Un ami me demandait il y a peu, pourquoi je m’intéressais aux affaires de la ville, et, sournoisement
, s’interrogeait sur la satisfaction que je pouvais retirer, des ragots et des commérages que je propageais !!! Je n’ai pas essayé de le convaincre, de lui dire que parler des affaires de Venelles, ce n’était pas propager des calomnies, que bien au contraire les citoyens avaient besoin de savoir, que certains souhaitaient s’exprimer et ne le pouvaient pas… que les blogs étaient une chance pour l’exercice de la démocratie locale… que…
Jean-Jacques ROUSSEAU – Dictionnaire des citations politiques
14 réponses à “Né citoyen d’État libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d’y voter suffit pour m’imposer le devoir de m’en instruire.”
Bonsoir fadette
Oui , quelques problèmes, résolus maintenant. Mais du coup mon commentaire est obsolète
Evelyne Coursol
Hello Evelyne !
Des problèmes de connexion ?
je ne crois p
Quant à moi, M. Daix, c’est vrai, au 1er tour j’avais voulu marquer mon mécontentement en votant pour un François qui me semblait être un bon compromis entre un Chirac et un Jospin.
Jamais je n’aurais pu penser que tous les autres mécontents allaient opter pour le côté obscur… J’ai eu honte de ne pas avoir voté “utile” dès le départ.
Mais j’ai surtout eu honte pour tous ceux qui se sont servi de leur carte d’électeur comme papier toilette.
Il est vrai que l’objet principal de CE blog est, et doit, rester Venelles et les Venellois.
Dans ce contexte local venello-venellois, la notion même de parti me semble désuette. Rappelez-vous au Puy Ste Réparade, à l’époque de Philibert, tout le monde votait pour le “bonhomme”. Et j’en connais, qui étaient plus à droite qu’à droite, qui ne juraient que par lui.
Parce qu’il connaissait SON village et ses administrés.
Bien sûr, il sera facile de rétorquer que le pauvre Philibert n’était pas au top sur tous les sujets. Toutefois ce n’est pas parce qu’il avait l’étiquette socialiste qu’il était là : c’était pour son charisme et son amour du village.
Et il est resté fringant bien après ses 60 ans.
Cette querelle nous éloigne de l’objet principal de ce blog mais je vais quand même donner mon avis, mon avis rien de plus… je n’ai pas d’expérience ni de culture politique et mes choix électoraux ont souvent été, avec le recul du temps, plus que médiocres.
Bien sûr on peut avoir une vraie opinion politique sans être affilié à l’un des trois grands partis, mais il me semble que Titus parle de gouverner… et là, il me semble avoir raison, à un moment ou un autre il faut participer, s’affilier ou s’inféoder à l’un des partis dits “de gouvernement”.
Le parti communiste existe, certains disent ou croient qu’il a une véritable pensée politique, mais sans son accord avec le PS il n’avait aucune chance de gouverner un jour… on peut en dire autant des écologistes et de tous les petits partis ou candidats…
Je terminerai en rappelant les dernières présidentielles…
Pour marquer ma différence et mon mécontentement, au premier tour j’ai choisi de voter pour une candidate, au demeurant fort sympathique, qui a fait un score tout à la fois honorable et… insignifiant, 2,5% je crois, les voix qui ont manqué à Jospin pour être au deuxième tour. Vous connaissez la suite !
Votre avis, M. Daix : pensez-vous que l’on n’a le droit d’avoir une vraie opinion politique uniquement si l’on est affilié UMP, UDF ou PS ?
“Tout le reste a une fâcheuse tendance à sectariser dangeureusement le discours politique” nous affirme M. Titus, et surtout ne pas dire le contraire car il a une nette tendance à se vexer et à vous scotcher en mur en vous injuriant. Pour lui, vous faites alors partie de la race pas propre des extrêmes.
