Ai-je écrit “que Pierre MORBELLI était le diviseur de l’opposition” comme le prétend Prosper Ducatel ? Je ne m’en souviens pas même si, sincèrement, je me pose la question. Mais est-ce la seule question ?
Comme de nombreux venellois je m’interroge. L’opposition est divisée, c’est certain et ça ne date pas d’hier mais, fait nouveau, on peut penser que c’est aussi le cas de la section PS. Sinon pourquoi ce vote sans lendemain ? Pourquoi ces rencontres avec le secrétaire de la fédération ? Pourquoi ces atermoiements alors que le temps presse ?
Qu’est-ce qui fait que l’opposition se déchire alors qu’il n’y a pas de divergences profondes dans la façon d’imaginer l’avenir de notre ville ? qu’elle a quasiment toujours voté de la même façon les délibérations du conseil et que les discours entendus variaient quelquefois sur la forme, jamais sur le fond ? pourquoi le PS n’arrive-t-il pas à désigner une tête de liste ? pourquoi doit-il clamer l’union des trois candidats potentiels alors que, tous, nous savons que ce n’est pas la réalité ?
Il faut en convenir, si ce n’est pas une affaire de programme, de projet, alors il ne peut s’agir que de rivalités, de caractères incompatibles, de rancunes tenaces, d’ambitions personnelles, de lutte pour le pouvoir…
A défaut d’être dans le secret des Dieux et de savoir ce qui se passe réellement au sein du PS, je dirais que Pierre Morbelli, s’il n’est pas la seule cause de la division, en est un des responsables… et que celui qui mettra l’opposition en situation de se rassembler, quand bien même ce serait au prix de son effacement, celui-là en sortira grandi.
Une réponse à “Quelle est la vraie question ?”
Et pendant ce temps-là “Venelles Proximité”, l’outil de campagne du maire sortant, se met en ordre de marche, cornaqué par un Chardon au mieux de sa forme. Les rotatives ont déjà sorti les cartons d’invitations aux réunions de lancements de campagne.
Il sera bientôt inutile de venir nous chanter “Venelles, Venelles …” la main sur le coeur, notre commune n’est pour les candidats (possibles, réels ou révés) qu’un instrument au service de leurs intérêts personnels. Dommage ! Il y avait parmi les administrés (vous savez ceux qui votent) quelques doux idéalistes qui auront, les 9 et 16 mars, une furieuse envie de respirer l’air pur, loin très loin d’ici.