Didier Desprez dans un commentaire écrit :
Pour relancer le débat, j’aimerais effectivement avoir l’avis des internautes (venellois surtout) sur le sujet car bien souvent et je l’ai encore entendu hier, pour certains, la première qualité d’un élu doit être son charisme et son caractère emblématique quitte à éclipser le reste. Sommes-nous donc condamnés à avoir des hommes politiques qui sont plus des ténors que des rassembleurs ?
Les commentaires sont là pour recueillir vos observations. Dites-nous ce que vous en pensez. Quelle(s) qualité(s) sont nécessaires, essentielles, pour se présenter, en candidat maire, aux prochaines élections municipales dans notre ville ? Faut-il être charismatique, être un ténor ?
11 réponses à “Dessinons notre futur maire…”
Le choix d’un maire est toujours emblématique et les qualités qu’il doit avoir sont sans doute celles qui ont été citées. Mais aujourd’hui la gestion d’une commune devient de plus en plus complexe, et le maire doit pouvoir s’appuyer sur une équipe compétente, et motivée, où les élus ne sont plus seulement « des bateleurs d’estrade, mais surtout des porteurs de projets, qui sachent s’engager avec conviction au service de la collectivité.
J’ai pour ma part la conviction que notre commune (comme la société toute entière) connait aujourd’hui une mutation profonde. Les problèmes d’aujourd’hui sont sans doute différentes de ceux d’hier : comment mieux prendre en compte l’environnement ? quel développement pour la commune ? comment mettre en place une véritable gouvernance urbaine ? comment mettre en place des solidarités ? comment mettre en oeuvre une politique des transports ? quelle est la place de notre commune dans la CPA. Il faudra sans doute aborder ces problèmes différemment, les vielles recettes et le traditionnel clivage droite gauche se paraissent plus d’actualité, il faudra sans doute inventer de nouvelles façons d’agir et de penser, avoir sans doute une approche plus globale de tous ces aspects de la vie de notre collectivité.
C’est à partir des ces interrogations que notre association AVEC questionnera les différents candidats et que nous déterminerons notre vote.
J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent les anciens de la REVE (ceux qui ont été éjectés comme des malapris)…
Ils ont créé une asso “citoyenne” qui devrait s’imposer au fil des semaines et qui va compter sur l’échiquier politique. La langue de bois risque peut-être d’avoir du mal à s’imposer.
M. Revy, Chaigne, Bontemps, Guillemot, etc. ==> donnez-nous votre opinion.
Tu as raison Didier de t’étonner d’avoir entendu que la première qualité d’un élu doit être son charisme. Il est des clichés difficile à détruire !
Dis leur à ceux qui tiennent ce langage qu’il est des individus charmeurs, séducteurs, doués pour donner d’eux l’image charsmatique que bien souvent ils ne méritent pas. Dis leur que le caractère emblématique ne doit pas éclipser l’intélligence politique d’un élu, sa capacité d’écoute de l’autre, son aptitude à l’humilité, son bon sens, sa volonté de servir en toute abnégation la collectivité. Dis leur que la compétence est un atout supplémentaire, à condition de ne pas l’utiliser à donner la priorité à ses ambitions avant l’intérêt collectif.
Ceux qui écrivent qu’un maire doit passer 10 heures par jour dans sa mairie , sont me semble-t-il en contradiction avec eux mêmes lorsqu’ils écrivent aussi que le maire doit être compétent et pour pouvoir consacrer 10 heures par jour à la mairie, ne pas exercer de profession ou d’autres mandats électifs. Les maires ont aussi besoin de gagner leur vie, et pour cela les revenus de maire ne suffisent pas . De plus s’ils sont compétents ils gagneraient mieux leur vie à exercer leur compétence dans un dispositif économique. Sinon il y a aussi la tentation de la gagner malhonnêtement en usant du pouvoir de maire !!!
Le maire doit donc être compétent ( l’intélligence est un facteur de compétence) et s’entourer aussi de gens compétents pour partager la tâche d’élu avec eux, mais il doit aussi pour cela s’assurer que ces gens soient animés des mêmes valeurs d’intégrité, de capacité d’écoute de volonté de servir la collectivité. Si l’édile a aussi de l’expérience d’élu c’est un plus .