Pourtant, c’est bien lui qui professait le politiquement incorrect, qu’il fallait dire les choses même si elles fachent, que passé 45 ans 1/2 (et encore !) vous deviez aller vous occuper de votre potager les mains tremblottantes et la mémoire en vadrouille.
“Dans le doute, Marcus, abstenez vous… Ca aussi c’est de la politique !!!” a-t-il comme conclusion. Mais bien sûr, il ne s’applique pas à lui-même cette jolie formule.
Titus, vous proposiez d’écrire quelques billets à M. Daix pour son site. Si ils sont dans cette lignée là, je ne suis guère pressée de les lire. Revoyez votre copie, écrivez pour les gens pas pour vous. Et surtout proposez !
A part votre aversion juvénile sur l’âge du prochain capitaine et des considérations bizarres sur Sarkozy, je n’ai rien lu de constructif pour Venelles.
Marcus,
Juste deux mots pour ne pas polluer ce blog (rare espace de liberté sur Venelles) avec une pseudo-querelle qui n’intéresse pas grand monde :
– J’ai depuis toujours une aversion profonde pour les deux exrêmes qui sont comme deux métastases mortelles sur la politique française. On lit parfois qu’elles se nourrisent du même terreau. Je dirais plutôt qu’elles prolifèrent sur le même fumier. Je suis persuadé que la vraie politique se joue uniquement avec les partis dits “de gouvernement”. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 3 : UMP, UDF, PS. Tout le reste a une fâcheuse tendance à sectariser dangeureusement le discours politique.
– La notion de “dernier des Mohicans” ne vient pas du site du PS dont vous donnez le lien mais d’un livre (“Last of the Mohicans” – écrit en 1826 par James Fenimore Cooper) que je vous conseille.
C’est devenu une expression familière. Un peu comme “l’oeil de Moscou”…..
– Je continuerai bien sûr à écrire sur ce blog, comme je le fais sur d’autres blogs traitant d’autres sujets que la politique. Et je n’ai pas besoin pour cela de votre accord.
Concernant mon manque d’implication auquel vous faites allusion en disant en gros : plus de pratique et moins de théorie; juste une question Marc (ou Marcus ?) Vous ne me (re)connaissez pas, puisque j’utilise un pseudo.
Dans le doute, Marcus, abstenez vous… Ca aussi c’est de la politique !!!
Titus,
Vous me faites beaucoup de peine. Mais je dois aussi avouer que vous m’amusez également.
Tout d’abord, vous vous prenez pour Narcisse et votre nombril semble occuper un espace démesuré. Où voyez-vous dans mon commentaire ci-dessous que je m’adresse particulièrement à vous et de plus avec -comment dites-vous déjà – des « propos quasi-haineux » ? Où vous sentez-vous visé exactement ?
Quand je parle de « ceux qui attendent benoîtement que l’on décide pour eux quitte après à rouspéter », « ceux qui ne viennent jamais aux conseils municipaux mais ont le culot de nous faire des cours pompeux et snobinards de soi-disant politique de pointe à base de théories ringardes anti-vieux », « ceux qui ont décrété une fois pour toutes que tout le milieu était vérolé et font dans le « tous pourris » mais ne lèvent surtout pas le petit doigt pour que ça change » ? Je ne vois pas en quoi cela vous concerne, mon pauvre Titus. Vous êtes bien entendu loin d’appartenir à cette catégorie de personnes, n’est-ce pas ?
Amusant aussi vos références à Staline : n’était-ce pas celui qui truquait les photos pour y supprimer tous ses anciens amis ?
Amusant aussi votre vanne sur le dernier des Mohicans : on la retrouve sur : http://www.parti-socialiste.fr/tiki-index.php?page=060531_villepin_analysepolitique
et est adressée à Villepin. Vous avez des lettres !
