Évelyne COURSOL et son équipe n’ont pas souhaité utiliser Venelles Mag à des fins de propagande politique en période électorale. Dommage, l’article sur le budget primitif écrit par D. DESPREZ à cette fin, que je vous livre ici, y aurait trouvé toute sa place…
Budget Primitif 2008
Le 18 Décembre dernier, le budget Primitif 2008 de la ville de Venelles a été adopté par une courte majorité (cela devient une habitude depuis quelques années) parachevant sept années d’une mandature chaotique en matière budgétaire. Après quatre premières années d’errance (ou d’apprentissage suivant la sensibilité de chacun) avec en particulier des dérapages budgétaires importants en matière de fonctionnement, suivies de deux années de convalescence ou plutôt de semi-léthargie ponctuées de décisions aussi inutiles qu’aberrantes et/ou dogmatiques comme la volonté de vendre les 24 logements sociaux, patrimoine de notre commune ou l’acharnement à vouloir détruire l’OMCJ, voici l’année de la dernière chance, qui plus est année électorale, celle qui doit permettre de faire oublier l’immobilisme et l’attentisme des six premières, avec sa débauche d’investissements faits dans l’urgence et la précipitation et donc très perturbants à la fois pour les Venellois mais également pour le commerce local.
Dans la foulée, c’est tout naturellement et avec fierté, et c’est de bonne guerre à 3 mois des élections, que l’on nous annonce un gel des taux d’imposition, mais en omettant de rappeler que ces mêmes taux ont augmenté de +10.81% sur l’ensemble de cette mandature alors qu’ils n’avaient augmentés que de +6.73% sous la première mandature de P. MORBELLI et avec quel bilan ! (une nouvelle crèche, une gendarmerie, un restaurant scolaire,etc.)
Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, on va même jusqu’à nous présenter en séance le budget tant réclamé (depuis plus d’un an) de la Culture : chiffres invérifiables car noyés dans le budget général et manifestement sous ou sur évalués selon les cas. On voudrait nous faire croire que la Culture à VENELLES est traitée aujourd’hui de meilleure façon et surtout moins chère qu’à une certaine époque que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Si nous ne nous prononçons pas sur la qualité de la programmation qui est, d’ailleurs, fort honorable, nous affirmons qu’aujourd’hui la culture à VENELLES, coûte à la ville de VENELLES, à minima 100 000€ de plus qu’à l’époque de l’OMCJ. C’est un fait, c’est un choix que vous avez fait, sachez l’assumer.
Pour ne pas trop ternir le tableau, un point positif avec l’endettement de la commune qui a diminué, conséquence directe de cet immobilisme, mais également et surtout de l’arrivée à échéance de nombreux emprunts contractés il y a quinze voire vingt ans.
Pour conclure sur ce budget et finalement sur les 6 précédents, si les règles comptables vous obligent, et c’est la moindre des choses, à présenter un budget équilibré, il est un principe fondamental, à la fois de bonne gestion mais aussi de transparence et de respect mutuel, de présenter une réalité budgétaire annuelle fiable. C’est le signe d’une bonne connaissance de la situation budgétaire de la commune mais aussi le signe d’une vision et d’une réflexion à long terme.
C’est ce qui nous a beaucoup manqué tout au long de votre mandat…
Didier Desprez
28 réponses à “Dans le dernier Venelles Mag, vous auriez pu lire…”
Monsieur Chardon, avec 3 procès perdus au tribunal, SAUR, OMCJ, CCAS vous venez nous faire la leçon ?
Plus de 40 procédures, 300 000 euros de dépenses en frais de justice, 1 600 000 euros de condamnation, 7 millions de pertes de subventions avec le CG 13, vous devriez avoir honte de tenir de tels propos. L’addition est lourde pour le contribuable Venellois.
Plusieurs fois, interrogé au Conseil Municipal sur les chiffres par l’opposition, vous avez été pris en défaut, vous ne connaissez même pas les chiffres clefs de la commune, pour un adjoint aux finances c’est un comble !
