En visitant le site du CIQ vous trouverez les explications de la mairie sur l’abattage de 8 platanes avenue de la Grande Bégude. Monsieur le maire écrit « Dans un souci d’entière transparence à votre égard, je vous transmets, ci-joint, les résultats des analyses effectuées par le laboratoire que nous avons mandaté, ainsi qu’une fiche technique spécifiquement conçue pour les professionnels de collectivités territoriales confrontés à la contamination des platanes par le chancre coloré. »
Tout est bien qui finit bien. Il n’est jamais trop tard pour communiquer.
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Une réponse à “Platanes abattus, la municipalité s’explique”
Merci au CIQ de nous fournir ces documents qui montrent à quel point le sujet a été traité avec légèreté par les élus venellois, qu’ils soient des écologistes convaincus, déclarés, autoproclamés ou satisfaits … ne change rien à l’affaire.
La lettre, émanant du GDON (branche départementale du FREDON) en date du 13 janvier 2009 met en évidence la présence de 3 platanes infectés nécessitant l’abattage de leurs voisins, et recommande une éradication dans les plus brefs délais : elle sera effective en juillet, 13 janvier/mi-juillet, il faut croire que les mots n’ont pas le même sens pour tout le monde et qu’à Venelles le Bref a pour vocation de durer.
La lecture de l’arrêté préfectoral du 23 mai 2008, relatif à la gestion du problème “chancre coloré” montre à quel point la commune de Venelles a TOUT FAUX, hélas pour nos platanes. (aller directement à la page 18)
http://www.bouches-du-rhone.pref.gouv.fr/actu/textes/ra20080530000.pdf
Il est recommandé d’abattre les platanes en hiver (art.5), chez nous c’était en juillet (mince nous sommes dans le mauvais hémisphère!), il faut bruler tout sur place (art.9), évidemment en juillet avec les risques d’incendie, pas facile à mettre en œuvre! Pendant plusieurs jours, tout le monde a pu se désoler de la vue de ces platanes abattus, mais nulle trace de container hermétique pour les transporter. Quant aux souches toujours en terre, près de 2 mois après , pas de problème l’art.8 “Le sol et les souches non arrachées présentant un risque de contamination,les mesures de prophylaxie devront être appliquées pendant une durée d’au moins dix ans après l’éradication des foyers.” a toutes les chances d’être aussi bien appliqué que les autres.
Et l’art.6 “Le sol situé dans l’environnement d’un foyer ne doit en aucun cas être enlevé ou transporté, sans avis de la DRAF/SRPV–PACA.” compliquerait singulièrement les projets immobiliers dans le coin … s’il était respecté, évidemment, mais à Venelles nous sommes des habitués, nous n’appliquons que les lois qui nous plaisent en prenant soin de le proclamer haut et fort.