« L’attelage pourrait être utilisé pour effectuer le ramassage scolaire comme c’est le cas par exemple dans la ville de Cluny, ou pour ramasser les déchets triés comme le verre ou encore assurer des rotations touristiques… » La Provence 7 décembre 2009
23 réponses à “Ramassage scolaire en calèche”
Au fait, vous pouvez donner votre avis sur la “calèche électrique” ici :
http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=70771
Bonjour,
Le prototype est quasiment fini !
Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places dans la calèche pour les premiers essais…
Dès le début nous avons eu quelques problèmes techniques à cause :
– d’objectifs techniques trop ambitieux : vouloir complètement automatiser l’assistance électrique avec une électronique embarquée bien trop complexe,
– des technologies mises en œuvre qui se sont avérées trop complexes (l’automatisation totale) pour le niveau des étudiants en charge du projet (bts et iut).
Bref, nous sommes repartis sur des bases plus simples : une assistance électrique en mode manuel et semi-manuel ; l’automatisme complet sera finalisé quand les 2 premiers modes seront bien au point.
Nous aurions dû faire une étude préalable plus approfondie et se fixer des objectifs intermédiaires plus simples. Au final, une fois que les contraintes techniques sont bien définies et bien étudiées, ce type de projet apparait bien plus simple qu’il n’en à l’air.
Ceci dit, s’agissant de la conception d’un prototype pour valider le concept de la Calèche à Assistance Électrique, il y a une aussi une partie réflexion en amont que nous avons négligée :
– pour quelles applications,
– pour quels utilisateurs,
– comment ce véhicule sera utilisé pour des utilisations concrètes et fonctionnelles,
– etc.
Pour finir, je dois dire aussi qu’une jeune entreprise de Venelles spécialisée dans la conception de véhicules électriques se joint au projet et son savoir-faire permet de ne pas s’égarer de nouveau avec des objectifs techniques trop complexes.
Si vous souhaitez plus de détails vous pouvez nous contacter sur equibus13770@gmail.com
A bientôt…
Bonjour,
où en êtes-vous de projet d’assistance électrique sur calèche. Cela m’intéresse car je suis dans une région très vallonéées.
Merci d’avance.
Sacha Perrin-Janssen
Effectivement ne réinventons pas la roue et faisons preuve de solidarité entre nous.
Je vous prépare un petit topo sur la réflexion que nous avons eu concernant ce système et sur les solutions choisies.
Par contre, passer par des étudiants est une solution intéressante du point de vue de la démarche pédagogique et aussi financièrement, mais beaucoup plus longue. (on ne peut pas tout avoir !).
merci pour votre réponse,
Au lieu de réinventer la roue dites moi à quel stade vous en êtes et si je peux de mon coter solliciter des étudiants ou un lycée technique pour aider au développement d’un prototype.
Bien cordialement
Bonjour Dancab,
Actuellement l’attelage en milieu urbain prend de plus en plus d’importance et de nombreuses communes l’adoptent après avoir fait une étude de coût et de rentabilité.
Pour le ramassage scolaire, pour de petites distances, ça ne pose pas de problème particulier. D’ailleurs si vous avez les qualifications, les assurances, le cheval et le matériel (et la structure juridique : asso, eurl, sarl, …), à priori vous n’avez pas besoin de démontrer la faisabilité du projet.
Faites simplement une mini étude de marché pour voir si vous avez une clientèle, calculez le prix du ticket, vérifiez la rentabilité, et lancez vous !
Le piège (pour ce type de projet comme pour d’autres) est trop souvent d’attendre que les élus de votre commune vous aident, vous encouragent ou participent…
Dans mon cas, pour le transport scolaire et d’autres services urbains, je n’ai encore eu aucune réponse de ma mairie lorsque je leur ai présenté le projet par courrier. Pas même lorsque j’ai simplement demandé de définir un itinéraire pour que l’attelage ne perturbe pas la circulation ! Seule l’élu scolaire a accepté de me recevoir pour que je lui présente le projet.
A l’inverse, si vous rencontrez du succès dans votre activité, les élus viendront alors vous solliciter pour participer !
En ce qui concerne l’assistance électrique sur une voiture hippomobile, pour l’instant il n’existe rien sur le marché mais je pense que dans pas longtemps de nombreux constructeurs vont proposer des calèches hybrides.
C’est un peu à l’image du vélo à assistance électrique (VAE) qui a connu un début difficile avec beaucoup de moqueries, et maintenant on trouve des VAE chez de très nombreuses marques.
Pour ma part, n’ayant pas les moyens financiers pour faire fabriquer ce type de véhicule, j’ai sollicité des écoles étudiants (en génie mécanique et en électronique) qui travaillent sur le projet. Je pense que d’ici quelques semaines nous pourrons présenter un prototype.