Jean-Pierre Saez en est conscient, car il voulait faire un recrutement de dernière minute en la personne de Didier Desprez, lors de la dernière « Piste aux étoiles ».
Bonsoir,
Quelques éléments de réponse, Didier, puisque je ne partage pas tous tes points de vue ce qui ne sera sans doute une surprise pour personne. Un peu de retard, je m’en excuse, mais les journées et les soirées sont très chargées en ce moment.
1 – tu rappelles que sous la première mandature de Pierre Morbelli les taux d’imposition n’avaient augmenté que de 6,73%. Il s’agit d’une mandature conduite il y a en moyenne près de 15 ans ! Les temps étaient très différents, Venelles en pleine croissance avec une problématique du foncier sans comparaison avec celle d’aujourd’hui. Les jeunes couples pouvaient encore s’installer. Cette seule croissance suffisait à financer les investissements. Si nous prenons la deuxième mandature, les taux ont augmenté de 5% en 96, 5% en 97, 5% en 98, 5% en 99, ce qui fait bien plus de 20%. Les temps commençaient à changer !
Nous n’avons pas augmenté les taux en 2002, 2003, 2004, 2006, 2007, 2008 ! L’augmentation a été de 6,5% en 2001 et 4% en 2005. Notre dette était colossale en 2001, tu le sais bien (7M€ contre 4,5 M€ aujourd’hui). Il fallait faire cet effort, c’était inéluctable sauf à être irresponsable. Toi-même dans les tracts de la campagne de 2001 disais : « il convient de faire une pause dans les investissements, mieux utiliser les équipements existants », tu avais conscience de la situation issue directement de l’arrêt de la croissance associée au coût du foncier et sa rareté.
2 – Pour ce qui est de la Culture, il n’est pas honnête de faire croire que les chiffres ne sont pas vérifiables. Toutes les dépenses sont dans le compte administratif accessible à tous avec une répartition des dépenses par nature et par fonction où un poste Culture regroupe les chiffres du domaine.
Lorsqu’en 2005, j’ai souhaité voir le grand livre de l’OMCJ, quelles qu’en soient les bonnes raisons, je ne l’ai jamais eu entre les mains, ce qui est anormal.
Les chiffres détaillés des dépenses de la culture sont sur notre site dans le thème culture (www.venelles-proximite.org). Le coût de la culture est aujourd’hui inférieur de 10% à celui qu’il serait avec l’OMCJ. Pour de bonnes raisons : le simple fait d’ouvrir la porte de l’OMCJ au 1er janvier de chaque année coûtait déjà 160000€ dont 120000€ de salaires. Nous avons aujourd’hui 2,5 personnes là où il y en avait 4 auparavant, nous n’avons plus de comptable, nous n’avons plus de commissaire au comptes, une régie publique et le trésorier payeur gère les recettes. Aujourd’hui nous aidons de nombreuses associations culturelles qui en échange nous permettent d’accéder à des spectacles et des prestations culturelles pour un coût moindre pour la collectivité. Là est la réalité. Il ne suffit pas de dire çà coûte plus cher ou comme le dit Mr Briançon, çà coûte plus de 400000€, encore faut il en apporter un début de preuve : voyez les chiffres sur notre site et dites quels sont ceux qui sont faux !
Quelle drôle de situation politique où une liste de gauche (je ne connais pas encore l’avis d’Evelyne) dit : nous dépensons trop d’argent pour la culture et ce, face à une municipalité de droite. Que souhaitez vous réduire dans ce budget culturel, Mr Briançon ?
Tout cela est aussi incroyable que les polémiques lancées sur la gestion de l’eau ! Nous avons eu le courage de virer un major de l’eau de Venelles qui gagnait des fortunes sur le dos des venellois (voyez le thème Regie de l’eau sur notre site ! (www.venelles-proximite.org). Nous avons créé une régie publique de l’eau !