Pour la compétence dans la gestion des affaires de la cité il faut aussi retenir que dans une mairie ces compétences existent chez les salariés territoriaux, de grande valeur pour certains et souvent plus dévoués au service des administrés que ne le prétendent certains esprits mal intentionnés. L’élu est là principalement pour déterminer les choix dans la gestion de la cité. S’il travaille en confiance avec ses collaborateurs professionnels, si il sait clairement expliquer ce qu’il attend de ces collaborateurs, tout se passe bien. C’est là le profil d’un bon maire .
Il est vrai que les tâches d’un maire sont écrasantes pour un homme seul mais beaucoup d’entre elles peuvent se partager. Il nous faut une équipe dont les membres se respectent et se font confiance, qui décident ensemble et agissent de concert.
Un maire compétent certes, mais avant tout quelqu’un qui sache mener une équipe, qui sache déléguer afin que le plus compétent intervienne, qui soit à l’écoute de la population et de ses coéquipiers, qui ait un réel souci de transparence dans tout ce qu’il entreprend.
Un bon maire ne se jauge pas au temps qu’il passe en mairie ou sur le marché, mais aux résultats. Après tout, les Venellois n’ont pas besoin de 29 élus qui leur serrent la main, il en suffit d’un seul. Chaque élu doit prendre sa place, un maire omniprésent et omniscient, qui truste tout, est-ce vraiment l’idéal ?
Le(a) futur(e) maire de Venelles fera un sérieux choix de vie.
Ou sa carrière professionnelle ou la mairie sera son vrai choix.
A ma connaissance, peu de gens sont capables de ce choix.
Certains existent, mais ils sont à la retraite et ne font pas l’unanimité, pour des raisons plus phantasmatiques que réelles… Nous ne sommes que des hommes avec notre partie de raison et d’émotion.
La solution ne viendra que d’une union raisonnée, au sens des propositions de Michel Pezet et de Michel Rocard : union large, de la Gauche au centre : localement, des éléments de la liste SAEZ, modérés avec Pierre MORBELLI et Serge BRIANCON.
L’idéal serait un MORBELLI tête de liste, qui toute proportion gardée, fasse le même chemin qu’un Michel VAUZELLE à Arles, qu’il remette la compétence au pouvoir.
Actuellement, il est le seul qui possède la connaissance du terrain des institutions territoriales, les autres ayant des connaissances dans les réunions discrètes des vendredi soir ou associations diverses, mais cela n’est plus du tout suffisant, la IIIème République date maintenant d’un autre siècle !
Vous avez oublié de citer notre célèbre adjoint à la culture dans un de ces grands jours. Il répondait en CM à la question de M.Serge Briançon :”Et pour vous, c’est quoi, la culture ?”.
Sa réponse, qui en d’autres lieux porterait vraiment à rire : “C’est aussi les boules et le pastis !!!!”. Ceci dit, tout le monde s’est esclaffé dans la salle, sans distinction.
Alors vraiment, plus jamais ça en conseil municipal, de grâce !!!!
Merci Gaby d’avoir brossé un portrait “rêvé” du prochain maire de Venelles. Ah, si seulement ce rêve se réalisait !
J’ajoute toutefois une chose.
C’est difficile d’être compétent en tout, mais alors il faut savoir s’entourer de personnes qualifiées, chacune dans leur domaine, et ne plus entendre ce que nous entendons au conseil municipal. C’est impératif.
Exemple : une perle de l’élue au développement durable, lorsque le sujet portait sur un bail de 55 ans concernant les bâtiments de la poste. L’opposition s’inquiétait de ce qu’il en resterait après.
Je cite Mme Ardevol :”mais qu’est-ce que ça peut faire, dans 55 ans, on sera tous morts !!!”.
Je vous laisse méditer là-dessus, comme le dit un certain Gustave Parking, venu nous faire rire à Venelles au temps de la culture libre…
Ne rêvez pas, mon cher Babar : vous n’aurez aucune réponse de la part de Saez. Celui-ci préfère se cacher derrière des blogs-trash, comme le monsieur courageux qu’il est.
Mais j’aimerais il est vrai avoir les avis des autres candidats ou tout au moins engagés :
a) qu’est-ce pour vous un maire ?
b) et pour les administrés, qu’est-ce qu’un maire ?
Car j’ai l’impression que selon le côté où l’on habite (simple administré ou engagé politique), l’image est différente.
