[tab:Point de vue]

Selon Pénélope les élections sont passées et Venelles se rendort… 200 jours pour ne rien faire ou si peu… Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

[tab:200 jours pour ne rien faire, ou si peu…]

C’est le temps qu’il aura fallu *pour refaire le monde* mais à Venelles on est loin du compte. Plus de 200 jours se sont écoulés depuis le dernier scrutin municipal, et, le vide sidéral semble être une nouvelle fois au rendez-vous du bilan de nos édiles.

Si, tenant compte du climat délétère qui a caractérisé le précédent mandat, on a pu considérer, avec une relative indulgence, le bilan ‘ultra-light‘, tenant sur un timbre poste, de la période 2001/2008, il en ira tout autrement pour l’actuelle mandature, si d’aventure elle était le clone de la précédente. Certes 200 jours n’ont jamais fait 6 années, mais cette période introductive est par trop improductive pour ne pas alerter. Car, si la nouvelle station d’épuration Sud est en passe de tourner à plein régime, on ne peut que constater qu’il aura fallu plus d’un mandat pour en venir à bout, et qu’aucun autre projet n’est arrivé à son terme, ni n’a connu le commencement du début d’une ébauche. Serait-ce que Venelles connaît une félicité totale, qui la mettrait à l’abri de tout besoin ?

Il n’en est rien, et, les autorités de tutelle sont là pour rappeler la commune à ses obligations élémentaires envers les administrés.

Un bref tour d’horizon permet d’apprécier la profonde léthargie dans laquelle nos municipes semblent plongés : le vieux bâtiment de la Poste, bien debout, en face de la maison commune, défie crânement le maire et son appareil. La maison Gazel a chu et puis, plus rien… À Pâques ou à la Trinité, les commerces et *LLA* qui devaient avantageusement remplacer nos ruines Venelloises ! Ce n’est pas encore cette année que notre camping aux 60 familles, résidents permanents, recevra sa première étoile, quant à nos concitoyens qui ont choisi le voyage pour quotidien, faute de trouver la place que nous leur devons, ils continueront à connaître des exploits qui n’ont rien de sportifs et des visites inopportunes et incongrues.

La sagacité, l’énergie, la clairvoyance, le courage et le sens des responsabilités, nécessaires à assurer la gestion des affaires communes que nous avons confiée aux élus en place, ont fort peu de chance de s’épanouir dans une pratique constante et désastreuse de la politique de l’autruche. Pour voir le jour se lever il faut sortir la tête du sable, mais d’atermoiement en atermoiement, c’est le couchant qui attend l’inconséquent.

Pénélope

* «200 jours pour refaire le monde» France 5 / AMIP / Arte France.

* LLA : logements à loyers abordables.

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