Ce que je peux faire si cela vous intéresse, c’est vous dire rapidement quels sont les difficultés rencontrées et les solutions que nous avons choisies.
Ceci dit, si vous êtes bon bricoleur ou que vous avez autour de vous des as de la clé molette et du poste à souder, lancez-vous à fabriquer un prototype. C’est prenant mais amusant, et tout compte fait les technologies mises en oeuvre restent assez simples.
Contrairement à une voiture automobile, sur une calèche le moteur principal reste le cheval !
N’hésitez pas à me poser des questions, j’y répondrai avec plaisir.
Je suis à la recherche de projets de réalisation d’assistance électrique pour voiture hippomobile.
Attelant des ânes j’aimerai démontrer la faisabilité d’un ramassage scolaire. Village en Touraine
Je n’ai pas de nouvelle de DECLE…
(peut-être un concurrent à la pêche aux infos ???)
@DECLE
Bonjour,
C’est une très bonne nouvelle que d’apprendre qu’un syndicat intercommunal s’intéresse à ce projet de transport en attelage équestre !
Contrairement à de nombreuses autres régions de France, l’attelage équestre est encore trop peu considéré et peu répandu dans notre région. C’est vrai que du point de vue de la culture équestre, le sud de la France est davantage orienté sur la pratique des sports équestres de compétition comme le saut d’obstacle, mais l’attelage équestre présente de nombreux avantages et propose une solution alternative, écologique et originale pour beaucoup de services au sein de petites communes.
Quelles sont les communes qui sont concernées par votre syndicat intercommunal ? (vous pouvez m’envoyer un message sur equibus13770@gmail.com)
En ce qui nous concerne, excepté la “frilosité” des décideurs locaux pour se lancer dans l’aventure, nous n’avons pas de problèmes particuliers : nous avons les qualifications, les assurances, des chevaux et des calèches adaptés pour proposer du transport scolaire dès demain. Tout dépend de la fréquence des transports (matin, midi, soir), du relief et du nombre d’enfants à transporter.
Pour le coût, il faut ouvrir une réflexion à ce sujet et éventuellement faire une petite étude de marché pour évaluer la rentabilité d’un tel service. Il y a quelque mois, nous avions commencé à étudier ce point avec l’élu aux affaires scolaires de Venelles :
– soit les passagers (les enfants) payent leur place comme pour un minibus normal,
– soit la mairie “achète” le service et le transport est gratuit,
– soit un compromis entre les deux : prix symbolique pour les passagers et la mairie participe, peut-être aussi les associations de parents d’élèves pourraient aider.
(Pour infos, certaines communes ont fait le choix d’acheter cheval et calèche et de former un employé municipal pour conduire la calèche : http://hippotese.free.fr/blog/index.php/post/2009/11/29/Scoubidou%2C-cheval-municipal-%C3%A0-Mably-%28Loire%29 )
La question est de savoir si ce service sera ponctuel ou durable dans le temps.
Bref, il serait utile et intéressant de réfléchir sur cette question avec l’ensemble des parties-prenantes au projet : les professionnels d’attelage en charge du service, les mairies, les associations de parents, les citoyens…
La mise en place d’un service urbain avec un cheval attelé, en plus du service qu’il assume, apporte de la vie dans la commune.
Dans le cadre du projet sur lequel je travaille actuellement, le point qui me préoccupe, c’est la finalisation du prototype de la “calèche-hybride”, c’est à dire une calèche à traction animale et à propulsion électrique auxiliaire. En soi, ce prototype n’est pas indispensable pour des services d’attelage en milieu urbain, mais une calèche hybride est à mon avis un concept intéressant et original car il reste une solution écologique unissant modernité et tradition, mais qui permet surtout de très largement soulager le cheval dans les gros efforts (montée, charge lourde, longue distance, …). Sa “productivité” et son confort n’en seront qu’augmentés.
Actuellement, les étudiants qui travaillent sur le projet arrivent au point qui nécessite quelques investissements en matériels spécifiques : variateur de vitesse, batteries, éventuellement panneaux solaires, … et pour lesquels je dois trouver des financements !
Dès qu’elle sera opérationnelle, la calèche hybride sera un grand pas en avant vers le passé !
(Tiens, il me vient une idée : si j’ouvrais un souscription pour le projet !
Qui est partant pour s’embarquer avec nous dans cette calèche ?… Envoyez-moi un mail : equibus13770@gmail.com )
Bonjour,
Nous serions intéressés pour proposer à notre syndicat intercommunal scolaire le ramassage scolaire par une caléche.
Pouvez vous m’en dire plus quant au cout et aux problémes rencontrés.
Nos villages membres du syndicat sont distants de 2Km.
Merci
Bonsoir à tous,
Je profite de la réflexion au sujet du retour du cheval d’attelage en milieu urbain (à Venelles peut-être…) que relaye ce site pour lancer un appel local.