Sincèrement
Robert Chardon
Il y a un “e” à soutenu dans mon commentaire. L’accord se fait donc avec analyse, Jacques !
Madame Coursol, vous avez soutenu Didier Desprez ?
Personne n’est dupe à la première occasion, il a été mis sur la touche par vos soins. Même Briançon était prêt pour l’intérêt général à servir Didier, toutes les conditions étaient réunies pour sortir JP Saez et sa bande. Maintenant il ne suffit pas de dire, Bouh, etc… Conduisez-vous comme une véritable candidate en assumant cet énorme gâchis. Vous servez les intérêts poutinistes d’un véritable arapède, aoufiste qui s’accroche au pouvoir comme à un rocher, dés qu’il trouve un intérêt.
Arapède: nom peu connu dans nos contrées, très utilisé par les anciens d’Afrique du nord (les pieds noirs) et plus connu en Bretagne sous le nom de Bernicle ou Patelle. Coquillage conique en forme de chapeau chinois qui adhère fortement au rocher
Bon, maintenant que tout le monde a bien dit ce qu’il avait à dire sur la forme de cet article (son pourquoi là, comment ci), on pourrait peut-être revenir à l’essentiel : ce qu’il dit, les commentaires sur le fond n’ont pas eu trop d’échos .
Il me semble Luce que cet article se passe de commentaire. Il se suffit à lui même, tout est dit sur le fond. Seuls pourraient avoir à dire ceux qui sont mis en cause, nos gestionnaires du moment, s’il voulaient le contester. Je doute fort qu’ils interviennent, car alors nous pourrions aussi intervenir.
Je remercie Didier d’avoir publié son article. En effet, Didier ayant décidé de ne pas faire partie de l’équipe que je conduis, j’ai préféré entre autres (voir ma réponse dans le libre expression de Venelles en Vie) par respect pour sa position, ne pas publier l’article qu’il avait rédigé et encore moins dans le Venelles Mag.
Lorsqu’on lit les commentaires ici ou là, je pense que j’ai eu raison même si ce n’est, paraît-il, politiquement pas correct ou pas stratégique, encore faut-il définir de quelle politique il s’agit !!!! On m’aurait alors sans doute accusée de me servir de lui pour une campagne qui n’est plus la sienne et qui plus est dans un média financé par le contribuable. Bouh quel scandale, quelle horrible menteuse et manipulatrice que cette marionnette morbelliste poutiniste là !
Alors merci à monsieur Daix d’avoir publié cette analyse de Didier que nous avons toujours soutenue lors des différents Conseils Municipaux lors du mandat de Venelles pour Vous et que nous faisons dans les constats de Venelles en Vie.
Evelyne Coursol
Vous pensez avoir raison Evelyne et moi je pense que vous n’avez pas raison !
Les espaces d’expression “offerts” à l’opposition dans la revue municipale selon les obligations définies par la loi, sont destinés aux élus de l’opposition pour exprimer leur avis sur la gestion publique dans le mandat en cours. Ce ne sont pas des pages destinées à la promotion électorale d’un candidat.(en principe même le maire, directeur de publication n’est pas autorisé a utiliser cette revue pour sa promotion électorale).
Didier Desprez a en effet, pour des raisons qui sont les siennes, décidé de ne pas faire partie de l’équipe que vous conduisez dans la prochaine campagne des municipales. Il n’est pas candidat. Néanmoins il est encore conseiller municipal du mandat en cours.
Ce trés bon article n’est rien d’autre que son analyse de la gestion municipale de ce mandat par l’équipe majoritaire.
En qualité d’élu il était parfaitement dans son rôle, à s’exprimer et j’assimile la suppression de son expression à une forme de censure du groupe dont il fait partie.
J’ai pour ma part une autre conception de la dynamique de groupe et si j’avais été à sa place on m’aurait entendu!
