OMCJ était un démembrement du Service Public“.
Ce soir nous n’avons pas tout perdu.
Je voulais titrer “Le bal des hypocrites”, en ces temps de culture participative et populaire j’aurais peut-être dû écrire le ballet… mais la France a gagné, oublions les petitesses et les mesquineries.
Le conseil s’est ouvert à 20h30 précises, France-Espagne oblige. 5 minutes avant l’heure programmée la majorité était au complet, sur le pied de guerre et c’était bien de cela qu’il s’agissait. Les débats s’enflammaient dès la première intervention de M. Chardon qui lors de l’approbation du compte rendu du précédent conseil, voulait apporter une nouvelle pièce, la licence d’organisateur de spectacles de la MJC. Quelques minutes plus tard, quand il lui fut demandé de la faire circuler, que chacun puisse la voir, il répondit qu’il ne l’avait pas, qu’il ne l’avait jamais eue… on assista alors de la haute voltige, un numéro bien préparé, monsieur le maire disant n’être pas au courant, demandant doucement “Robert as-tu ce document” et Robert de répondre “non je n’ai rien” !!! Qui est amnésique ? À défaut d’avoir le respect des élus de l’opposition, M. Chardon pourrait avoir celui des venellois qui n’ont pas à être le jouet de ce genre de magouille… Nous n’étions pas nombreux ce soir de match ; en dehors des élus, du personnel de la mairie et des journalistes, nous n’étions que 5 !
Comme d’habitude je n’ai pas l’intention de vous faire un compte rendu fidèle, ni exhaustif, seulement donner une idée de l’ambiance, des débats, d’ailleurs pas forcément dans l’ordre…
- Le geste a été rapide, furtif mais M. Briançon a vu un doigt d’honneur, le doigt de M. Caillaud. Quand j’ai regardé, le pouce était vers le bas, pollice verso, comme celui de l’empereur ordonnant la mise à mort du gladiateur vaincu… je vous laisse juger de la signification réelle de l’un ou l’autre geste !
- À propos de la délibération sur la demande de constitution d’une commission de la culture, M. Briançon a lu une déclaration que vous pouvez trouver sur Venelles.info
- Pour la première fois ce soir j’ai entendu Damien De BEAUREGARD parler. Je peux le confirmer, il parle, je savais déjà qu’il écrivait puisqu’il est le rapporteur attitré du conseil mais il peut aussi parler, éventuellement pour dire qu’il ne se souvient pas… amnésique lui aussi ?
- J’ai aussi entendu M. Caillaud lire ou plutôt j’ai essayé de l’entendre. Un peu de brouhaha bien sûr mais quand même, il parle mal, à voix basse, incompréhensible alors que j’étais tout près… il ne doit pas être habitué !
Plutôt écœuré par ce que j’ai vu et entendu ce soir, je m’arrête là. Si les souvenirs me reviennent je compléterais au fur et à mesure et vais aller regarder la fin du match.
10 réponses à “France : 3 – Espagne : 1 – Venelles : 0”
J’espère que non, pas de stand-by.
Mais, vacances ou pas, combien de venellois sont intéressés ?
Et voilà… les vacances arrivent et plus personne ne se soucie des magouilles municipales !
Donc, stand by jusqu’à septembre ? C’est l’équipe des guignols qui doit se frotter les mains quand elle voit l’immobilisme des oppsants.
BEEEEEEEEEERK !
Pour Justice (?)
Porter plainte n’est pas une solution… que la honte soit sur ceux qui ne savent pas se tenir honnêtement… jusqu’à la fin de leur mandat… et qu’on les oublie à jamais.
Pour La Fadette,
Je crois aussi que les venellois s’en fichent complètement… une petite étude sur une quarantaine de personnes me fait penser que les deux tiers au moins ne s’intéressent pas aux affaires de la ville, pire même ils ne veulent pas…
Toujours autant de plaisir à vous lire, Pravda !
Quel dommage par contre d’avoir cette impression d’inutilité, de se battre contre des moulins à vent.
Parce que le Venellois s’en fout totalement ! Et Saez et sa bande le savent.
Mon commentaire avait pour unique but de montrer que, ce qui s’était passé au Conseil Municipal, n’était pas anodin, gardons-nous d’instrumentaliser la justice pour régler des querelles de personnes!
Lors de ce Conseil, le maire aurait dû, tout simplement, faire un rappel au règlement à son élu, et, le prier de présenter ses excuses à l’élu outragé, il aurait ainsi montrer tout le respect que tout un chacun doit aux lois et aux institutions!