Pendant que les étudiants du Lycée Vauvenargues continuent leurs travaux et leurs recherches dans leurs ateliers pour mettre au point la partie électrique et électronique de l’assistance motorisée de la calèche (pas en ce moment, ils sont en vacances!), je cherche des bénévoles pour m’aider à bricoler la voiture prototype qui recevra la motorisation.
J’ai quelques modifications et aménagements à faire dessus avant de fixer l’essieu motorisé et je n’ai pas beaucoup de temps et de moyens pour le faire, et encore moins de compétence en mécanique.
Donc avis aux bricoleurs de tous crins et de tous poils : si vous êtes un pro de la clef à molette, un expert du poste à souder, un virtuose de la disqueuse, ou tout simplement si le sujet vous inspire et que vous avez des idées à suggérer, votre aide et vos suggestions sont les bienvenues et je vous invite à embarquer avec moi dans cette calèche du futur (sensations garanties) qui sera un véritable pas en avant vers le passé !
Vous pouvez m’envoyer un mail à cette adresse : equibus13770@gmail.com
Merci,
et à bientôt.
SC
Egal à lui même, Cl B a toujours quelques chose à dire !
Ces dires, s’ils sont marqués par le bon sens, ne seraient ils pas marqués aussi par la banalité…
Personnellement à choisir entre le crottin et les traces d’essence, d’huile et de gasoil, mon choix sera vite fait. Il reste à savoir ce qu’en pensent ceux qui très légitimement ne supportent pas (et à Aix en Provence c’est une véritable nuisance) les déjections animales. Il est vrai que là ce n’est pas du crottin de cheval! En plus nos citadins sont souvent réfractaires aux “charmes” de la campagne, jusqu’à parfois ne pas supporter le chant du coq. Quant aux sacs de récupération: “pauvre Paco!”
Le problème dans le cas présent c’est qu’on aura pas trop le choix entre le crottin et les traces d’hydrocarbure, puisque pour se débarrasser du crottin que nos citadins ne supporteront pas nous aurons les deux. Il faudra en effet accroitre l’usage du monstre mécanique, balayeuse de rues que moi je ne supporte pas.
Si vous avez archivé le journal où était publié l’article sur le ramassage scolaire en calèche je vous invite à lire à côté de cet article le billet d’humeur plein d’humour de Paul-Henry Fleur intitulé “Du balai!”. Il est édifiant! Apparemment La ville d’Aix en Provence subit la même “agression” que la ville de Venelles par une balayeuse mécanique accompagnée d’un souffleur tout aussi bruyant!
Je souhaite beaucoup de carottes à Paco!
Feux bicolores ?… pourquoi pas.
En ce qui me concerne, quand je circule sur la route en attelage avec mon cheval je n’ai pas de problème pour m’arrêter au feu orange : la couleur orange rappelant celle de la carotte, mon cheval s’arrête d’un coup dès que le feu est à l’orange… dès fois qu’une carotte sorte du feu ! ;o)
Sinon, pour les déjections animales, le problème est en principe réglé car il existe des sacs de récupération des crottins à fixer derrière le cheval quand on circule sur la route.
http://www.econologie.info/share/partager/12482099214o3N2m.JPG
Ceci dit, avant qu’il y est beaucoup de cheval sur les routes, et donc un peu de crottin (le cheval ne fait quand même pas de crottin toutes les 5 minutes), il y aura surement encore un bon bout de temps durant lequel il faudra continuer à tolérer les traces d’essence, d’huile et de gasoil.
Essence, huile et gasoil contre crottins, ça se discute !
J’avais bien compris Stéphane Chanoux, même si ce n’était pas précisé dans l’article de La Provence, que le moteur électrique était en appoint pour soulager l’effort du cheval. Dans les reliefs de notre belle Provence cela est bien utile.
Quant aux bienfaits pour l’environnement, il faudra tolérer les déjections animales et/ou les nuisances sonores de la balayeuse à moteur thermique avec ses émanations de gaz polluants. Et puis l’énergie d’appoint nécessaire sera très probablement de source nucléaire. Cela satisfera-t-il nos puristes écologiques ?
Quand même le retour du cheval c’est bien sympa ! Et comme l’écrit Tagada les enfants iront plus volontiers à l’école, avant d’en être blasé. En plus cela fait un projet pédagogique pour des lycéens futurs techniciens.
Quant au radar placé aux feux tricolores des Logissons, sans doute faudra-t-il lever le pied pour ne pas être verbalisé et c’est tant mieux pour la sécurité, mais sans doute aussi faudra-t-il s’arrêter pendant le feu encore au vert pour ne pas se faire flasher si le feu passe à l’orange au moment précis de son franchissement. Peut-être alors les feux tricolores deviendront-ils un jour bicolores après la suppression du feu orange devenu inutile ?
