Il y a quelques semaines c’était la place qui manquait, cette fois c’était le chauffage. Bien que près d’un radiateur, il ne m’a fallu que quelques minutes pour remettre mon manteau et quand j’ai quitté la salle passé 21h30 j’étais frigorifié. Les Venellois qui veulent voir travailler les élus sont les bienvenus mais à leurs risques et périls.
Un petit conseil qui ne restera pas dans les mémoires ! 18 conseillers, un peu moins de spectateurs. Les élus n’ont pas la tête aux affaires, à cause de Noël peut-être, plus sûrement en raison des élections qui approchent. Les deux camps sont en campagne électorale et leurs interventions reflètent, à mon avis, ces préoccupations. Il faut se démarquer des concurrents, de tous les concurrents. Même dans la majorité, certains bougeaient plus que d’habitude et faisaient la claque, bruyamment, sans finesse… comme pour se faire remarquer du chef… et mériter leur place sur la prochaine liste ! Dans l’opposition aussi la concurrence joue. Les déclarations de Serge Briançon, trop très “agressif” étaient chaque fois reprises, doublées par Pierre Morbelli ; Évelyne Coursol et Didier Desprez restaient en retrait, intervenant peu. En face Jean-Pierre Saez jouait de cette rivalité en ménageant, en flattant quelquefois EC, DD et PM, réservant ses piques les plus acérées à Serge Briançon et Claude Bouillet.
Morceaux choisis :
Après la première déclaration de SB le maire s’énerve un peu, ce sera la seule fois. Il sera beaucoup plus tranquille ensuite, jouant tranquillement son jeu, flattant les uns, provoquant les autres.
– j’en ai rien à faire
– vous serez déclaré responsable
– plus responsable que la personne qui assume (référence à PM)
– dans peu de temps au procès
– faux documents comptables (à CB)
Après le vote de la première délibération, M. Babuleaud qu’on entend rarement habituellement, “avertit” (menace ?) PM et SB qui ont voté contre et abstention.
Évoquant le Venelles de l’environnement, JPS ne tarit pas d’éloges sur les fonctionnaires qui ont permis la réalisation de cet évènement, leur rend un hommage appuyé… le site internet fonctionne toujours, il est enrichi quotidiennement. Il donne alors rendez-vous deuxième quinzaine de janvier pour une commission mixte avec les élus et tous les participants.
À la suite de JPS, tous parlent d’humilité !!!
JPS nous dit “qu’il déjeune régulièrement dans les écoles“… ce qui n’était pas le cas en 2006 quand le conseil discutait de la restauration collective.
JPS nous rappelle que l’Abbé Sieyès a dit que “gouverner c’est prévoir“. Pas de chance malgré mes recherches je n’ai pas retrouvé la citation chez le bon abbé mais chez Émile de Girardin.
JPS toujours “les seules batailles qu’on perd (à coup sûr) sont celles qu’on ne livre pas“.
EC “les chasseurs sont écologistes“. Cela m’a rappelé, il y a quelques années, des chasseurs rencontrés dans la colline creusant une mare pour les animaux. Nous les saluons et commençons la discussion. Quelques minutes plus tard je repartais convaincu. Depuis toutes les mares sont à l’abandon. Les chasseurs sont-ils toujours écologistes ?
DD à Robert Chardon : “Robert tu t’enfonces“. Il n’a pas exploité son avantage et Robert s’en est sorti la tête haute.
JPS à PM : “Vous n’allez pas nous reprocher d’avoir de la chance“.
JPS à l’opposition : “Ne vous inquiétez pas, on va vous empêcher de le réaliser, on sera là en avril 2008“.
JPS à l’opposition : “les fonctionnaires ne sont pas vos laquais“.
Lydie Ardevol à SB : “vous êtes procédurier”.
JPS martèle : “Vous faisiez la culture de consommation, nous faisons la culture de partage. C’est affligeant“.
SB : “Vous avez assassiné la culture par idéologie“.