Ne soyez pas vexé mais… vous n’occupez pas mes pensées, mon jeune ami. Même si j’apprécie votre fraîcheur et vos propos sans recul. J’ai l’impression de me voir lorsque j’avais 20/25 ans, quand moi aussi je pensais tout savoir sur la vie, les gens, l’histoire et la politique parce que j’avais lu quelques livres et que j’avais refait le monde autour d’un apéro avec mes amis de mon petit monde. Quant à mes « camarades », sachez qu’à l’inverse de certains je pense tout seul. Comme un grand.
Allez ! Remontez vous ! Continuez à écrire car c’est cela qu’il faut faire. Mais avec humilité. Et avec plus de sens pratique et un peu moins de théorie.
A bientôt ?
Marc,
Permettez de vous dire que vos propos quasi-haineux ne sont pas à la hauteur de ce blog dont je trouve souvent que les interventions sont de très bonnes qualités.
La majorité de vos remarques sont dirigées contre moi (mais sans le dire, bien entendu) et je trouve que cela est totalement innaceptable.
Ces méthodes sont staliniennes. Je ne vois pas d’autres mots.
C’est avec des personnes comme vous que les français finissent par se désintéresser de la politique. Continuez Marc… Vous êtes sur la bonne voie…
Vous savez, avec des gens comme vous je suis toujours partagé :
J’ai d’abord envie de combattre ce discours très intolérant et finalement complétement monolithique. Et puis, finalement, j’ai très souvent envie de baisser les bras. En me disant : A quoi bon ???
Ce soir, c’est vraiment la deuxième option qui prime.
Je viens de relire votre commentaire avant de poster : vous semblez vraiment être un des derniers des Mohicans de l’obscurantisme….
Pourvu que Venelles (et souhaitons aussi La France) n’ait plus jamais affaire à vous et à vos “camarades”.
RAISON DE PLUS POUR NE PAS LACHER LE MORCEAU.
Rebellons-nous contre cette aliénation mentale qui, pour moi, relève plus de la fainéantise et de l’égoïsme pépère que d’une grande manipulation politique.
Nous ne sommes pas assez nombreux à soulever le rideau des coulisses ? Tant pis ! Continuons à raconter ce que l’on sait, recoupons nos données.
Ne devenons pas comme ceux qui attendent benoîtement que l’on décide pour eux quitte après à rouspéter…
Ne devenons pas comme ceux qui ne viennent jamais aux conseils municipaux mais ont le culot de nous faire des cours pompeux et snobinards de soi-disant politique de pointe à base de théories ringardes anti-vieux…
Ne devenons pas comme ceux qui ont décrété une fois pour toutes que tout le milieu était vérolé et font dans le « tous pourris » mais ne lèvent surtout pas le petit doigt pour que ça change…
Racontons. Il y a telle rumeur qu’ « on » essaye de distiller comme du venin ? On le dit et surtout on dit QUI la fait propager. Mais surtout, on raconte la vérité, celle que l’on veut nous cacher. On raconte les alliances en sous-main, les tractations et autres négociations pour acheter les voix.
Et pour cela, on occupe les lieux : on va aux réunions publiques, aux conseils municipaux (d’ailleurs, j’aimerais bien que parmi le public il n’y ait pas que la race honnie des « vieux », vous savez, ceux qui sont trop fatigués pour comprendre les affaires…). On est présent dans le milieu associatif. On ne s’occupe pas que de son pré carré : on regarde ce qui se passe aussi dans les milieux qui ne sont pas le nôtre.
Les grands donneurs de leçons savent-ils seulement les misères qui se cachent à Venelles, cité charmante remplie de gens très à l’aise il parait ? Certaines familles vivent des situations catastrophiques mais dans un village comme le nôtre, cela fait tache alors on se cache comme des lépreux. Je veux simplement insister sur le fait que nous devons savoir ce qui se passe chez les jeunes, leurs problèmes d’emploi et de formation, les tarifs d’usuriers des logements, comment se situe le tissu commerçant venellois…
Bref. Ne lâchons rien. Documentons-nous sur tous les sujets. Créons des dossiers sur chacun où l’on peut débattre, s’affronter et surtout aboutir à des solutions.
