[tab:Un éco-quartier à Venelles]
Nombreux sont nos concitoyens qui trouvent l’idée excellente, un éco-quartier à Venelles, plus précisément sur le terrain dit des Michelons, coincé entre l’autoroute et la nationale, près de l’échangeur, derrière la station-service !
[tab:Vitrine ?]
Ils sont nombreux à penser ainsi… je n’en suis pas. Bien sûr on me dira que je n’y connais rien en urbanisme et c’est vrai ! Je ne pourrais dire exactement ce qui ne me plaît pas dans ce projet et surtout je ne saurais pas argumenter sérieusement ; ce projet je ne le sens pas, je ne sais pas quelle est sa finalité, qui va pouvoir se loger, vivre, travailler dans ce quartier ?
Ce projet est-il destiné à permettre à des Venellois de se loger ? Ou bien n’est-il qu’une vitrine ? Un quartier pour vivre ? Ou une pyramide ?
Vous avez sûrement un avis sur la question, n’hésitez pas, exprimez-vous, discutons, échangeons, je pourrais me laisser convaincre…
« Éco-quartiers : vitrines municipales ou réels précurseurs d’un urbanisme durable ? ». Parmi les défauts supposés des projets de “quartiers verts” français, certains pourraient bien s’appliquer à notre projet venellois…
[tab:Quelques liens]
Faites-vous une opinion… voici quelques liens :
Pour un Développement durable à l’échelle du quartier (ecomaires.com)
Rappelant le Principe 1er de la Déclaration de Rio de Janeiro adoptée lors du Sommet de la Terre de 1992 qui énonce que “Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable“, reconnaissant que la poursuite de ces objectifs passent par le renforcement, à tous les niveaux, de la mise en œuvre de directives, recommandations, traités internationaux (Kyoto, Berne, etc.) signés par les gouvernements et déclinés en texte de portée nationale, soucieuse de promouvoir le développement durable à l’échelle du quartier entendu comme étant un territoire qui, pour sa création ou sa réhabilitation intègre dans une démarche volontariste :
- une conception et une gestion intégrant les critères environnementaux,
- un développement social urbain équilibré favorisant la valorisation des habitants, la mixité sociale et des lieux de vie collective,
- des objectifs de développement économique, de création d’activités et d’emplois locaux,
- les principes de la gouvernance que sont la transparence, la solidarité, la participation et le partenariat, tenant compte des attentes des élus…
L’éco-quartier ne doit pas être une enclave écologique pour bobos
Ce n’est pas trois maisons passives et deux pistes cyclables qui font un écoquartier. Aborder un ou deux thèmes ne peut pas suffire à prétendre conduire ou mettre en oeuvre une démarche de développement urbain durable. (…) Une autre tendance qui ressort, c’est que les élus français qui lancent un projet d’écoquartier le conçoivent trop souvent comme un îlot écologique au sein de leur ville.
Concevoir un ÉcoQuartier – Référentiel
- c’est cesser de considérer le sol comme un simple actif à valoriser à court terme, pour l’envisager comme un bien non renouvelable dont on assure l’économie, la cohérence, et le devenir,
- c’est penser les extensions urbaines d’aujourd’hui comme le patrimoine de demain,
- c’est appréhender le cadre de vie des habitants actuels comme étant celui des générations futures,
- c’est savoir que l’énergie est précieuse ; que les territoires, l’eau, l’air, le climat ont leurs logiques propres, qu’ils sont indispensables à nos vies mais que si on ne s’inscrit pas dans leur logique, ils constituent aussi un risque,
- c’est comprendre que la proximité est une richesse et une valeur pour les habitants.
[tab:END]
5 réponses à “Les Michelons, une vitrine municipale ?”
Que pensez-vous de notre nouvelle église? elle est très dépouillée et froide. seule la couleur des murs est jolie. Pourquoi une telle sobriété? Que d’argent jeté par les fenêtres par les temps qui courrent !!!
En réponse à Anomyme :
Bien sûr que “l’écologique” est aussi “économique” !!
Il n’y a qu’en France que l’économie est un gros mot !!
D’ailleurs, vous savez pourquoi l’écologie “marche” et va marcher de plus en plus ? Et bien c’est justement parce que l’écologie est pourvoyeuse d’emplois et de profits (ouille le vilain mot tabou).
Incroyable, non ?
Relisez le billet de Didier Desprez du mois de février…
http://13770.org/2009/02/15/a-lest-de-lautoroute/?postTabs=1
Félicitations pour le commentaire de “sommes nous une espèce non protégée de pigeon” ressenti de, je l’espère, une majorité.
Après cette lecture, je me pose une question : lorsque on nous rabat les oreilles avec le mot réducteur d'”éco- ….” (employé à tout bout de champ)que l’on traduit naturellement par “écologique”, ne devrions nous pas plutôt entendre “économique” ????
Le développement durable c’est avant tout une prise de conscience : nous ne sommes pas une juxtaposition d’êtres humains sur des milliards de micro îles désertes, nous sommes solidaires les uns des autres, sur une terre qui est notre bien commun. Chaque homme, et tout homme, y a sa place, que ce soit dans le passé, le présent ou l’avenir, voilà pourquoi il est du devoir de chacun de minimiser au maximum l’impact que son passage sur terre aura en matière d’environnement.
Tout ceci non pas dans un souci de répondre à une idéologie écolâtre où la préservation de l’environnement et des espèces animales et végétales primeraient sur l’homme, mais dans un souci de préservation pour le bonheur de l’homme. Quelle serait, en effet, la finalité d’un « jardin terrestre » où il n’y aurait plus d’homme pour s’en émerveiller.
Alors, lorsqu’il est prévu d’implanter un éco quartier dans un endroit qui cumule des nuisances de toutes sortes, comment ne pas s’interroger sur la conception du «développement durable» chez nos décideurs. Un éco quartier est-ce simplement un pâté de maisons peu énergivores, au milieu de quelques chemins piétons, longés par une poignée de mètres de pistes cyclables, aux espaces verts bien calibrés, avec des containers de tri de déchets ménagers en lisière ? Un éco quartier ne doit-il pas, avant tout, être pensé pour ses futurs habitants (reflet de la diversité du monde) tout en ayant le souci que leur implantation soit le plus neutre possible pour l’environnement ?
Enfin, comment ne pas être dubitatif, devant un projet estampillé développement durable, dans une commune où tout homme n’est pas le bienvenu, et où le mot «logement social» est considéré comme un gros mot, et peut servir de repoussoir s’il est savamment distillé ? Si notre terre n’était pas le trésor de TOUS les hommes, le développement durable ne serait, alors, qu’une vaste fumisterie ?