Lire aussi ce commentaire chez Didier Desprez
Dernier BP de cette mandature : hurlements et vociférations étaient au rendez-vous, entrecoupés d’instants plus calmes où l’adjoint aux finances nous laissait entrevoir le long chemin qui lui restait à parcourir pour être un « pro » des finances publiques, à moins que ce ne soit des finances tout court.
14 réponses à “Conseil du 18 décembre”
Votre choix est bien dommage “Non merci sans façon” et “L’art d’accommoder les chiffres” (une personne que je crois bien avoir identifiée), votre démonstration pleine de bon sens démontre une compétence qui serait bien utile dans notre collectivité tant en manque sur ce plan là aujourd’hui dans l’équipe dirigeante à Venelles. Elle démontre aussi que la gestion des affaires publiques ne vous est pas indifférente mais ça je le savais.
Quant à l’expérience que vous nous dites ne pas avoir, il n’est pas certain que vous ne l’ayez pas et puis pour l’acquérir il faut bien un jour commencer à pratiquer. Au départ l’intelligence suffit.
Il en est un qui ne me démentira pas c’est Didier Desprez dont la compétence est incontestable, il l’a acquise aussi par la pratique sur deux mandats municipaux.
Didier: Ton commentaire n’est pas très sympa. quand tu écris Madame la candidate et “Messieurs” les candidats. Les candidats ne sont pas que les têtes de liste mais aussi je veux le croire des équipes… Avec des dames.
La proposition que fait Didier Desprez implique 2 conditions:
-être candidat sur une liste aux prochaines élections, or, j’ai fait, une fois pour toutes, le choix inverse il ya plusieurs années.
-l’expérience de la pratique est indispensable pour assumer la responsabilité de la fonction, et je ne l’ai pas.
Merci à didier desprez pour ce petit trait d’humour.
Remarquable!! je n’aurais pas mieux dit!
Madame la candidate, Messieurs les candidats, je crois que ‘l’art d’accomoder les chiffres’ ferait un ou une excellent(e) adjoint(e) aux finances.
didier DESPREZ
Monsieur Chardon, la question n’est pas tant de savoir si vous savez ce qu’est un emprunt d’équilibre, que d’apprécier l’utilisation que vous en faites.
Vous dites, fort justement, qu’un emprunt d’équilibre permet de pallier les impondérables relatifs aux prévisions dépenses/recettes pour l’année à venir. Cet emprunt d’équilibre ne joue (ou ne devrait jouer) qu’à la marge, or, depuis des années, le BP de la Commune est présenté au vote des élus avec un montant d’emprunts très important que vous justifiez en disant que c’est un emprunt d’équilibre, et là ça ne va plus. Lors du DOB, l’équipe en place présente au CM ses orientations pour l’année à venir (politique salariale, d’investissement….) et le BP en est la traduction chiffrée (du moins c’est ce que les textes prévoient), mais lorsque l’emprunt inscrit dans le BP est qualifié « d’emprunt d’équilibre » ce n’est plus aux marges que l’on joue mais sur le contenu même des orientations.
Vous présenté un BP que vous savez ne pas correspondre à la réalité de ce que vous accomplirez, les chiffres que vous présentez ne peuvent plus être réputés sincères et véritables, et vous demandez aux élus d’approuver un budget dont le contenu est inconnu. A quoi cela sert-il de discuter sur du virtuel ou de voter des prévisions qui ne reposent sur rien ? A se mettre en conformité apparente avec les textes et à permettre au maire, qui a les délégations les plus étendues, de choisir dans un panel de possibilités ce qu’il désire voir accomplir. Peut-on encore parler de fonctionnement démocratique ?
