Hier soir le conseil avait tout pour être de peu d’intérêt, pas de sujet sensible, pas de PLU, une majorité forte, sûre d’elle-même, une opposition apathique, passive…

Et pourtant, deux événements méritent de vous être rapportés. Pour un compte rendu plus complet et si vous voulez écouter les débats —> Site Web de Didier DESPREZ

Lors de la désignation des délégués (et des suppléants) en vue de l’élection des sénateurs nous nous attendions à ce que deux listes soient en concurrence, la majorité d’un côté, l’opposition de l’autre. La règle de désignation à la proportionnelle permettant à chacun d’avoir des représentants, cela paraissait simple, trop simple certainement. C’était sans compter avec la discorde qui règne dans l’opposition, d’ailleurs perceptible depuis le premier conseil après les élections. Nous avons eu trois listes et donc 12 délégués (et les suppléants) pour la majorité, deux pour la liste, “Pour une opposition démocratie active“, Évelyne Coursol et Pierre Morbelli et un pour “Venelles à Cœur“, Serge Briançon. C’est clair, pour ceux qui doutaient encore, le divorce est réel.


Altercation entre Jean-Pierre Saez et Pierre Morbelli – CM du 27 juin 2008 – (2’40”)

Le deuxième événement s’est produit brutalement alors que rien ne le laissait prévoir. Pendant une ou deux minutes Jean-Pierre Saez a perdu son sang-froid et s’est violemment emporté contre Pierre Morbelli. La discussion concernait les garanties d’emprunts accordées par la ville à Famille et Provence pour la construction de la nouvelle poste et de l’immeuble Gazelle. Pierre Morbelli d’abord, Serge Briançon ensuite faisaient valoir qu’il n’était pas normal de garantir la totalité de l’emprunt, celui-ci n’étant que partiellement utilisé pour des logements sociaux. Jean-Pierre Saez faisait valoir que c’était aussi le rôle d’une municipalité de faciliter l’installation de commerces en centre ville, de donner un coup de pouce à l’économie. Comme cela lui arrive très souvent, voulant terminer la discussion et passer au vote, notre maire fit une allusion au Conseil Général qu’il accuse régulièrement de ne pas accorder de subventions pour des raisons politiques et comme d’habitude Pierre Morbelli voulut lui répondre…Il n’y avait là pas de quoi fouetter un chat et personne n’imaginait qu’il y avait matière à s’emporter, personne n’a senti venir la violence de la réaction du maire, violence verbale certes, dans le ton plus que dans les mots… ras le bol, baratin, on s’en fout, on s’en fout… il criait. Le conseil reprit ensuite son cours comme si rien ne s’était passé !!!