Je ne suis qu’une simple administrée et voilà ce que je recherche comme maire pour mon village (homme ou femme) :
1°) la compétence (ras le bol de ces pauvres types qui n’y connaissent rien, mais viennent sans vergogne vous asséner des âneries tant aux CM que dans les réunions publiques) ==> je veux quelqu’un qui sache de quoi il parle. Et les sujets sont vastes : eau, urbanisme, environnement, ruralité, commerces, industrie, social, scolaire, comptabilité, marchés…
2°) pour savoir de quoi on parle : il faut être du village, donc pas de parachuté. Il faut connaitre les moindres sentiers du coin, en connaitre son histoire, de quelle manière ce quartier a évolué, en fonction de quoi, l’histoire des familles qui y ont vécu, etc.
3°) il ne faut pas être un timide, savoir aller au devant des gens. J’en connais des gens compétents au niveau gestion mais qui perdent tout moyen pour aller serrer les pognes et demander des nouvelles de la famille. Pire encore : qui trouvent qu’il n’y a aucun intérêt à le faire ! Et pourtant on ne peut travailler dans un village comme dans le nôtre que si l’on connait l’historique des anciens. Le gars qui snobe les “vrais gens”, c’est à dire ceux qui sont normaux, pas politisés, n’a rien compris au schmull !
4°) Il doit être absolument disponible : être maire n’est pas un hobby, un truc que l’on fait en plus de son travail normal juste après être allé chercher les gosses à l’école et avant de les déposer à la maison. Etre maire ce n’est pas signer des parapheurs, sans voir personne, sans discuter à fond les tenants et aboutissants des dossiers. Etre maire c’est au minimum 10 h par jour. Et être présent à pratiquement toutes les manifs du village, sans la ramener ni faire de discours politiques. Ras le bol du Saez qui vient nous sortir des vannes sur Ségolène lors de ses discours de mariage ou devant les classes des primaires.
5°) Il doit avoir un réseau relationnel efficace. Il n’y a pas de secret : le futur maire aura beau avoir le sourire le plus ultrabrite du coin, s’il ne connait personne à la Région, au Conseil Général, à la CPA et au-delà, il peut aller se rhabiller : il n’arrivera à rien, il n’existera pas.
6°) A moins d’être un courageux et un fonceur. D’avoir une vraie âme de gagnant. Pas pour lui : pour son village. Et son village, il faut qu’il le porte dans ses tripes et dans son coeur. Il faut qu’il pense Venelles, qu’il mange Venelles, qu’il vive Venelles.
7°) et surtout, pour un bon maire de Venelles il faut être quelqu’un de désintéressé. Laissez tomber celui qui se voit comme député ou, meilleur déguisement encore plus rigolo, comme préfet. Ces bouffons-là, nous on n’en veut pas.
Mais je me trompe peut-être… ???
Et puis, il y en a tellement à qui certains ont déjà promis les retours d’ascenseurs, n’est-ce pas ?
Moi, je peux parler sereinement : je n’attends rien du prochain maire. Ni meilleur poste pour moi et ma famille, ni honneur à la gomme.
Tout simplement un vrai village où mes enfants pourront grandir, s’épanouir et même y fonder leur famille.
Nous pouvons avoir des convictions sur les réalisations de nos maires (logement, culture, vie associative, ambiance municipale, notoriété de notre ville, …).
1) Mais, compte tenu de l’ambiance déplorable qui règne en ce moment, la première condition qui est une condition nécessaire, mais non suffisante est de ne pas avoir été maire.
2) Il devra être une femme ou un homme qui a déjà une expérience municipale et qui pourra faire état de son action.
3) Il saura s’entourer d’une équipe la plus ouverte possible, consciente des devoirs qu’elle a vis-à-vis de Venellois et qui sera proposée non seulement en fonction de sa participation à la vie associative mais aussi de son expérience professionnelle.
4) L’engagement dans un parti politique, s’il est un plus en terme de logistique doit être clair et transparent et en tout état de cause de pas faire oublier que l’on choisit avant tout une femme ou un homme pour administrer notre commune et non pas un parti politique.
Ce serait bien de savoir ce que pensent aussi les candidats potentiels de l’opposition, D. Desprez, E. Coursol, P. Morbelli, C. Bouillet, S. Briançon et ceux de la majorité, JP Saez, R. Chardon, etc.