En ce qui concerne la discussion sur les 700 000€ ou les 350 000€, vous la qualifiez de purement technique, c’est votre façon de voir les choses, on peut aussi considérer qu’elle pose question sur la cohérence des documents présentés et le degré de sincérité qui y préside. Il est tentant en année d’élections de « pousser » les emprunts aux 2 extrémités (fin d’année précédente, début de la suivante) encore faut-il que cela soit réel et cohérent : si l’emprunt ne figure pas au compte administratif 2006 (document de clôture des comptes), il faut bien l’inscrire sur 2007, mais vous justifiez la non prise en compte de ces 700 000€ en disant que les travaux qu’ils finançaient ont été réalisés en 2006, ce qui est limite-limite au regard de la sincérité des comptes. Là où vous vous enfoncez c’est quand D.Desprez vous interpelle sur les 350 000€, que vous présentez comme étant l’unique emprunt sur 2007, mais qu’il faudrait ajouter aux 700 000€, vous rejetez la proposition en arguant que certes les travaux sont sur 2007 mais leur paiement sera effectué sur 2008 : vous ne pouvez à la fois soutenir que les travaux 2006 payés en 2007 sont pris en compte sur 2006 et que ceux de 2007 payés en 2008 le sont sur 2008. Précision supplémentaire les recettes escomptées (180 000€ de la RN96…) en 2007 mais qui rentreront dans les caisses en 2008 ou après, figurent sur le budget 2007.
Madame la candidate, messieurs les candidats n’oubliez pas qu’une élection repose sur la confiance que les électeurs vous accorderont.
Veuillez m’excuser, je ne voulais froisser personne… mais dans un conseil plutôt tristounet, l’expression “Robert tu t’enfonces“ en avait fait sourire plus d’un, habituellement, Didier Desprez ne s’exprimant pas ainsi. Même si ce n’est qu’un détail il me semblait que les budgets devaient suivre des règles strictes. Alors qui a raison ? Restons-en là, c’est de peu d’importance.
Bonsoir,
Le problème n’étant pas de savoir si je m’enfoncais ou si Didier devait profiter de cet avantage, je fournis ci-après quelques informations techniques sur la pratique opérationnelle des finances communales
1- en début d’année est préparé un BP, budget primitif, qui n’est basé que sur des hypothèses et des objectifs. Pour simplifier, l’excedent de la section de fonctionnement permet de rembourser le capital de la dette et une partie des investissements prévus pour l’année. Le reste des investissement fait l’objet d’un emprunt. A ce stade, les chiffres étant prévisionnels, l’emprunt inscrit est dit “d’équilibre” puisque son seul role est d’équilibrer la section d’investissement et ne peut représenter ce que sera le véritable emprunt en fin d’année
2- Lors du vote du BS, budget supplémentaire, à mi année les chiffres s’affinent et il est possible de corriger cet emprunt d’équilibre, d’autant qu’à ce moment là les resultats de l’année précédente après le vote du compte administratif, peuvent être reportés et viennent réduire d’autant les besoins pour l’année en cours.
3- Arrive la fin d’année où les chiffres se précisent et où il est possible de définir le montant effectivement nécessaire de l’emprunt (ou le complément d’emprunt, si des emprunts ont été nécessaires en cours d’année pour repondre aux besoins de trésorerie)
Revenons à cette fin d’année 2007 où un ensemble de réalisations ont été conduites et où les échéances de paiement ne nous ont pas conduit à des besoins de trésorerie avant janvier 2008.
Il apparait un besoin d’emprunt de 350 000 euros. Pourquoi faire : pour payer les investissements réalisés en 2007 (tout comme l’emprunt de 700 000 € fait début 2007 a servi à payer les investissements réalisés en 2006). Est ce à imputer sur le budget 2007 ou sur le budget 2008 ? Est ce que cela aurait changé grand chose de réaliser cet emprunt le 31/12/07 ou le 01/01/08 ? Sans doute pas. Dans tous les cas, cet emprunt de 350000 € se retrouvera dans les restes à réaliser qui seront pris en compte lors du vote du BS 2008.
La remarque de Didier était donc de pure forme technique mais ne méritait sans doute pas de tels développements.
Esperant vous avoir éclairé sans m’être enfoncé.
Bien sincèrement
Robert Chardon
Un message à Didier: n’éfface pas l’enregistrement de la séance de ce conseil. Certains passages pourraient servir
Merci DD de ce compte rendu qu’on ne peut pas qualifier de complaisant pour l’une ou l’autre des parties.
