À l’initiative de AVEC, trois Associations “citoyennes” de Venelles (Venelles Environnement et le CIQ de Venelles) se sont rencontrées le 18 juin, salle des Logissons, pour mieux se connaître et envisager les possibilités de synergies, d’actions communes. À lire le compte rendu, il semble bien que les résultats obtenus sont limités sinon inexistants. Un seul point fait consensus – la difficulté à travailler avec les élus à Venelles – et ce, quelle que soit leur famille politique !
8 réponses à “Réunion des associations “citoyennes””
Il y a peut-être aussi un malentendu à la base. Par exemple le CIQ de Venelles (d’autres associations aussi), dans sa présentation, dit : “Le CIQ est ouvert à tous, il est apolitique.” Selon le dictionnaire le mot apolitique, s’emploie pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas à la politique et/ou qui ne se mêle pas de politique.
Est-ce raisonnable de vouloir obtenir des résultats, changer la société, la ville, vouloir être écouté et ne pas faire de politique ? Parler, discuter, argumenter, convaincre les élus c’est de la politique… sans oublier qu’il faut aussi convaincre nos concitoyens et que le meilleur moyen d’influencer l’organisation de notre cité, c’est de voter et de bien voter et ça aussi c’est de la politique.
Je partage le point de vue de M. BOUILLET, c’est vrai que les relations avec les associations sont souvent difficiles, et leur attitude est souvent imprévisible, mais le monde associatif reste à mon sens un partenaire incontournable dans la vie locale. Les associations amènent du temps libre, de la proximité, des compétences, il faut sans doute organiser et cadrer la concertation avec elles, leur apprendre à dialoguer entre elles, et avec les élus, et les considérer aussi davantage comme des partenaires que comme des opposants.
Les commentaires sur le compte rendu de AVEC et plus particulièrement ceux évoquant les difficultés des relations avec les élus n’ont rien de surprenant. Le problème est récurrent, il l’était dans le passé, sous d’autres majorités, j’ai moi-même constaté et aussi regretté ce phénomène. Il y a plusieurs explications à cela : les élus de toute majorité n’aiment pas l’indépendance du monde associatif et souvent considèrent les associations comme étant des ?comités d’action? contre leur pouvoir dès lors que ces associations portent un jugement sur leurs choix, alors ils les évitent ou les combattent sauf pour certaines comme nous en connaissons aujourd’hui sur la commune, qui ont nettement marqué leur allégeance aux élus du pouvoir, ceux-là, au contraire, ont portes ouvertes chez ces élus et toutes leurs faveurs.
Il est vrai aussi que certaines associations parfois se constituent avec comme premier objectif de combattre les élus au pouvoir, nous l’avons vu aussi.
Enfin toujours pour commenter les difficultés de relations entre associations et élus et en particulier ceux de l’opposition, pourquoi ne pas aussi évoquer ce phénomène courant à mettre à l’actif des associations : la crainte d’être ?noyauté? ou d’être accusé comme tel par leurs adhérents qui fait qu’elles n’aiment pas beaucoup voir l’élu adhérer ou même s’immiscer dans leurs affaires. Il faut bien le reconnaître, il subsiste toujours cette mauvaise réputation de l’élu animé de mauvaises intentions.
Ces problèmes relationnels avec les associations sont malgré tout bien regrettables. Je pense que l’association est le premier foyer de citoyenneté, là où l’individu porte un intérêt aux décisions qui sont prises et qui le concerne. Je n’oublierai jamais que c’est dans le monde associatif que j’ai fait mes premiers pas dans l’action publique. Les associations à leur manière font de la politique… tout à fait honorablement. Alors je rejoins Didier Desprez quand il cite, pour approuver ses propos, J. REVY, sur ce que doit être le rôle des associations auprés du conseil municipal.
Je confirme l’interprétation de Daniel, les associations déclarent toujours avoir eu des difficultés dans leurs relations avec les différentes municipalités.
Il est probable que les associations évoquaient les élus de la majorité… la majorité actuelle mais aussi celles(s) d’avant 2001.
En tout cas depuis jeudi il cartonne le service culture, c est du non stop…
Il faut dire quand on vous donne les moyerns de travailler!!! c est pas trop dure.
Surpris d’apprendre qu’il est difficile de travailler avec les élus… d’opposition !!
Attention de ne pas faire l’amalgame entre les positions de quelques uns et la majorité de l’opposition.
Personnellement je n’ai jamais refusé le dialogue, bien au contraire, et je le réaffirme, je suis complètement en phase avec J. REVY lorsqu’il écrit :
“Pour notre part, nous souhaitons intervenir dans le débat des prochaines élections municipales. Nous estimons que le conseil municipal ne peut plus aujourd’hui, administrer seul une commune comme la notre, mais qu’il doit nécessairement construire des projets partagés dans lequel les habitants sont partie prenante. Les élus doivent devenir des animateurs, des médiateurs, ils ne doivent plus décider seuls.”
C’est ce type de gouvernance que je défendrai
D DESPREZ
Je suis moins pessimiste que Daniel, qui pense que la création d’une nouvelle association à Venelles peut effectivement poser des questions. Pourquoi ne pas avoir adhéré aux associations existantes ? Ne risque-t-on pas d’affaiblir le mouvement associatif ? La nouvelle association ne risque-t-elle pas « d’accaparer certains dossiers » ? Ces questions sont normales, mais je pense que dans la durée en travaillant ensemble, en échangeant nos points de vue, on construira progressivement entre associations des positions communes, et on renforcera en fin de compte le mouvement associatif.
C’est dans cet esprit que nous avons organisé cette rencontre, et que nous commençons à travailler.