Concertation, transparence et démocratie…
Si l’eau vous intéresse vous lirez “Le marché de prestation de services” article dans lequel vous apprendrez que notre REVE vient de lancer un marché global de prestation de services et que, suivant les termes de ce marché la société retenue s’engagera à exploiter complètement les services de l’eau et de l’assainissement de la commune (gestion des équipements, réparation d’urgence, entretien courant, relevé des compteurs)… sans oublier de lire la conclusion du billet, que je reproduis d’ailleurs ci-après.
10 réponses à “INFEAU… REVE !!!”
MAIS Il faut en finir une bonne fois pour toute avec l’idée selon laquelle la consommation domestique serait par excès, responsable de la mort des rivières. La fabrication des objets qui encombre nos maisons y participe également mais de manière tout aussi marginale. Le nœud du problème est ailleurs : le compteur s’affole vraiment quand on ajoute l’eau qui sert à produire tout ce que nous mangeons et buvons :
Il faut entre 2000 et 5000 litres d’eau pour produire 1 kilo de riz plus d’eau que n’en consomment la plupart des foyers tout au long d’une semaine pour un simple sachet de riz. Il en faut 1000 litres pour un kilo de blé, 500 litres pour 1 kilo de pomme de terre.
Et quand on commence à donner du grain au bétail, afin que ce dernier nous fournisse de la viande et du lait, les chiffres deviennent encore plus étourdissants. Il faut 11000 litres d’eau pour nourrir ce qu’il y a de viande de bœuf dans un hamburger, de 2000 à 4000 litres d’eau pour que les mamelles d’une vache puissent produire 1 litre de lait.
Le fromage ? Comptez 5000 litres d’eau par kilogramme de camembert.
Si vous estimez que votre panier à provision devient quelque peu encombrant, au point où nous en sommes, vous feriez mieux de laisser ce kilogramme de sucre sur rayonnage. Il a fallu pour l’obtenir environ 3000 litres d’eau, ou 20 tonnes d’eau…
…150 litres pour le pain de votre sandwich, 500 litres pour une omelette de 2 œufs ou une salade mixte, 1000 litres pour un verre de lait, 1500 litres pour une glace, 2000 litres pour 1 côte de porc, 3000 pour un hamburger et 5000 litres pour un malheureux steak haché…
Un verre de vin ou une pinte de bière demande 250 litres d’eau, 1 verre de digestif pas moins de 2000 litres…
(Src : Fred Pearce Quand meurent les grands Fleuves-Enquête sur la crise mondiale de l’eau)
Nous espèrons que la réunion publique prévue pour le 26 octobre sera l’occasion d’aborder ces problèmes, nous pourrions également évoquer les aspects qui paraissent positifs du service de l’eau et les points sur lesquels il a encore à progresser.
Nous souhaitons pouvoir débattre le plus sereinement possible.
Merci aux représentants des usagers pour le compte rendu de la réunion du 18/09, ce que j’y lis me déconcerte:
– la mairie a confié à un cabinet “Service Public 2000” le soin d’étudier le statut de la régie, son représentant Monsieur Lamothe énonce ce qui est, depuis longtemps connu, de tous (régie à simple autonomie financière ou régie dotée en sus de personnalité morale) précisant que la régie de Venelles est “ENCORE sous l’ancien système, régie simple” (interdit depuis février 2001), ce Monsieur ignore sans doute que la dite régie n’est pas un vestige des année 20 mais une CREATION de DECEMBRE 2001!
Qu’un grand nombre de régies simples préexistantes au texte de 2001 perdurent, on peut le comprendre, que “cela ne pose pas de problèmes juridiques” c’est à voir, mais se servir de ce cas pour justifier qu’en toutes connaissances des textes, en décembre 2001 une régie simple ait été créée, et, s’appuyer ensuite sur le fait que la Trésorerie Générale ait autorisé la régie à verser à la SAUR les indemnités dues par la mairie pour justifier cette pratique…les codes m’en tombent sur la tête!
Enfin, 2 choses ressortent: – c’est le Trésor Public qui légitime la régie simple
-si la régie avait été installée conformément aux textes en vigueur, ce sont les contribuables et non les seuls usagers qui auraient supporté le coût des indemnités SAUR. De là à penser que la régie a été intentionnellement maintenue en régie simple pour payer ces indemnités, il n’y a qu’un pas que certains franchiront et en cas de procédure cela ne fera qu’alourdir les charges!
Je pense que la REVE est une coquille vide qui reste opaque, malgré les bonnes volontés et les compétences des bénévoles de ce Conseil d’orientation.
Les suggestions ne sont pas prises en compte, le véritable pouvoir est exercé par 2, 3 personnes.
Pendant 5 ans les marchés étaient saucissonnés en tranches pour éviter les marchés publics.
