Partant de là, j’ai donc conclu qu’il n’y a que deux solutions pour débloquer la situation :
* soit, tous les protagonistes des différends du passé se retirent et laissent émerger d’autres compétences, d’autres personnalités,
* soit ils s’entendent entre eux.

Dans un long commentaire, Évelyne Coursol s’explique, donne sa version de “la réunion de la rupture” et répond à Serge Briançon.

J’ai bien lu le compte-rendu et les déclarations de Serge Briançon. Mon ressenti est un peu différent :

  • 1 – Les deux réunions ne sont de l’initiative ni des uns seuls, ni des autres seuls, mais de personnes travaillant dans les deux équipes et qui souhaitent fortement que nous puissions nous retrouver pour le bien de notre Commune. C’est ce qui m’a effectivement fait réagir en disant à Serge qu’il était minable de vouloir laisser croire que l’initiative lui en revenait, à lui seul, où à son équipe seule. Je m’en excuse auprès de lui mais je crois qu’il n’est pas très important et intéressant de savoir qui a pris l’initiative. Ce qui est important c’est que nous écoutions ceux qui nous demandent de nous unir !
  • 2 – Je n’ai pas demandé tout à fait et seulement que Pierre Morbelli ait un rôle prépondérant. J’ai dit lors de la première réunion et lors de la seconde également, qu’il était difficile de demander à l’équipe de Venelles pour Vous d’exiger de Pierre qu’il s’en aille si dans l’autre équipe l’équivalent n’était pas fait car ce que l’un reproche à l’autre peut facilement être inversé selon le point de vue duquel on se place. Partant de là, j’ai donc conclu qu’il n’y a que deux solutions pour débloquer la situation :
    • soit, tous les protagonistes des différends du passé se retirent et laissent émerger d’autres compétences d’autres personnalités,
    • soit ils s’entendent entre eux.
  • 3 – Effectivement, mon nom a circulé au sein de notre équipe pour être en tête de liste lorsque nous avons réfléchi à cette question mais tous étaient présents, Didier compris, ce qui veut dire, et c’est dans ce sens que je l’ai déclaré lors de cette deuxième réunion :
    • A – il n’y a pas de compétition mais une réflexion qui de toute façon me paraît un peu prématurée
    • B – rien n’est donc arrêté d’autant plus si nous nous plaçons dans une logique d’union des deux équipes car alors, d’autres compétences peuvent émerger et rien ne doit être vérouillé.
  • 4 – Alors que la réunion s’était déroulée jusque là de façon constructive, j’ai en effet, eu une réaction très vive et épidermique car en réponse à une question de l’un des participants, une plaidoirie contre Pierre Morbelli absent a été engagée par Serge. Je ne participais pas aux équipes précédentes je ne peux donc juger qui à raison dans l’histoire mais j’ai été très déçue :
    • Que l’on attaque quelqu’un qui n’est pas présent
    • Et surtout j’ai vu dans cette longue tirade l’illustration du ridicule spectacle qui nous discréditerait devant nos concitoyens si nous étions incapables de regarder vers l’avenir et non constamment vers le passé, si nous étions incapables de nous détacher de polémiques stériles et de présenter un vrai débat d’idées !

En conclusion, je crois toujours qu’il faut travailler à d’autres rencontres : ce n’est pas parce que quelque chose est difficile qu’il ne faut pas continuer à s’y atteler. Ce n’est pas en deux réunions que la situation complexe peut être déverrouillée. Je crois que nous avons des axes de réflexion complètement communs et qu’il serait fort dommageable que nous soyons incapables de dépasser des considérations moins en prise avec l’intérêt général.

C’est à ce prix que nous pourrons unis, faire des propositions cohérentes, responsables et crédibles à la population.

Evelyne Coursol