Pour tout vous dire, je l’ai archivé et imprimé. Cela pourra me servir.
Svp gardez le en archive, ne l’envoyez pas à la corbeille.
Cela confirme que les allusions perfides et mensongères qui nous ont été adressées Par JPS étaient perçues sans ambiguïté quant à leurs destinataires, par le public présent: Il s’agissait bien de Serge Briançon (SB dans votre C.R.) et moi-même (CB dans votre C.R.).
Appuyé de son doigt accusateur, il nous a déclarés plus responsables que la personne qui assume. Cela n’est encore pas trop grave, restant dans une généralité qui ne veut pas dire grand-chose.
Par contre il est à mon sens une accusation bien plus grave c’est celle où il évoque à mon sujet « de faux documents comptables ». Ce n’est pas la première foi qu’il émet en public cette accusation. Même si je n’ai rien à me reprocher, je ne supporterai pas plus longtemps ces accusations diffamatoires qui jettent le discrédit sur mon intégrité.
Il aurait eu effectivement du mal à s’expliquer parce qu’il était dans l’erreur et dans la manipulation.
Reprenons par le commencement, c’est à dire la délibération n°10 que je reprends ici :
“..considérant qu’un emprunt de 350 000€ suffit à équilibrer le budget de la commune pour l’exercice 2007.”
Le texte est clair et sans ambiguité pour équilibrer le budget 2007, Mr CHARDON annonce ainsi que seul un emprunt de 350 000€ aura été nécessaire.
Ce qui est totalement faux pour deux raisons :
1) En janvier 2007, un emprunt de 700 000€ a été contractualisé et est rentré dans les caisses,
2) Nous apprenons en séance que , finalement contrairement à ce qui est dit dans la délibération , cet emprunt de 350 000€ ne rentrera qu’en 2008 et donc affectera le budget 2008.
En conclusion et pour résumer, au compte administratif 2007 qui est en sorte le bilan des entrées/sorties de la commune pour l’année 2007, n’apparaîtra qu’un seul emprunt, celui de 700000€.
Il eut été donc plus juste de dire :
“..considérant qu’un emprunt de 700000€ suffit à équilibrer le budget de la commune pour l’exercice 2007.”
Mais bien sûr,c’était un peu moins glorieux .
Non pas du tout, j’apprécie la mesure de vos propos et je ne suis pas de ceux qui viennent pour voir les conseillers se déchirer et s’invectiver. Par contre je crois que nous aurions été quelques uns à apprécier un peu plus de mordant afin que M. Chardon s’explique. Sur ce sujet, les emprunts d’équilibre je crois, nous ne savons toujours pas s’il fallait compter 350 ou 750 mille euros et sur quelle année ? Même si nous ne comprenons pas forcément les subtilités techniques du budget, surtout que nous n’avons pas les documents en main, nous pouvons apprécier les erreurs de cette nature.
Mon cher DD, vous écrivez: DD à Robert Chardon: “Robert tu t’enfonces“. Il n’a pas exploité son avantage et Robert s’en est sorti la tête haute.
Fallait-il que je traite Robert CHARDON d’incompétent,pis encore de manipulateur ou les deux à la fois pour sortir la tête haute de ce débat technique qui finalement ne devait pas beaucoup intéresser l’auditoire ?
Vous pouvez chez Didier Desprez lire le compte rendu du conseil et écouter son enregistrement.
http://didierdesprez.free.fr/?p=214
Sue le site de D. Desprez le budget de la culture
http://didierdesprez.free.fr/documents_site/CM/La_culture_Venelles_2008.pdf
Deux générations séparent Emile de Girardin, père de la presse moderne, de l’abbé Sieyes, dont la célèbre phrase : “Qu’est-ce que Le Tiers-Etat ?” Tout “Qu’a-t-il été ?” Rien, fut toujours d’actualité sous le mandat du citoyen Saez.