Je tiens à remercier les 16 162 électrices et électeurs d’Aix et du Pays d’Aix qui dès le premier tour de l’élection législative m’ont apporté leur confiance. Avec près de 27% des voix, c’est le meilleur score…
Madame, Monsieur,
Je tiens à remercier les 16 162 électrices et électeurs d’Aix et du Pays d’Aix qui dès le premier tour de l’élection législative m’ont apporté leur confiance. Avec près de 27% des voix, c’est le meilleur score de premier tour obtenu par la gauche dans la 14ème circonscription depuis 1986.
Dimanche prochain vous aurez à choisir entre Maryse Joissains et moi pour vous représenter à l’Assemblée Nationale.
• Pensez-vous que l’on doive choisir un député en fonction de sa seule étiquette politique sans se soucier de son bilan, de ses compétences, de son éthique politique et démocratique ?
• Pensez-vous qu’une Assemblée National où ne siégeraient que des députés UMP soit réellement représentative de la diversité qui fait la richesse de notre Pays ?
• Pensez-vous qu’un député UMP de plus ou de moins change quelque chose à votre vie quotidienne ?
• Enfin, vis-à-vis de notre ville d’Aix et du Pays d’Aix, êtes-vous satisfaits de la manière dont la députée sortante gère notre présent et prépare notre avenir ?
Tout au long de cette campagne, avec ma suppléante Nathalie Gastaud, premier adjoint à Trets, j’ai rencontré nombre d’entre vous qui répondaient par la négative à toutes ces questions.
Une autre espérance est possible. Voilà pourquoi je vous lance un appel solennel :
• A tous ceux qui ne sont pas allés voter au premier tour parce que déçus de la défaite de Ségolène Royal, persuadés qu’il n’ avait plus d’espoir ;
• A tous les républicains et démocrates, épris de tolérance, présents au premier tour et rebutés par les méthodes populistes et démagogiques de la députée sortante ;
• Aux jeunes qui êtes l’avenir de notre pays, qui vous êtes sentis concernés par l’élection présidentielle, et qui devez l’être aussi par les enjeux de la législative ;
Je dis que nous pouvons gagner ! Oui, nous pouvons changer Aix et le Pays d’Aix ! Oui, en nous mobilisant tous, nous pouvons construire un autre avenir fondé sur nos valeurs d’humanisme et de solidarité.
Je compte sur vous,
Alexandre Medvedowsky
4 réponses à “Alexandre Medvedowsky, appel solennel”
La situation d’Alexandre est délicate sinon désespérée mais il a reçu le soutien de plusieurs de ses concurrents malheureux et, à défaut de l’emporter, il pourrait réaliser un bon score.
A Venelles la situation est sensiblement différente et ne voyant rien venir du côté de l’opposition, on peut raisonnablement penser que la droite l’emportera sans difficultés. Pour résumer les chances de changer de majorité sont faibles si l’opposition ne fait pas front commun, rapidement (avant les vacances) et si un leader non contestable ne prend pas la tête des opérations dans les semaines qui viennent.
Lors de la proclamation des résultats le 10/06 au soir dans la salle des fêtes de la Mairie, un spectateur légèrement déçu ( le mot est faible) par le résultat s’exclama: ” avec une liste ce sera difficile mais avec deux c’est carrément mission impossible “.
Une reflexion basique mais néanmoins pleine de bon sens et qui devrait faire réfléchir certains.
D DESPREZ
Probablement quelques leçons à en tirer pour les municipales du printemps de l’année prochaine à Venelles, non ?
L’union bien sûr et pas seulement de façade, un candidat… et un seul, pas trop de disputes publiques pour sa désignation, une campagne de terrain qui devrait commencer dès septembre sinon avant, l’utilisation de tous les moyens pour se faire connaître, accessoirement pour faire connaître son programme, mais sans oublier que les électeurs votent pour une personne plus que pour des projets ou des promesses, sans oublier non plus qu’un candidat est déjà en campagne depuis des mois et qu’il surfera certainement sur la vague bleue…
Qui a dit que la tâche était impossible ? désespérée ?
Non… c’est encore jouable mais il ne faut plus tarder.
A la veille des législatives 55% des électeurs ne savaient pas qui était leur député, ce chiffre atteignant 71% chez les moins de 35 ans, il est alors facile de comprendre que ces électeurs, quand ils ne se sont pas abstenus, se sont prononcés sur l’étiquette des candidats. Et, la victoire appelant la victoire, car les hommes sont ainsi fait qu’ils veulent voter pour qui va gagner, nous voilà à Schtoumpfland : du bleu à perte de vue. Certains s’en réjouissent, d’autres s’en affligent, les plus nombreux s’en accommodent.
Inutile de reprocher aux gagnants leur victoire, après tout les perdants sont responsables de leur défaite et il n’est pas sûr que le score des vainqueurs les arrangent plus que cela : en effet, pour gérer un tel mastodonte à l’Assemblée, il faudra un président de groupe à la fois aussi ferme que diplomate pour éviter les « couacs » qui font désordre et les envies d’indépendance de certains. Une machine élaborée pour gagner n’est pas forcément idéale pour gouverner.
Si l’on regarde un peu en arrière, il n’est pas interdit de penser que l’électeur est très sensible à l’ambiance environnante : les ralliements successifs avant, et, au fur et à mesure de la campagne des présidentielles ont joué un rôle indiscutable dans la victoire de N.Sarkozy. Celui-ci avait d’ailleurs bien cerné ce comportement de l’électeur, c’est pourquoi il s’est attaché à « régler » le problème des primaires avant qu’elles aient lieu : l’UMP l’a alors désigné comme candidat avec un score écrasant … sa victoire commençait à se dessiner. De l’autre côté, on a assisté à des primaires transparentes et démocratiques : du point de vue de l’éthique politique c’était, sans doute, très louable, mais électoralement parlant … D’autant plus que ce genre d’exercice laisse en général des traces : les petites phrases, sur les plateaux de télévision au soir de la présidentielle, sonnaient, si l’en était encore besoin, la défaite de la gauche aux législatives.
On a souvent dit, lors de la campagne des présidentielles : regardez comme les Français s’intéressent à la politique, l’audience des débats télévisés en est une preuve, preuve, c’est à voir, et si c’était un leurre (confirmé par le taux d’abstention aux législatives) ? On peut aussi considérer que loin de s’informer, notamment en ce qui concerne le débat entre les 2 tours, l’électeur cherchait à confirmer son vote en vérifiant que son candidat évitait la « grosse bourde ». Aucun des deux candidats n’ayant commis LA faute, les sondages d’après débat, qui auraient dû être équilibrés, ont donné vainqueur du débat le potentiel vainqueur de l’élection.
Au final, il apparaît que pour remporter une élection l’UNION est indispensable, car l’électeur prend tout départ en ordre dispersé pour désaccord, et considère que ceux qui s’y livrent, partent perdants, et, ne méritent donc pas sa voix.