Peu de questions et pour la plupart… peu intéressantes. Probablement parce que la présentation, l’état des travaux font que l’important est pour plus tard. Le “zonage” n’est pas en vue, tout au plus un rappel des terrains qui pourraient devenir constructibles, une évocation succinte de ce qu’ils deviendraient, surfaces, nombre de logements, pas d’autres indications pour le moment.

Cinq zones sont plus spécialement identifiées, concernées par la construction de nouveaux logements :
Grand Puits (80), Vallon des Faurys (42), Font-trompette (ZAD) (450), Les Michelons (150), Chemin de la Présidente (150) plus une centaine dans des zones déjà constructibles aujourd’hui.

– La première question (est-ce vraiment une question ?) est pour M. D’Hauthuille qui dit s’énerver d’entendre monsieur le maire répéter que les venellois tiennent à leur écrin de verdure. Selon lui, cet écrin à un coût que la collectivité ne prend pas en compte, et qui malheureusement lui incombe, entretien des espaces, des sources de la Touloubre… beaucoup de contraintes sans contreparties.

– Ensuite M. Morbelli constate, démontre chiffres à l’appui, le vieillissement de la population, la diminution des effectifs scolaires, la diminution du nombre d’occupants par logement et se demande comment faire pour garder les jeunes à Venelles… pour avoir 20 % de logements sociaux en 2015 il faudrait en construire plus de 650 ! Monsieur le maire lui répond en rappelant que la loi SRU est absurde… que nous avons déjà une aire d’accueil des gens du voyage, le camping, mais que ceux qui y vivent ne l’ont pas choisi, que construire des logements sociaux ne permettra pas de loger les jeunes venellois, un seul sur 10 logement étant réellement à la disposition de la ville, les autres étant alloués au 1% patronal, au préfet….

– Philippe Chaigne demande si il a été fait une estimation du coût des infrastructures de base nécessaires pour réaliser l’aménagement du secteur de Font-Trompette et si une programmation est prévue. La réponse est rapide, pas d’estimation, pas de calendrier, ce sera vu dans les mois à venir.

– Jacques Révy demande pourquoi n’avoir pas tenu compte du PLU pour planifier, engager, coordonner les travaux réalisés par la REVE… n’aurait-il pas été plus judicieux d’attendre pour être en phase avec l’évolution future de la ville… La réponse de M. Granier est embarrassée et peu convaincante.

Monsieur le maire intervient alors pour rappeler qu’il a appris pendant son mandat l’humilité et la patience en se référant à l’aménagement de la RN96 de la gare aux Logissons.

– D’autres questions portent justement sur l’état de la RN96 de la gare aux Logissons, sur l’entretien des zones boisées, la réouverture de la gare…

– La dernière intervention est pour M. Abel qui souhaite que tous les documents présentés lors de cette réunion soit publiés sur le site internet de la mairie !