Monsieur Tournié, je ne fais partie d’aucun jeu, et d’ailleurs je ne trouve rien de particulièrement amusant à la situation actuelle. Je suis consternée de ce que je lis, vois et entends, pendant plusieurs années l’opposition, non pas à JPS, mais à sa gestion catastrophique pour la commune, a paru unie, malheureusement à l’approche des élections l’union n’a que partiellement résisté. Vu de l’extérieur, voilà l’impression que l’on a, Monsieur Tournié, : la maison brule et vous êtes en train de pinailler sur la couleur du seau d’eau, c’est décevant pour Venelles.
Assez d’envolées lyriques sur l’amour que l’on a pour sa commune et un peu plus d’actes concrets qui le prouvent.
Encore merci Luce ! Vous décrivez ce que nous sommes nombreux à ressentir.
Arrêtons ces chamailleries stupides et stériles!
Comme l’écrit Serge Briançon l’analyse de Didier est une des plus fines et des plus réalistes que j’ai entendu et lu depuis longtemps. Une analyse à un autre niveau que celle de l’adjoint aux finances du moment. Et lorsqu’on sait qui est destiné à le remplacer si JPS gagne, je ne vous dis pas autre chose que bonjour les dégâts !!!
Il est dommage que cet article n’ait pas été publié dans une diffusion bien plus large que nos blogs.
Il est dommage qu’il ait été remplacé par une page blanche sur le Venelles Mag.
Essayons, tous ceux qui le peuvent, de le répandre le plus possible sur la commune.
Oublions toute querelle de personne et toute ambition personnelle. Essayons toutes tendances confondues et par un tel document de démontrer l’inconséquence et l’incompétence de ceux qui ont en main la gestion de nos affaires.
Faisons tout pour les mettre dehors, c’est le mieux que nous ayons à faire pour VENELLES
Didier, pourquoi as-tu tant attendu à sortir ce document ??
Et Luce, vous faites partie du jeu !
Je partage entièrement votre avis DD, Didier connaît ma position sur son choix que je respecte, mais ce choix laisse comme un arrière-goût de compétences perdues.
Son analyse du budget est très fine, c’est la preuve qu’il est nettement au-dessus de notre adjoint aux finances, qui ne connaît même pas, les chiffres clefs, importants pour la gestion de notre commune.
En ce qui concerne le choix de Evelyne Coursol de ne pas utiliser l’espace « libre expression de l’opposition », je pense que c’est dommage et Didier en apporte encore une fois la preuve, il ne faut absolument rien lâcher.
Je crois aujourd’hui, qu’il est important de dénoncer les dérives de cette majorité et de le faire savoir. On ne doit pas avoir une communication consensuelle, par devoir, vis-à-vis de nos électeurs. Tant pis, si je suis la cible de prédilection de ses individus depuis plusieurs mois, je l’assume, mais l’erreur capitale serait de leur donner du grain à moudre avec de vieilles rancunes personnelles ou de laisser faire tout le travail à d’autres.
L’enjeu est tellement important pour Venelles, il faut faire « UN TIR DE BARRAGE » à cette équipe « mic-mac » autour de JP Saez qui est pire encore que la première mouture.
En 2001 on ne le connaissait pas, aujourd’hui, nous connaissons les risques et nous savons à qui nous avons à faire.
Luce a raison, attention aux querelles partisanes cela ne peut que servir… JP Saez.
tout à fait d’accord, tir de barrage mais dès le premier tour!
C’est désespérant, D.Desprez produit un papier pour mettre en évidence ce qui est capital pour notre commune : la façon dont elle a été gérée ces 7 dernières années, et, une partie des opposants, à celui qui a “si bien” mené nos finances pendant ce mandat, plutôt que de considérer l’inanité du maire/candidat, préfère ergoter sur des querelles partisanes. Finalement JPS a raison de nous lancer de la poudre aux yeux, puisque cela marche.
Et certains vont encore se demander pourquoi leurs anciens compagnons de route jettent l’éponge !
Entièrement d’accord avec vous Luce !
Ras le bol du gnagnanisme ambiant, infantile.
