Un tableau intéressant qui concerne Aix mais on pourrait certainement faire le même, pour la communauté du Pays d’Aix, pour Venelles… Entre autres précisions, 5000 demandes en attente… seulement 12 logements construits en 5 ans… et aussi pourquoi un nouveau siège pour l’OPAC, presque 4 millions d’euros, alors que la construction et l’entretien des logements sociaux sont quasiment au point mort ?
4 réponses à “Logement à Aix : le tableau de la honte”
Effectivement la puissance publique se doit d’agir car aujourd’hui rien “n’incite” un Maire à respecter la loi .
Les pénalités financières sont insuffisantes ( un comble à VENELLES qui s’est vu remboursé sa pénalité par la CPA) et , soyons réalistes, il faut un courage politique pour proposer des logements sociaux dans une commune comme la notre : la mixité oui , mais pas chez nous !!
Je pense également que le terme “logement social” a trop souvent chez nos compatriotes une connotation péjorative , on y associe un peu facilement les problèmes de délinquance et d’insécurité ..Il faut dire que certains ( à droite ) entretiennent ce discours
Et pourtant , compte tenu des prix pratiqués dans la région , c’est bien pour nos propres enfants qui ne seront pas tous des ingénieurs et cadres,qu’il faudra construire ces logements pour éviter qu’ils ne quittent par obligation leur ville , leur région, leurs parents.
Mais c’est également une nécessité pour notre commune et si on ne veut pas qu’elle se vide de ses jeunes habitants et qu’elle perde toute sa richesse et son dynamisme .
La loi n’empêche pas en effet de répondre aux vrais besoins de nos concitoyens.
Certaines communes aux conditions sociales difficiles dues à l’assignation géographique de catégories laissées-pour-compte de la population et leur relégation banlieusarde sont largement au-dessus des 20%. Mais le manque structurel de logements, l’état lamentable des habitations et le cadre de vie dégradé et inhumain mériteraient l’effort de tous.
A Aix et en Pays d’Aix, l’inertie actuelle est coupable et prépare les pires ruptures, mettant ainsi en danger l’apparente et fragile cohésion sociale.
Les carences sont criantes et la puissance publique se doit d’agir pour répondre aux attentes.
Comme je l’ai indiqué sur mon blog, cela créerait en même temps de l’emploi, de la taxe professionnelle, de la richesse à partager et pourrait influer fortement pour faire baisser la pression foncière dont l’une des causes est la rareté.
Bien sûr Venelles l’emporte haut la main…
La loi fixe un minimum à réaliser mais n’empêche pas une ville de faire mieux et de construire assez pour loger sa population surtout dans une zone ou la demande est forte et les prix inaccessibles à beaucoup.
S’il est vrai que la situation a AIX n’est pas glorieuse , je constate néanmoins que le pourcentage de logements sociaux est de 17.3%.
Mais que dire alors des 2 à 3 % de logements sociaux à VENELLES!!!
Le retard est considérable , le besoin existe , la mixité doit être une réalité. Ce sera certainement un thème important des municipales .
Didier DESPREZ