Didier Desprez s’est retiré de la compétition pour la mairie, il a fermé son blog mais continue à s’intéresser à l’avenir de Venelles. Il nous rappelle que le Conseiller Général – que nous choisirons en même temps que nous élirons une nouvelle équipe municipale – joue un rôle important dans la vie de la ville et ses relations avec le département, notamment dans la recherche et l’obtention de subventions.
Dans l’analyse faite récemment dans le dernier tract de VENELLES PROXIMITE pour tenter d’expliquer l’immobilisme de l’équipe en place, il est un élément essentiel qui a été volontairement omis : le manque de subventions obtenues du Conseil Général depuis près de 7 ans.
Ces subventions sont des bouffées d’oxygène, à rechercher en priorité, à la fois pour limiter les augmentations d’impôts et pour réduire le recours à l’emprunt. Elles permettent aussi bien de financer des travaux de proximité que des grands projets d’équipements communaux. L’absence de subventions peut s’avérer catastrophique pour le développement d’une commune.
Chaque année le conseil général des Bouches-du-Rhône consacre près de 100 millions d’euros aux cents communes du Département soit en moyenne près d’un million d’euros par commune.
À VENELLES, le compte est vite fait : un zéro pointé sur les 7 dernières années.
Écartons l’argument un peu facile et souvent avancé en Mairie, de nombreux contre exemples (cf Châteauneuf le Rouge ou Bouc Bel Air) montrent bien que le Conseil Général ne fait pas d’ostracisme à l’égard des communes de droite et qu’avec un bon dossier technique déposé dans les temps il est tout à fait possible d’obtenir ce type de subvention conséquente.
Alors à qui la faute ? Sans aucune hésitation au premier magistrat qui se doit de préparer les dossiers, de les soutenir, de les défendre avec l’appui indispensable du Conseiller Général de son canton. À VENELLES l’un et l’autre ont été manifestement défaillants, n’ont pas su établir des relations privilégiées avec les services du Conseil Général et ont une responsabilité majeure dans cette situation.
Alors n’oublions pas les cantonales car indépendamment du résultat des municipales, nous avons besoin d’un Conseiller Général actif et soucieux de faire progresser son canton. Je ne suis pas sûr que la situation dans laquelle se trouve VENELLES aujourd’hui empêche notre Conseiller Général sortant de dormir et pourtant…
Vous l’aurez compris, je soutiens sans faille la candidature d’Henry LOMBARD.
Un homme droit, sincère, respectueux et à l’écoute des autres : des qualités que j’apprécie et que j’ai su immédiatement reconnaître chez Henry.
Soyez-en convaincus, il peut aider VENELLES.
Didier DESPREZ
8 réponses à “Pour VENELLES , n’oublions pas les cantonales !!!”
Sage décision de se retirer le monde de la politique n’est pas ouvert à tout le monde, voir Mr desprez comme maire était un trop grand malheur pour une si petit ville.
il est à prendre à quel degré votre commentaire ???…
Je serai curieux de savoir quel âge a JP Bouvet. Au moins 75 ans à mon avis.
C’était mon médecin de famille lorsque j’étais petit, cela fait 40 ans. Et à l’époque, il n’était pas tout jeune.
C’est fou de s’accrocher comme ça au pouvoir !
Vraiment je ne comprends pas.
Peut-être parce que les jeunes ne se bousculent pas au portillon…
Essayez de me citer sur Venelles des jeunes qui s’interessent à ce qui se passe sur le village et qui sont près à prendre les rênes.
Entre les 75 ans et les “jeunes” il y a un paquet de monde !! Et notamment les Briançon, Coursol et autres Deprez !!! Alors vous voyez que les quasi octogénaires peuvent passer la main sans souci !!
La relève est assurée.
Cette situation n’est ni nouvelle, ni le fait d’un seul parti, elle tient au fait que petit à petit le rôle que les institutions avaient souhaité donner aux partis politiques, a été détourné tout au moins dans son esprit, le phénomène s’étant accéléré ces dernières années.
En effet, les partis politiques, concourant à l’expression du suffrage, désignent ceux qu’ils estiment les plus aptes en vue des scrutins : les candidats. Pour présider à ces désignations les partis ont un mode de fonctionnement propre à chacun d’entre eux, plus ou moins complexe selon les cas. Petit à petit, comme il apparaissait que la clé des désignations des candidats étaient dans les mains des dirigeants du parti, certains se sont dit que, pour être surs d’être désignés, il convenait d’avoir le parti en mains : le parti politique ne concourt plus à l’expression du suffrage, il est l’expression du suffrage, de même le parti ne porte plus la voix de l’élu, l’élu est la voix du parti.
C’est ainsi que perdurent ces espèces de rentes de situation où le candidat s’autodésigne à souhait, derrière l’honorable paravent d’un parti, lui aussi confisqué.
Oui mais aujourd’hui on a avec Jean-Pierre Bouvet un conseiller général “hors pair”. Pour serrer les mains et offrir la galette des rois il n’y a pas meilleur que lui, et en plus sympathique et souriant. Il faut bien comprendre ça, on ne peut pas être dans les bureaux du Conseil Général à Marseille pour défendre les dossiers de son canton et en même temps serrer les mains à Venelles !
Un exemple: Le canton de Peyrolles où malgré les “divergences” d’étiquette politique la maire se réjouit du soutien de son conseiller général. Pourtant lui trouve aussi le temps de serrer les mains dans son canton et de faire campagne pour les municipales à Aix.
Didier Desprez a raison, les rares fois, trop rares, où le maire a consenti à “mouiller la chemise” pour soutenir et appuyer un dossier de demande de subvention, cela a payé, et que je sache il n’a pas changé d’étiquette politique, tout au moins durant son mandat. L’excuse on n’a pas de subvention parce qu’on est de droite et le président du CG13 est de gauche, est une fable destinée à masquer les lacunes et les insuffances du maire/candidat et son équipe, qui ont un peu trop tendance à oublier que pour obtenir une subvention il faut la demander, et la demander en respectant les règles qui s’imposent à tous (de gauche, de droite ou d’ailleurs), c’est à dire avec un projet cohérent, un BP qui tient la route, la production de documents indispensables…
Quant au Conseiller Général sortant, un homme fort civil, au sourire généreux, la connaissance que nous en avons sur le terrain s’arrête là. Un samedi sur la place du marché, nous avons appris, par la voix du maire/candidat déclamant au mégaphone, que supplée par Madame la Mairesse, le conseiller sortant se représentait, ce qui nous a rassuré sur son sort ne l’ayant plus vu depuis le dernier scrutin.
Et pourtant un Conseiller Général qui appuie votre dossier au CG, c’est rès utile, mais, curieusement c’est le Conseiller du canton voisin, non renouvelable cette fois-ci, qui soutient ceux de Venelles, et avec succès.
Alors si à Venelles on pouvait avoir enfin un Conseiller qui s’intéresse à nous, ce ne serait pas plus mal.