Discutons plutôt sur le texte de Desprez. Un bon texte d’ailleurs.
Et qui me fait me poser pas mal de questions sur le service culture actuel. J’aimerais en savoir plus, beaucoup plus.
Combien d’électeurs ont-ils pris connaissance de l’intervention sensée de Didier Desprez lors du vote pour le budget primitif ? Peu! Seul le trés petit nombre qui assiste aux séances du conseil municipal.
Combien d’électeurs prendront connaissance de cet article qui n’est pas passé dans Venelles mag parce que son équipe d’opposition lui a préféré une page blanche ? Peu! Seuls ceux peu nombreux aussi qui visitent les blogs.
Parmi ceux, si peu nommbreux qui ont pris connaissance du contenu de cet article sensiblement équivalent à l’intervention de Didier Desprez en séance du conseil, combien ont saisi pleinement ce qu’a exprimé Didier Desprez ? Encore moins nombreux certainement!
Pourtant l’électorat venellois totalise environ 6300 électeurs. Ce sont ces 6300 électeurs qui éliront (peut-être) le maire sortant!
JPS l’a bien compris lui qui ensorcèle son monde par des propos superficiels plus faciles à saisir.
Sans doute le groupe dont s’est écarté Didier l’a compris aussi puisqu’il a jugé “inutile” d’insérer son article dans sa page de Venelles Mag.
Et que penser des quelques conseillers municipaux de la maigre majorité, trés peu nombreux certes à comprendre un tel développement, mais malgré tout ont approuvé le budget primitif ? Un seul aurait suffit à rejeter le budget!
Et que penser de l’un d’entre eux surtout qui, mal traité, n’en poursuit pas moins son parcours avec les mêmes individus ?
Ainsi va la démocratie!
Décidément, Jean François, cette désinformation perpétuelle, que tu pratiques devient insupportable. Tu roules pour Saez ?
Evelyne et Pierre n’ont jamais refusé de se servir des compétences de Didier, c’est lui qui s’est mis hors jeu, de lui même. Il avait sa place avec nous, c’est lui qui ne l’a pas acceptée.
Assumes, tombe le masque !!
Le PS local n’a pas jugé les compétences de D.Desprez suffisantes pour qu’il soit tête de liste, estimant supérieures les compétences de celle qui a été investie. Sinon pour quelles raisons n’aurait-il pas été investi ?
on sait qui est jean francois ! ce n’est qu’un petit bonhomme, un nihiliste !
Si je te comprends bien Dominique, vous vouliez vous servir des compétences de Didier mais pas lui donner la place qui lui revenait ?
Le PS local n’a pas voté les compétences (autrement!!!) mais la présence de P.MORBELLI sur la liste d’E.COURSOL et n’a pas voulu de l’absence de ce dernier. Et D.DESPREZ ne voulait pas la présence de P.MORBELLI sur la liste afin de pouvoir rassembler l’opposition et d’avoir une liste ayant une chance de gagner.
Donc la raison, c’est la présence de P.MORBELLI et la volonté de ne pas rassembler. La défaite sera la faute de ….. je vous laisse deviner !!!!
mais qui roule pour saez? peut être pas celui que l’on croit!
le choix était e.coursol avec morbelli ou d.desprez sans morbelli?…on comprend mieux. Le PS local(mais combien ont voté?) n’a pas voulu laisser tomber le chef, et a donc voté pour Morbelli (même s’il n’est pas tête de liste) ou contre morbelli…
on a donc maintenant un tandem coursol-morbelli,chacun dans ce tandem ayant besoin de l’autre…
le problème, comme le dit “pour la raison suivante” c’est que la gauche ne va pas se rassembler sur cette liste …et qu’on a raté l’occasion de changer les choses…
Saez doit se frotter les mains!
Pourquoi Pierre et Evelyne n’ont-ils pas diffusé cet excellent billet ?
Après avoir écarté Didier, ils refusent de se servir de ses compétences, alors qu’il est celui qui en a très probablement le plus !!!
