Un lecteur, soucieux de l’avenir de Venelles, s’étonne que nous ne sachions pas grand chose du projet « ITER » et de son impact sur le développement futur de notre ville
Le projet ITER, le futur réacteur expérimental de fusion, projet de très grande ampleur et proche de Venelles entre dans sa phase de réalisation.
« TPBM » (Travaux Publics et Bâtiment du Midi), revue régionale hebdomadaire des Travaux Publics donne dans son numéro du 19 août des informations détaillées sur le sujet et il nous semble intéressant d’en donner quelques extraits pour les Venellois.
Les travaux de préparation du site, qui accueillera la machine ITER et ses annexes, se terminent, plusieurs millions de m3 de déblais et de remblais ont été transportés pour réaliser la plateforme qui doit recevoir l’ensemble des constructions avec en particulier le « TOKAMAK », sorte de chambre à air magnétique indispensable à la fusion.
Depuis 18 mois un accès routier de 100 km entre Fos et Cadarache pour les convois exceptionnels est en cours de construction et se termine actuellement.
Le « TOKAMAK » dont la construction commencera en 2010 devrait être mis en service en 2018. Le journal TPBM souligne que ce projet pharaonique va entrainer un profond bouleversement du Val de Durance. À partir du mois d’octobre une équipe d’urbanistes va examiner le projet d’aménagement global qui va en résulter pour la Région.
Dans ce contexte que sera Venelles demain ? Comment notre Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui fait référence à ITER va-t-il évoluer ? Quand donc les Venellois auront-ils connaissance des premières ébauches de ce projet d’aménagement ?
Sans attendre lisez déjà les informations données par « TPBM » du 19 Août.
Venellois anonyme
3 réponses à “Des nouvelles du projet ITER.”
AU sujet du survol de Venelles et Puyricard par les hélicoptères entre les Milles et Cadarache, je me demande pourquoi on aménage pas le terrain d’aviation de Vinon, c’est à la porte d’entrée de Cadarache…. Encore un projet durable auquel nos élus devraient penser avant qu’une situation irréversible ne perturbe de ses nuisances pendant longtemps les indigènes…
Sans faire un long commentaire sur le projet ITER qui en soi est une bonne chose pour rechercher une source d’énergie quasi inépuisable… j’aimerai qu’on se penche sur les 100 km de route destinés uniquement à transporter une centaine de colis volumineux (j’avais en son temps entendu parler de 40 convois)dont l’incohérence est totale avec un développement régional. En particulier pourquoi ne s’est-on pas servi de l’occasion pour améliorer un axe routier en Trévaresse entre Lambesc et le Puy-Ste-Réparade qui aurait été bien utile pour dévier la circulation venant des Alpes vers l’Espagne; actuellement ce trafic entre la Vallée du Pô et Barcelone passe par la route de Galice dans le quartier du jas de Bouffan à Aix, pour rejoindre l’A8… voulant passer par la vallée de la Durance pourquoi ne pas être allé jusqu’à Pont Royal, cela aurait peut-être permis une déviation de Cazan en évitant un massacre de forêt pour une route fermée à la circulation… pourquoi après avoir traversé Lambesc en ville et monté Bertoire revenir encore dans ce village,n’aurait-il pas été plus direct de construire un contournement par le nord-ouest ? … Une route n’est pas faite pour satisfaire les concepteurs mais pour être un équipement durable dans plusieurs critères, par exemple la traversée de la Trévaresse aurait constitué un excellent coupe feu et surtout une voie d’intervention rapide… Et dire qu’il y en a qui se glorifient directement d’une réalisation et font appel à une presse dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle manque parfois d’objectivité à défaut d’idée critique.
Merci pour ces informations qui j’espère seront reprises par des Associations Venelloises pour un examen attentif