Philippe Tabarot (Cannes) et Michel Pezet (Aix) :
– Les grands partis politiques peuvent-ils tout écraser ?
– Un parti pour quoi faire ?
– Villes de droite ou de gauche cela a-t-il encore une signification ?
Philippe Tabarot (Cannes) et Michel Pezet (Aix) :
– Les grands partis politiques peuvent-ils tout écraser ?
– Un parti pour quoi faire ?
– Villes de droite ou de gauche cela a-t-il encore une signification ?
7 réponses à “France 3 Méditerranée : Michel Pezet”
A mémories … et tout ce qui suit
Tout à fait d’accord pour dire que les partis, lieux de débats et des échanges d’idées sont les premiers garants de la démocratie. L’enseignement dans les universités et à science Po n’a rien à changer sur cette notion citoyenne. Défendons donc l’existence des partis politiques, et surtout défendons la multiplicité des partis.
Sans avoir poursuivi des études avancées en université ou à science Po, mais en simple autodidacte formé sur le tas de la politique, j’ai aussi découvert il y a longtemps par l’engagement dans un parti alors nouvellement créé tout ce qu’il pouvait apporter à l’individu en richesse intellectuelle de la pensée dans le débat et les échanges d’idées. Rien ne pourra remplacer ces lieux “bouillons de culture de la citoyenneté” !
Pourtant, lorsque le débat n’est plus dans un parti, lorsque les échanges ne deviennent que de l’inculcations d’idées toutes préparées par quelques gourous politiques dont la première motivation est de rallier à leur cause et surtout à leur service le plus grand nombre d’adeptes envoûtés pour assurer leur prise ou exercice du pouvoir, alors le parti dégénère.
Lorsque la réflexion individuelle est inhibée, lorsque le militant devient “petit soldat” d’un leader qui se veut charismatique, nous ne sommes plus dans un parti politique mais dans une sorte d’armée!
Seule peut rétablir la raison d’être du parti telle qu’enseigné dans les universités et à science Po, une régénération périodique de ce parti sclérosé par le temps et la routine qu’imposent des cadres accrochés à leur perchoir.
Ne nous y trompons pas, les deux plus grands partis qui aujourd’hui occupent l’espace politique de la nation en sont au même niveau critiquable sur cette vision des choses. Tous deux ont besoin de régénération.
Alors pourquoi s’étonner que des individus intellectuellement motivés par la gestion de la cité fassent de la politique et affichent leur valeur hors des partis ? Ce peut être le début de la régénération attendue
memories the sound of my music dit : Mon cher DD vous posez toujours des questions au bord de la naïveté et du foutage de m.
Non ces questions ne sont pas de moi (je le regrette) mais celles d’Hugues Girard qui en avait fait le fil conducteur de son émission.
Mon cher DD vous posez toujours des questions au bord de la naïveté et du foutage de m.
Simple citoyen, que je suis, je répondrai à la première question : non, bien sùr qu’il ne peuvent pas tout écraser, mais le veulent-ils seulement ?
Deuxième question : dans les universités et à science po, il est enseigné, que les partis politiques sont une des garanties de la démocratie, prévus pour le débat et les échanges d’idées.
Villes de droite, villes de gauche : toute une philosophie.
Sur Venelles, lorsqu’on n’est pas primo arrivant, il est facile de “goûter” la différence entre les deux !
C’est assez facile à Aix en Provence, également.
Après viennent les personnalités des élus…
A vos questions, est lié le phénomène de mode, où il est de bon ton de critiquer les partis, on peut aussi critiquer la démocratie, le pire de tous les systèmes à l’exception des autres, d’après Churchill !
On peut essayer de les investir, ces partis, comme l’ont essayé des opportunistes locaux, en leur temps, nous en avons constaté le résultat : par brillant !
On peut proposer d’autres formules, qui tournent au groupuscule, puis au groupe, puis à la formation et enfin aboutissent à un parti : regardez les Verts, ils essayent, ne veulent pas franchir le pas, bloqués qu’ils sont par leurs réflexes d’anciens “gauchos”, donc restent dans les choux.
On peut aussi faire tomber les marquisats en limitant le nombre et la durée des mandats. Chaban Delmas à Bordeaux, Frèche à Montpellier ont transformé la place en rente. Vauzelle, sur Marseille prend le même chemin : président de Région, député, conseiller municipal… Mais socialiste, toujours !
7 millions de gens vivants proche ou en dessous des seuils de pauvreté, dans notre beau pays…
Haro sur le baudet ! (Avec une cagoule, pour ne pas être reconnu)
J’assume mes propos et je les complète en précisant, qu’il est ridicule de vouloir construire coûte que coûte, alors que les infrastructures n’existent pas encore.
Actuellement, vous voulez construire, sur la commune, quand les stations d’épuration existantes sont quasi obsolètes, que la gare est fermée, que les transports CPA sont au minimum “perfectibles”, les transports inter quartiers à inventer, vous voulez donc, encore augmenter la pollution…
Le logement social étant prévu pour des gens à revenus modérés, vous ne rendrez pas service aux bénéficiaires dans les conditions actuelles, vous leur compliquerez la vie. Ce n’est pas le but recherché.
Le deuxième aspect étant la région touristique dans laquelle nous vivons.
Je vous rappelle, qu’il a été question d’inscription du site de la Sainte Victoire au patrimoine de l’humanité.
On ne pourra pas construire n’importe quoi, sans scier la branche touristique, qui nous rapporte, quand la branche industrielle, sous traitée par les “biens gagnants”, part à la Chine lointaine : rentabilité, profit !
A faire des procès d’intention, qu’ils soient justifiés et beaucoup moins tirés par les cheveux !!!
Pour conclure, je vous rappelle, que le sujet est Michel PEZET.
Cet homme a été politiquement assassiné en son temps, par d’autres bien pensants. Il semble aujourd’hui, renaître de ses cendres.
Son niveau, national, l’a préservé de l’oubli.
Comme Michel ROCARD, il est homme de raison, de pragmatisme, non pas d’émotion fugace…
Allez lire le commentaire de notre camarade Dominique Tournié sur le blog de Didier Deprez concernant le logement social.
Ca vaut son petit pesant d’or.
Pierre, tu dois être furieux te connaissant !!!
A Venelles nous aurons deux listes à gauche, une sans étiquette la deuxième sans logo !!!
Interessant d’entendre parler de cuisine politique par ceux qui la font, j’ai appris plein de choses. Surpris aussi par Pezet, que je n’avais jamais vu en débat. Ce type à vraiment de l’envergure.