Après les élections on pouvait croire la ville endormie, les promesses oubliées, les projets ajournés… Même des travaux, des aménagements de faible ampleur et n’engageant pas de dépenses importantes, de dossiers compliqués ni de subventions… ERREUR, Venelles bouge. Une disposition qui aurait pu être réalisée il y a des années vient de voir le jour. Le stationnement est enfin interdit après le passage à niveau lorsqu’on vient d’Aix. Bien sûr certains esprits chagrins ne seront pas satisfaits et diront qu’il fallait faire plus et interdire le stationnement jusqu’au rond-point…
9 réponses à “BRAVO”
Chaque jours des contrevenants tournent à gauche franchissant la ligne continue dans le sens Venelles-Aix après la voie ferrée… 90 euros et trois points… Sans parler des accros aux tabacs se stationnnant et sortant sans prévenir du parking du “Sébastien”. Nous pourrions aussi évoquer le “Stop” dont la plupart des automobilistes s’affranchissent lorsqu’ils sortent du parking des commerces ou est situé “casa” (amende de 5° classe = tribunal de police) ou encore l’absurde sortie des commerces (boulangerie, boucherie, épicerie) avec son trottoir et ses clients rentrant ou sortant vous obligeant à “stopper” dans le rond-point… Moults efforts sont à prévoir pour rationnaliser tout cela… Mais y a t’il seulement la volonté de le faire ? ! ?
La photo ne le montre pas mais il n’y a aucun aménagement après le passage à niveau, sur la droite de la route en direction d’Aix en Provence, au niveau des platanes devant le magasin de peinture…
Encore moi, chagrin je suis et je reste malgré les explications de Mme Lamouroux.
Il ne suffit pasde décider une interdiction il faut aussi se donner les moyens de la faire respecter. Je ne me souviens pas du panneau mais très bien des bordures de trottoir… assez hautes pour les voitures mais pas assez pour les 4×4 et les camionnettes, autant dire efficacité nulle.
Le problème est le même pour l’interdiction de tourner à gauche après la voie ferrée en direction d’Aix, le marquage est illisible et nombreux sont ceux qui n’en tiennent pas compte bien que connaissant les lieux ; comme c’est très près du passage à niveau, il faut être très vigilant pour ne pas stopper brutalement sue les voies.
La mise en place de ce dispositif anti-stationnement aux abords du passage à niveau correspond à une “mesure d’extrème urgence” prise en février 2002 par la Commission de sécurisation du passage à niveau diligentée par le Préfet de l’époque qui stipulait l’obligation pour la commune de prendre un “arrêté permanent interdisant le stationnement et la mise en place de panneaux correspondants” aux abords dudit passage à niveau.
Jusqu’à présent un dispositif “aléatoire” constitué de bordures de trottoir, régulièrement déplacées par des automobilistes peu scrupuleux, tentaient d’empêcher le stationnement.
Il reste à souhaiter que le dispositif actuel perdure et que la police municipale fasse respecter cette interdiction de stationner. Rappelons que ces emplacements (50 m à droite en direction de Venelles, et 50 m à droite en direction d’Aix) sont destinés à empêcher les automobilistes de se garer en pratiquant un créneau sur la chaussée, piégeant ainsi sur le passage à niveau l’automobiliste qui suit.
On ne peut que se réjouir de cette application et de cette réhabilitation.
Quant au passage des piétons à la traversée du passage à niveau, il faudra beaucoup de ténacité politique pour exiger de la SNCF, gestionnaire de lieux, et à RFF l’étude et la réalisation indispensable de ce passage. Les études de réhabilitation de la 96 doivent fournir cette occasion. Le CIQ le rappelle régulièrement au Service des Travaux d’Aménagement de la CPA. Une convention entre la CPA et RFF pourrait être passée pour accélérer les études et surtout les réaliser de façon concomitante à celles de la 96. Le CIQ tente de suivre ce dossier mais compte beaucoup sur nos politiques pour avoir les exigences indispensables à ces réalisations sécuritaires.
Merci madame Lamouroux pour ces précisions.
Vous dites “une “mesure d’extrème urgence” prise en février 2002 par la Commission de sécurisation du passage à niveau diligentée par le Préfet de l’époque qui stipulait l’obligation pour la commune de prendre un “arrêté permanent interdisant le stationnement et la mise en place de panneaux correspondants” aux abords du dit passage à niveau.“… on peut se poser la question de savoir pourquoi nous avons attendu 6 années ? Et aussi pourquoi seulement sur 50 m alors que la gêne existe aussi pour les 50 mètres suivants jusqu’au rond point ?
Glissez à l’oreille du maire que s’il se remonte les manches avec la même énergie… (XXXXXXXXXXX) pour prendre d’assaut la SNCF afin de lui faire effectuer ces travaux indispensables, il aura… une belle médaille.
Si, si ! Après avoir été chevalier et maintenant officier on va bien trouver un palier supplémentaire, non ? Ou alors il existe une médaille du mérite SNCF ? Tchou-tchou…
Cette mesure était considérée comme telle en 2002 puisqu’elle faisait suite à l’accident mortel du passage à niveau survenu en octobre 2001. Il fallait absolument empêcher les véhicules de se parquer sur les abords immédiats du PN mais aussi offrir un espace de dégagement pour le cas où des automobiles se trouveraient bloquées sur les voies. Parmi les mesures d’extrème urgence figurait aussi l’interdiction de tourner à gauche tout de suite après le PN, en direction du chemin de la Petite Bastide, interdiction pas toujours respectée en raison d’une matérialisation que les automobilistes ne comprennent pas toujours et qu’il faudrait revoir.
On ne peut pas considérer que l’on ait attendu 6 ans pour appliquer cette mesure puisque des bordures de trottoirs (régulièrement retirées ou poussées voire retirées par des automobilistes peu scrupuleux) avaient été mises en place de même que des panneaux d’interdiction de stationner. On peut néanmoins regretter que la mesure n’ait pas toujours été suivie et que ces dispositifs antérieurs n’aient pas été à la mesure du risque.
Il faut donc souhaiter que les choses s’améliorent. La réhabilitation de la 96 doit fournir cette occasion. Il est nécessaire d’engager une véritable concertation sur ce secteur et obliger les institutionnels à le prendre en considération.
Eh, oui, la gestion des risques c’est aussi ça : savoir mettre rapidement une dizaine de balisettes souples pour que les véhicules ne se retrouvent pas bloqués, en agglomération, sur une voie ferrée. A quoi cela rime-t-il de faire des études sur des crues centenaires ou d’hypothétiques séismes quand il faut 6 ans pour installer de malheureuses balisettes afin de garantir la sécurité immédiate des personnes ? La proximité dans la gestion des risques ne commençait-elle pas avec ces balisettes, il y a 6 ans ?
Jusqu’au rond-point c’est certain mais aussi en profiter pour faire enfin un passage piéton.