“En calèche on ne risquera pas de se faire photographier par le radar des Logissons”
ça c’est pas sûr : dans la descente, en plein galop, pour 1 km/h de trop on peut être flashé !
Après faudra identifier le véhicule, et a qui on retirera les points du permis, au cheval ou au cocher ?
Sans compter qu’en plus le cheval n’a surement pas de carte grise !
En calèche on ne risquera pas de se faire photographier par le radar des Logissons. Je pense qu’il est en place, sur le feu tricolore en haut, très haut perché, il y a une grande barre dans le sens de la longueur, barre qui n’existe pas sur les autres feux. DONC ATTENTION, levez le pied. Il y a une caméra aussi sur le feu tricolore de l’allée du parc, vous l’avez-vous ??????? Radar ou caméra de surveillance pour ceux qui grillent le feu ????Qui va me donner la réponse.
Avant de vous faire un petit topo, voici le site web grâce auquel le projet d’attelage à assistance électrique a pu faire un gros pas en avant :
http://www.econologie.com/forums/attelage-hippomobile-electrique-vt6885-40.html
(Grelinette c’est mon pseudo, car je suis aussi un peu jardinier et que la grelinette est un outils de jardinage fort utile !)
@Stéphane
D’accord pour la balade, ma petite-fille sera heureuse de nous accompagner.
Un exposé de votre projet, s’il n’est pas trop technique et compliqué, je le publierai volontiers.
Amicalement
On parle rarement de Venelles dans La Provence, pour une fois on en parle et il y a un article original !
Juste pour l’infos, le moteur est un moteur auxiliaire c’est à dire qu’il vient uniquement en aide au cheval lorsque celui-ci est en situation de fournir un effort important : démarrage, côte, … le cheval reste donc le “moteur” principal de l’attelage. En tout état de cause la vitesse de la calèche ne dépassera pas quelques km/h (vitesse d’un cheval au pas ou au trot).
Si vous voulez voir en situation réelle le travail d’un cheval d’attelage (et comprendre l’utilité d’un moteur auxiliaire – c’est un projet d’étude) venez me voir quand je travaille mon cheval à l’attelage. Je sors régulièrement dans la campagne venelloise, et je vous propose même une balade au milieu des champs et des vignes en calèche si ça vous dit !
En ce qui concerne les sacs collecteurs de crottins, pour des raisons de tradition et d’esthétisme, ils sont encore peu utilisés mais efficaces.
La calèche à assistance électrique c’est un peu la version équestre du vélo électrique !
ps : si certains sont intéressés par ce projet, je peux vous faire un bref résumé de son évolution, du début jusqu’à sa mise chantier dans les ateliers des étudiants en Génie Mécanique et Automatisme Industriel.
SC
Au moins, le matin, les enfants seraient super contents d’aller à l’école !
(et d’en revenir si la calèche les ramène chez eux…)
La Provence dans l’article cité évoque l’énergie électrique pour propulser la calèche. Le mot attelage est-il approprié? A quoi sert le cheval? Peut-être à fertiliser la chaussée par son crottin. Il y aura alors probablement du monde après son passage pour garder propre la rue en collectant le précieux fumier. Pendant un certain temps, car après il faudra avoir recours pour cela au bruyant “monstre” mécanique, balayeur de rue que tout Venellois connaît.
Le conducteur électrique sera-t-il connecté au cheval? Généralement le foin est le combustible énergétique utilisé pour cet animal.
J’ai connu jadis en d’autres contrées ce type de calèches (mais pas électriques)appelé fiacre. Parfois en grand nombre, elles étaient surtout destinées à un usage folklorique à des fins touristiques. Puis petit à petit elles ont disparues car ces calèches nuisaient au bien-être des populations urbaines (ce n’était pas des émanations de CO2). Des adaptations bien placées de sacs collecteurs pour recevoir les rejets polluants des animaux “moteurs” avaient pourtant été tentées.
En un temps des tramways et des trolleys-bus électriques assuraient les transports urbains et parfois interurbains (exemple la liaison Aix-Marseille), ils ont été supprimés en raison de leur nuisance dans la circulation urbaine. Les voilà revenus à la mode dans certaines grande ville. Alors reverrons-nous le retour de la propulsion animale avec des calèches et des camions de ramassages ou de livraisons urbains? Finalement cela sera peut-être préférable aux yeux de certains à l’utilisation de l’énergie électrique à partir du nucléaire. Et puis cela aura aussi l’avantage de relancer certaines races chevalines ou de bœufs de trait, les unes et les autres en voie d’extinction depuis le déclin de ce moyen de transport et de travail des champs. Reverrons-nous alors aussi le retour de certains métiers du passé?