À l’approche des élections, quelques rumeurs faisaient état de possibles dissensions au sein de la majorité… La photo montre clairement que ce n’est pas le cas, tous unis autour de monsieur le maire, sous l’égide (ou l’arbitrage) de Jean Claude Gaudin.
18/07/2007
Dîner avec Jean Pierre SAEZ, Maire de Venelles et son Conseil Municipal
Jean Claude GAUDIN attache une grande importance à recevoir régulièrement ses collègues, Maires des Bouches-du-Rhône.
Ce soir, Monsieur le Maire de Venelles, Jean Pierre SAEZ, ainsi que les membres de son Conseil Municipal sont conviés à un dîner de travail par le Sénateur Maire de Marseille.
Dans une ambiance conviviale et studieuse, les principaux dossiers de la commune sont examinés un à un.
Monsieur le Maire de Venelles évoque notamment le problème des déplacements à l’échelle métropolitaine ainsi que les difficultés à faire face à l’afflux de population généré par ITER.
En conclusion de cette rencontre appréciée de tous, Jean-Claude GAUDIN Vice Président du Sénat, rappelle le rôle et les missions de la haute assemblée, grand conseil des communes de France.
9 réponses à “La majorité municipale dîne chez JC Gaudin”
Je retiens cette belle et juste définition du candidat que je ne peux m’empêcher de répéter :
Candidat : celui qui accepte de mettre, pour une durée limitée, ses compétences au service d’une communauté afin d’oeuvrer au bien commun de celle-ci. Il est élu après que les électeurs aient manifesté par leur vote qu’ils lui reconnaissent les aptitudes requises pour mener les affaires de la communauté en leur nom. La mission, que l’élu accepte, requiert une abnégation infinie, et, lui interdit la recherche de tout avantage personnel direct ou indirect.
Si on trouve un tel candidat alors peut être réconciliera-t-on le citoyen et l’homme politique .
“Abnégation infinie”, pas “d’avantage personnel direct ou indirect”.
Eh, on atterrit ! On est à Venelles ici ! (——…….)
La politique conçue par les Grecs en tant que science d’imaginer le régime idéal était un art noble, que la pratique actuelle a, trop souvent, dévoyé en manoeuvres politiciennes diverses et variées, au point d’en occulter la grandeur originelle, et, de devenir un repoussoir pour de nombreux citoyens. On en arrive alors à un non-sens extrême : des candidats à la conduite des affaires de la cité se targuent d’apolitisme, qui n’est autre que le refus de prendre part à ces mêmes affaires !
Candidat : celui qui accepte de mettre, pour une durée limitée, ses compétences au service d’une communauté afin d’oeuvrer au bien commun de celle-ci. Il est élu après que les électeurs aient manifesté par leur vote qu’ils lui reconnaissent les aptitudes requises pour mener les affaires de la communauté en leur nom. La mission, que l’élu accepte, requiert une abnégation infinie, et, lui interdit la recherche de tout avantage personnel direct ou indirect.
Il n’est pas interdit de rêver !
Apolitique, nombreux sont ceux qui prétendent l’être !
Pour ceux qui ont vocation à s’occuper des affaires de la ville, les élus par exemple, cela me paraît impossible. Il vaudrait mieux se dire indépendant des partis, ce qui serait, je le crois, plus juste.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/politique
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/apolitique
POLITIQUE1, adj. et subst.
I.? Adjectif
A.? Relatif à l’État.
1. Vx. Qui a rapport à la société organisée. Il les a vues [les âmes des justes], formant, de leurs splendeurs groupées ensemble, ces mots écrits en lettres de feu, comme la loi fondamentale des cités politiques : Diligite justitiam, qui judicatis terram (Ozanam, Philos. Dante, 1838, p. 183) :
1. … l’information a pour nature et pour objet de faire participer l’individu à la vie sociale par la connaissance, afin de lui permettre d’y participer de manière plus lucide et plus consciente par l’action : à cet égard, elle est essentiellement « politique », au sens plein du mot ? l’homme est un « animal politique » ? que son contenu soit politique stricto sensu, économique, religieux, scientifique, etc…, ou purement « événementiel » (faits « divers » de tous ordres).
Salleron, Comment informer, 1965, p. 10.
La politique nous a habitué à ces photos d’unité de façade; La dernière campagne pésidentielle en est un bel exemple : du congrès d’investiture de l’ump où Alliot marie et villepin étaient venus “soutenir” sarkosy… au meeting du ps à paris où fabius, hollande, dsk, royal, delanoé…. posaient pour la photo….
Alors pas de quoi s’émouvoir…
Pour répondre à Paul : je ne vois pas comment des personnes peuvent être “apolitiques” dès lors qu’elles occupent une fonction d’élus.
La politique, c’est s’interesser à la vie de la cité… C’est la définition même du mot.
Par extension, on pourrait d’ailleurs dire que l’équipe actuelle est très très “apolitique”.
