La Provence du 18 mars a consacré une page entière à Venelles, illustrée par une photo sur laquelle on voit au premier plan… une antenne ! Le titre choisi, “L’effet pavillons…“, est plutôt sibyllin. Pour le reste, à côté de quelques évidences… banalités et inexactitudes se partagent la vedette. En lisant nous apprenons que monsieur le maire a un “dada” et que le prochain défi sera une régie municipale de l’énergie et une nouvelle salle des fêtes !
Une réponse à “La commune des lotissements”
“Le prochain défi sera une régie municipale de l’énergie”, tiens donc, mais qu’en pensent les Venellois ? Dans ce cas précis inutile de rétorquer que monsieur le maire et son équipe ont été choisis par les Venellois, qui, “de facto”, auraient approuvé leur programme, car dans leur programme nulle trace de cette régie du deuxième type (cf. Venelles un autre blog). Les Venellois ne se sont donc jamais prononcés sur la question et, en l’occurence, ce nouveau défi prend toutes les allures d’un fait du prince.
Rappelons que nous sommes dans une démocratie et que, selon la Constitution, les Venellois exercent leur souveraineté par leurs élus. La souveraineté est aux Venellois, à tous les Venellois et pas seulement aux électeurs des élus majoritaires, comme l’exercice en est fait par les élus, tous les élus, y compris ceux de l’opposition. La démocratie ce n’est en rien la dictature d’une majorité sur une minorité, et il s’agirait enfin que les élus ne confondent pas le modus operandi qui a permis la désignation des représentants, avec la finalité de ceux-ci.
Depuis des années, la commune semble gérée au gré des intuitions ou des coups de cœur du maire et de son équipe, sans ligne d’action directrice, sans plan défini, au coup par coup, et surtout sans sans se préoccuper de la volonté réelle des Venellois, de tous les Venellois.