Je l’associe à une “boîte d’intérim”, peu de moyens matériels et humains, peu d’investissements dans les réseaux.
Serge Briançon
Compte rendu de la réunion du 18 septembre du conseil d’exploitation de la régie des eaux de Venelles.
Alors, que comptez-vous faire M. Revy pour que les Venellois soient tous au courant de ce qui se passe à la REVE et de quelle manière “en tant que représentants des usagers au conseil d’exploitation” la mairie vous traite par dessus la jambe ?
Je pense qu’il serait normal que vous ayez droit, sur la revue municipale, à une colonne d’expression libre au même titre que les clubs politiques.
Nous partageons tout à fait le point de vue de PAVDA, la gestion de l’eau pour être pertinente devrait se faire au niveau de la CPA, il serait alors plus facile d’une part de mutualiser les ressources (en expertise par exemple ce qui manque à Venelles), et ce qui permettrait d’autre part d’avoir une vision plus globale des problèmes, (n’oublions pas que c’est Venelles qui pollue principalement la partie amont de la TOULOUBRE, même si nous n’en subissons pas les nuisances).
Nous estimons également qu’il est préférable de rémunérer le prestataire à partir des résultats obtenus sur une meilleure gestion de l’eau (réduction des fuites) plutôt que de lui imposer chaque année un linéaire de recherche de fuite. C’était le sens d’une de nos remarques à la régie, mais qui n’a pas été prise en compte.
En fait la R.E.VE avait pour seul rôle d’envoyer les factures aux usagers, mais est-ce que le seul débat sur l’eau doit se résumer à : régie/pas régie, affermage/prestations de service, cher/pas cher…. ne pourrait-on essayer de se poser d’autres questions sur l’eau : bien non inépuisable, inégalement réparti, mal utilisé… en fait toute une réflexion à l’échelle d’un bassin de vie sur l’état des ressources en eau, sa qualité (problèmes de pollution et solutions), son utilisation (répartition, programme antigaspillage)… ce qui dépasse largement le petit cadre venellois, évidemment cela prendra du temps, il faudrait procéder par étapes et commencer, comme le suggère 13770 par les communes de la CPA voisines.
Dans le marché qui va être passé est-ce-que la société choisie est rémunérée, tout ou partie, au prorata des m3 vendus ? si oui et, compte tenu de la spécificité de l’eau, ne serait-il pas préférable d’intéresser la société sur les économies en eau réalisées ? (les fuites seraient alors rapidement réparées, les canalisations bien entretenues… et le but principal, économie de l’eau, atteint)
Et aussi quelques questions complémentaires…
Pourquoi avoir attendu 5 ans avant de s’apercevoir qu’il fallait sous-traiter ?
Pourquoi ne pas s’associer/coopérer avec d’autres communes de la CPA ?
Si j’ai bien compris l’historique des interventions, la sectorisation du réseau, la recherche systématique des fuites, se feront parce que l’entreprise sous-traitante en aura les moyens, les moyens que la REVE n’avait pas…
Quelques explications complémentaires sont sans doute nécessaire pour ceux qui s’intéressent à la gestion des services publics de notre commune et qui ont sans doute un peu de mal à s’y retrouver.
La régie n’exclut pas l’intervention du privé en qualité de prestataire de services ou d’entrepreneur de travaux, mais cette intervention ne porte pas sur ce que l’on appelle l’exploitation car l’entreprise prestataire n’est pas rémunérée directement par les usagers, mais par la collectivité.
Dans ces conditions la prestation relève du code des marchés publics et non de la délégation de service, et les modes de consultation (consultation des entreprises plus fréquentes pour le code des marchés publics) et de contrôle sont différents (contrôles de la collectivité plus importants sur le prestataire dans le cadre des marchés publics).
En tant que représentants des usagers au conseil d’exploitation, nous estimons que ce marché de prestation permettra au service de l’eau d’améliorer ses performances, la qualité de ses prestations, ainsi que la transparence de sa gestion. Un certains nombre d’aménagements que nous réclamons depuis plusieurs années, vont enfin être mis en oeuvre. Il s’agit notamment :
– Une meilleure connaissance du patrimoine (réseau et équipements) avec un historique complet des interventions – Une meilleure connaissance du fonctionnement par des remontées systématiques des incidents et des dysfonctionnements.
Au niveau de l’alimentation en eau potable (AEP)
Une sectorisation du réseau (c’est à dire le découpage du réseau en secteur avec un télécomptage de chaque secteur) afin de mieux localiser les fuites – Une recherche systématique des fuites (fixée annuellement à 5% du linéaire de réseau).
Au niveau de l’assainissement
Une mesure en continue de l’impact du système d’assainissement sur le milieu récepteur. (Une étude préalable aurait dû, à notre avis, être conduite sur ce thème lors de la conception de la station d’épuration)