Venelles n’a pas besoin d’élus, à part certains, qui ne souhaite obtenir que des avantages personnels ou profiter de leur position pour cacher certaines choses.Venelles a besoin d’hommes et de femmes apolitiques de toutes les sensibilités, mais désireux de travailler ensemble sans afficher comme le font trop nos conseillers leurs appartenances.Il existe dans les différents sensibilités des hommes et des femmes qui pouraient se rassembler pour travailler dans l’intérêt de notre ville.Reste la question principale autour de quel leader! Allons, un peu de courage, pas de langue de bois,arrêter de nous parler de PS, D’UMP de PC ou de tout autre parti politique.Rassemblez vous laissez vos ambitions personnelles et construisons une équipe qui regardera dans l’intérêt de notre ville.
Une équipe responsable de ses choix et coupable de son bilan.
Il n’est pas inutile de rappeler que cette équipe de 15 élus en comptait 22 au jour de son élection. En effet au bout de 3 ans de mandat, 9 de ces élus, lassés des promesses non tenues, des choix incohérents, et de l’incapacité chronique du maire à mener une équipe et à travailler avec elle, ont décidé de ne plus apporter leur soutien à une conduite des affaires néfaste pour la commune : le maire perdait alors, du même coup, la moitié de ses adjoints et sa majorité. Une nouvelle majorité, pour le plus grand bénéfice des Venellois, aurait, alors, pu voir le jour si les 12 restants autour du maire avaient estimé qu’il en allait de l’avenir de la commune, il n’en a rien été, c’est donc qu’ils ont été convaincus que le maire actuel était la solution optimale pour Venelles. Librement, ils ont fait ce choix : le bilan et tout ce qui en découle n’est donc pas celui d’un maire mais celui d’une équipe qui a choisi de soutenir son maire contre vents et marées, alors qu’il lui était donné de changer le cours des choses, à plusieurs reprises.
Moins de 2 mois après avoir perdu sa majorité, le maire la recouvrait : 2 des dissidents (messieurs Chardon et Quaranta) faisant l’appoint qui lui manquait, pourtant, le premier, particulièrement en pointe dans la dissidence, s’était illustré en lisant un communiqué en Conseil Municipal fustigeant l’incompétence du maire.
Alors 2 alternatives : – ou Mr Chardon était sincère lorsqu’il lût ce communiqué et alors ce n’est pas l’intérêt des Venellois mais le sien propre qui a présidé à sa volte-face,
-ou il ne croyait pas un mot de ce qu’il disait, mais, la sévérité du réquisitoire déclamé rendait impossible une recomposition de la majorité, le terrain était donc déblayé pour obtenir le poste d’adjoint auquel il aspirait. L’immense modestie de l’élu s’accommodait, il est vrai, fort mal de son simple statut de conseiller municipal, que ne l’a-t-on entendu soupirer au motif qu’il était « à la cave », oubliant que c’est à cet endroit que se trouvent les fondations alors qu’au faîte trône … la girouette. Dans ce cas il ne s’agirait que de petit calcul politicien où l’intérêt de la commune serait passé par pertes et profits.
Le ralliement du nouvel adjoint aux finances étant effectif, il ne restait plus à celui-ci que de trouver l’élu dissident particulièrement sensible à l’attrait d’une écharpe tricolore, 5 minutes suffirent.
A l’évidence, ces élus, réunis autour du maire, ont choisi, à plusieurs reprises, de soutenir toutes ses actions, certains ont pu être convaincus de leur bien-fondé d’autres ont, peut-être, eu du mal à faire la part des choses entre les relations personnelles et les fonctions électives. En effet, une équipe municipale rassemble des compétences portées par des élus respectueux les uns des autres et le respect c’est aussi savoir dire « non, là je pense que vous avez tort », c’est aussi savoir écouter et entendre, c’est aussi peser les arguments avec la même balance et avoir la sagesse de considérer qu’une idée, un argument qui va à l’encontre du vôtre n’est pas une attaque personnelle mais une piste pour œuvrer dans l’intérêt général.
Une équipe municipale n’est pas une bande de copains, c’est une réunion d’élus compétents, responsables et comptables de leur bilan, ayant pour unique objectif l’intérêt de la commune.
Ne nous fions pas aux apparences! Une photo, même si toute la famille est réunie (presque) n’est pas un gage de l’harmonie parfaite. Alors peut-être que ces rumeurs … ne sont pas totalement infondées. Peut-être que le chef est venu mettre de l’ordre dans la maison. Il a du travail !
Pourquoi un dîner avec JC Gaudin, à quel titre ? Celui de patron de l’UMP, de maire de Marseille ou de président de la communauté ? Pourquoi pas avec Maryse, les soucis de Venelles ne sont-ils pas ceux de la CPA ? Est-il allé se plaindre de ne pas recevoir de subventions du CG13 ?