Nous sommes en démocratie, le pouvoir appartient au peuple, mais l’exercice de ce pouvoir nécessite qu’il soit déposé entre les mains de représentants, les élus: ils sont à la fois tout cela et que cela. La fonction d’élu contient à la fois cette dimension quasi-sacré du fait de ce pouvoir confié par les électeurs et cette dimension d’humilité conféré par le statut de dépositaire temporaire de l’élu. Hélas, trop souvent, une fois passée l’élection l’élu fait du pouvoir une chose personnelle mise à son service exclusif. En outre, il paraît évident que l’élu, plus que tout autre, si ce n’est autant que tout autre, se doit de respecter les lois et institutions: qu’y a-t-il de plus affligeant et catastrophique que de voir un élu qui sait qu’il déroge aux principes précités,mais attend que la justice lui ordonne de faire ce que sa seule conscience devrait lui dicter ? En quoi, alors, sa démarche est-elle différente de celle d’un délinquant ? Cet élu se rend-il compte de l’injure qu’il fait aux administrés quand il clame “Faites-moi un procès!”, alors qu’il a sous les yeux tous les éléments qui lui montrent qu’il est hors des clous ? Et que dire des élus qui l’entourent, qui bien que convaincus que la ligne jaune a été dépassée, s’en lavent les mains en se contentant d’attendre le verdict d’hypothétiques procès ? Est-ce qu’être élu c’est faire ce que l’on veut, quand on le veut, comme on le veut jusqu’à ce qu’éventuellement la justice y mette le holà ?
Eh bien, portez plainte contre MM. Caillaud et Chardon pour gestes obscènes !
Qu’un élu dans l’exercice de ses fonctions en outrage un autre, a-t-il conscience que cet outrage touche les administrés que l’élu insulté représente ? Et s’est-il interrogé un instant pour savoir si les électeurs lui ont confié un mandat pour agir de la sorte ?
Petit rappel gentil aux textes:
Article 433-5 du code pénal
(Loi nº 96-647 du 22 juillet 1996 art. 17 Journal Officiel du 23 juillet 1996)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Loi nº 2002-1138 du 9 septembre 2002 art. 45 Journal Officiel du 10 septembre 2002)
Constituent un outrage puni de 7500 euros d’amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.
Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.
Lorsqu’il est adressé à une personne chargée d’une mission de service public et que les faits ont été commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.
Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.
Illustration jurisprudentielle:
Cass crim 13 septembre 2005, n° de pourvoi 04-84095, inédit :
Condamnations de trois élus pour injures publiques envers un autre élu à 1500 euros d’amende avec sursis (expressions outrageantes dont ils ont été les auteurs en séance du conseil municipal dépassant les simples “outrances de langage dont les hommes et femmes politiques sont coutumiers dans des périodes de tension”).
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXRXCX2005X09X06X00840X095
Etonnant, seulement deux commentaires pour le geste de monsieur Caillaud, pas grand chose. Les venellois sont restés sans voix ou bien ils sont habitués à ces débordements, c’est triste.
Si l’on s’en réfère au score de l’équipe de France nous n’avons pas tout perdu! par contre, ce qui s’est passé dans la Salle des Mariages hier soir nous a fait perdre beaucoup: peut-on encore rabaisser la fonction d’élu ? existe-t-il un abîme encore plus profond que celui où la commune a été entraînée hier soir ? Pourquoi Monsieur le Maire n’a-t-il pas réagi à la première incartade de son adjoint aux finances ? pourquoi n’a-t-il pas demandé à l’élu à la Culture de retirer son geste obscène envers Monsieur Briançon ? pourquoi aucun élu de la majorité n’a-t-il pas dit “Stop” à ce grabuge ?
Messieurs les élus, vos propos outranciers, vos injures, vos vociférations, vos gestes déplacés mais aussi votre acceptation passive de la situation concourent à galvauder un peu plus la fonction que vous exercez. Avez-vous pensé, un instant, à l’exemple que vous donniez aux jeunes, qui attendaient devant la salle des fêtes le début du match ? vos hurlements, qui passaient par les fenêtres ouvertes, croyez-vous que cela aura contribuer à leur éducation civique ?
Un certain nombre d’élus se sont disqualifiés hier soir: solliciter les suffrages des électeurs requiert un minimum de respect envers les autres mais aussi envers le mandat qui a été confié. Voter pour quelqu’un c’est lui faire confiance, le croire: comment croire quelqu’un qui en plein Conseil affirme l’existence d’un document en brandissant une liasse de papiers, puis dit par la suite qu’il n’a pas, en sa possession, le document , qu’il ne l’a jamais eu!
Hier soir, monsieur le Maire et son équipe nous ont joué “La nausée”!
Les conseils se suivent et … se ressemblent !