Quel gâchis, mais quel gâchis !!!!
J’enrage de voir ça !
Ils s’en mordront certainement les doigts dès le 9 mars au soir.
A la fin du printemps 2007, le Conseil Municipal a voté la dotation initiale de la R.E.Ve formule EPIC (01/01/2007), à ceux qui s’étonnaient de cette attribution tardive, le fonctionnaire responsable des finances de la Commune a répondu que jusqu’à présent les provisions de la R.E.Ve servait de trésorerie à la Commune, en attendant que celle-ci reçoive les dotations de l’Etat et autres subventions, c’est à dire environ pendant les 3 ou 4 premiers mois de l’année. Dorénavant, comme il se doit, l’EPIC conserve ses provisions dans sa caisse autonome, et, durant les premiers mois de l’année la Commune, s’il elle n’a pas trouvé un trésorier aussi compatissant et désintéressé que la R.E.Ve, a dû emprunter pour assurer ses dépenses. Monsieur Desprez ne pensez-vous pas que cette année l’emprunt d’équilibre, qui ces dernières années n’étaient en fait qu’une valorisation des projets que l’on savait ne pouvoir réaliser (certains diront le prix des promesses non tenues), risque d’être, tout au moins pour partie, réalisé ?
Je ne répondrai qu’à la dernière phrase “mais quand nous dit-il la vérité”…
je vous réponds jamais, car le maire/candidat ne fais que mentir et c’est bien là le problème… en espérant que les Venelloises et les Venellois cessent afin de croire à ces mensonges car cela n’a que trop duré 7 ans pour détruire je vous laisse imaginer dans quel état serait Venelles en lui laissant 6 ans de plus… Un champ de ruines…
Merci de publier ce papier de Didier Desprez sur nos finances locales, sorte de testament budgétaire à l’issue d’un mandat où, la quasi-inaction forcée réservée aux élus de l’opposition, a dû lui peser quand il voyait, dans le peu que la majorité lui donnait à voir, se profiler des orientations néfastes pour la Commune.
Ce papier montre, s’il en était encore besoin, à quel point l’action de cette équipe, qui se représente à nos suffrages, est gangrenée par le jeu des apparences qui ne couvrent qu’un immense vide, dans tous les domaines, y compris celui des finances. Des comparaisons qui n’en sont pas, entre données non cohérentes afin d’aboutir au résultat escompté, sans souci aucun de concordance avec la réalité vraie. Annoncer un coût moindre de 10%, sans dire de quoi par rapport quoi, réussit tout juste à dissimuler plus de 100 000 euros annuels de surcoût, à celui qui n’aurait pas la curiosité de soulever, ne serait-ce qu’un coin du voile.
L’audace de présenter un budget primitif, en sachant pertinemment, au moment même où il est produit pour approbation au Conseil Municipal, qu’il ne reflète en rien ce qu’il sera amené à financer, plus qu’un leurre c’est une atteinte à nos institutions dans la mesure où l’on tourne complètement le dos à l’esprit des textes pour ne s’en tenir qu’à la forme, au point d’en annihiler l’essence même en les dénaturant absolument. Là encore on nous présente une danse des 7 voiles destinée à nous masquer le vide essentiel.
Lors de son discours fleuve de lancement de campagne, le maire-candidat a rendu un hommage très appuyé à D.Desprez, [à tel point que le journaliste de la Provence n’a retenu que cela (si l’on excepte le 13ème place de M.Granier) d’un discours pourtant fort long], après avoir déblatéré sur la gestion des finances communales du temps de son prédécesseur (“qu’on a eu bien du mérite à redresser…”), finances administrées, rappelons-le, par… D. Desprez. Quand, de plus, l’on sait que notre maire/admirateur-inconditionnel-affiché de l’ancien adjoint aux finances de P. Morbelli, D. Desprez, lui a proposé un poste aux finances dans sa future équipe, on ne peut que se demander : “Mais quand nous dit-il la vérité ?”.