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Un an après les élections, afin de faire le point, bilans et objectifs, AVEC-TV a décidé de réaliser une série d’interviews de personnalités venelloises… femmes et hommes élus ou non, politiques, décideurs, associatifs… Sur le site de l’association voici la seconde interview, Didier DESPREZ.
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Depuis mars 2008 Didier Desprez est maintenant observateur, plus acteur et cela lui manque. Il le dira à la fin, il sera présent dans 5 ans et espère bien reprendre du service.
Ce qui l’a marqué depuis les élections… ce sont les élections elle-mêmes, il regrette le résultat, il estime que vu les circonstances il y avait des possibilités pour l’opposition, des circonstances favorables et que malheureusement…
Plusieurs points lui semblent marquer l’année écoulée à Venelles :
– Difficile d’avoir des informations malgré les différents sites et blogs, surtout quand on n’est plus élu
– La disparition de l’OMCJ victime d’un affrontement de clans et qui a laissé sur le carreau trois employées
– La volonté affichée du maire de ne pas respecter la loi SRU
– L’apparition de la Nouvelle Gouvernance. Un peu provocateur… on pourrait croire que tous sont satisfaits, opposition, associations travaillent tranquillement avec la majorité… tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… malgré l’augmentation des impôts et le reste !
Et pour l’année à venir… le PLU et les Michelons.
– Le PLU officialise l’immobilisme, Venelles redevient une ville dortoir… une ville mouroir même !
– Les Michelons… il faut voir… construire, densifier c’est bien mais les contraintes sont lourdes et il sera difficile de faire une véritable éco-quartier.
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2 réponses à “8 minutes – AVEC – Didier DESPREZ”
A la sortie d’une autoroute, en bordure de nationale, en entrée de commune, dans la zone la plus polluée de l’agglomération, offrant un échantillon de toutes les sortes de pollution (sonore, aérienne, visuelle, et j’en passe), sur un terrain à forte déclivité et en partie en zone inondable que voulez-vous que l’on y implante d’autre qu’une station essence ? Pas un éco-quartier, tout de même ?
Pourquoi déplacer la station, elle est parfaitement à sa place où elle est, l’idée farfelue c’est d’installer un éco-quartier à cet endroit là, non ? Mais cela n’est pas négociable paraît-il, selon les propos d’un élu qui agit comme si la seule différence entre monarchie et démocratie résidait dans la durée du mandat.
Il y a quelque temps, un de mes amis écolosceptique (il s’en trouve beaucoup chez les anglo-saxons), à qui j’essaie de prêcher la bonne parole environnementale depuis des années, et que je ne désespère pas de convaincre un jour même si ce fichu éco-quartier a ruiné mes efforts d’au moins 2 années, a insisté pour voir le lieu du futur projet venellois.
Ayant quelques doutes sur l’idéal écologique de la chose Venelloise, je n’en avais pipé mot dans la conversation, afin de ne point contrarier les prémices de l’ouverture de l’éco-conscience de l’ami, las, une maladresse enfantine fit le reste.
Traînant un peu (beaucoup) les pieds, je fus contrainte de conduire notre petite troupe aux abords du lieu, et là, se passa ce que je craignais : dans un premier temps l’ami crut à une blague, mais il fallut l’en dissuader, je vous passe les divers noms d’oiseaux et les « My God » qui fusèrent. Je vous livre la conclusion : « Je t’adore, mais regarde même ton rambo de l’écologie il n’y croit pas à ton machin, pour mette un éco-quartier ici. Pour me convaincre trouve-toi un autre champion ! »
Et je me suis surprise à exercer une activité que je n’avais pas pratiqué depuis fort longtemps : la défense du maire de Venelles, mais en vain. Hélas, trois fois hélas pour la défense de l’environnement.
Pour revenir sur le quartier des Michelons, en exagérant un peu, j’ai l’impression dans les différents projets que c’est la station qui conditionne l’aménagement de la zone. Pour un projet de cette ampleur qui doit être la vitrine de la CPA, il me paraît indispensable, en préalable, de traiter le déplacement de la station service qui dans le cadre d’un quartier durable n’a absolument plus sa place à cet endroit.
Il y a certainement des contraintes (financières ?) qu’il faut évaluer et intégrer dans le projet, cela permettra de dégager des espaces et sans doute d’assainir la zone .
Dans le même ordre d’idée, est-ce bien aux antennes relais de conditionner le positionnement futur de la piscine sur le parc des sports ?
Didier DESPREZ