Soyons concrets et pas blablateurs style je sors de Sciences Po et je me la ramène.
Haut les cœurs bloggeurs ! Faisons rugir nos souris !
“ceux qui votent sans savoir”(..)”le second est irresponsable et même dangereux…”
C’est sûr. Mais aujourd’hui, tout est fait afin que les gens ne pensent plus par eux-même, et cela dès l’école. Apprendre à penser par soi-même, acquérir un “libre arbitre”, se forger une opinion personelle, à partir d’un large choix de données, tout ceci n’est plus à la mode.
On préfère lobotomiser les personnes, leur donner la pensée pré-digérée, on leur inculque que tout est blanc ou noir, bref, la dictature du “politiquement correct” et gare à qui s’en écarte !
Droite, gauche, aujourd’hui c’est un peu bonnet blanc et blanc bonnet, saumon-caviar, quant aux autres, ils ne répresentent plus rien ou sont vilipendés lorsqu’ils représentent des idées qui ne conviennent pas à l’air du temps… Nous sommes dans le règne du droit de l’hommisme-extremehumanisme, de l’unifomisation des gouts, des couleurs et des gens : de fait la lâcheté politique est de mise et le citoyen électeur est formaté à la non-autonomie mentale.
En conclusion dans cet état de fait, que se soit pour la politique locale ou nationale, il ne faut guère attendre de miracle…
Pour reprendre le titre de l’article de DD, on peut aujourd’hui s’interroger sur les droits et devoirs. droit de voter = devoir de m’instruire. Mais beaucoup de gens aujourd’hui pensent qu’ils n’ont que des droits, d’ou des pbs quand on parle d’autorité, et en ce qui concerne le devoir de m’instruire, comme dit précedemment, tout est fait pour l’empêcher. A croire que si le citoyen lambda réfléchissait au lieu de regarder le big deal, cela serait dangereux pour le politique !
D’accord avec Pravda.
Pour compléter ma pensée, je comprendrais mieux ceux qui ne votent pas, en connaissance de cause, une sorte de substitut au vote blanc, que ceux qui votent sans savoir. Le premier n’exerce pas son droit de vote, c’est dommage, le second est irresponsable et même dangereux…
Peut-être que l’incompréhension de ceux qui n’éprouvent pas le besoin de s’informer avec vous, donc avec nous bloggophiles, tient dans nos définitions réciproques de la liberté. En effet, ceux qui voient dans la liberté, la possibilité de faire ce qu’ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent (ce qui pour moi est le début de l’aliénation, mais çà c’est personnel et relève d’un autre débât) et qui estiment que le suffrage universel suffit à l’exercice de la démocratie, ont toutes les raisons du monde de ranger les blogs et les bloggeurs au rayon des inutilités. Maintenant si on considère que la liberté c’est la possibilité de pouvoir poser des choix personnels: l’information, le débât, les échanges… deviennent indispensables pour qu’il y ait liberté, à partir de là on conçoit vite que les blogs constituent un outil formidable (cf.citation C.Grébert) pour éclairer ces choix. Mais certains sont terrorisés d’avoir à choisir, c’est vrai que qui dit choix dit engagement de sa responsabilité, c’est sans doute là un des noeuds du problème. Nous sommes tous différents et c’est ce qui fait la beauté du monde, il y en aura toujours pour qui il yaura trop de liberté et d’autres pour qui il n’y en aura pas assez. Traverser la Pologne de Jaruzelski(sous l’état de guerre) et s’entendre dire par un compatriote bien à droite “c’est merveilleux il n’y a aucun panneau publicitaire!” ça surprend mais ça existe. Maintenant on peut se retrousser les manches, expliquer et pourquoi pas rallier les impénitents à notre définition de la liberté!