Afin de faire connaître l’œuvre parisienne de Louis Félix CHABAUD et en vue de la parution prochaine d’un ouvrage monographique le concernant, Jean-Marc HERY se propose de servir de guide et d’animer, le samedi 5 juin prochain, pour les Venellois qui le souhaiteraient, une visite sur Paris de l’Opéra Garnier et du Musée d’Orsay.
11 réponses à “Louis-Félix Chabaud et Paris”
Il est assez amusant que l’on revienne ainsi sur un article vieux de plus d’un an. C’est assez emblématique !
Je suis assez d’accord avec Titine mais aussi, paradoxalement avec Jean-François.
Il est certain qu’à y regarder de près Monsieur HERY s’est battu pour promouvoir Chabaud (édition d’un roman, d’une monographie, … je ne sais combien d’articles sur ce blog ou dans la Provence ou la Marseillaise… il est clair qu’il y a consacré une énergie énorme depuis des années…)
Faire venir la conservatrice en chef du musée d’Orsay comme le mentionne ce bog et un article de la provence à Venelles (village plus habitué aux chapeaux et aux miss) n’était pas une mince affaire. Il a, sans nul doute consacré beaucoup de temps pour faire aboutir les dossiers.
Maintenant la recherche est un édifice qui se construit lentement : il faut des fondations, que Maurice Daugé a sans nul doute apportées… il faut démarrer et en cela le travail de patrick Varrot demeure précieux.
Toutefois il faut rendre hommage à un venellois qui s’est investi bénévolement et qui, d’après ses écrits sur ce blog, n’a pas hésité à investir de sa poche pour promouvoir cet immence sculpeur.
C’est cela le véritable scandale… Venelles regorge d’entreprises, demeure une commune riche qui n’hésite pas à investir sur des événements qui relèvent des paillettes (les Miss) mais qui se refuse à investir sur son patrimoine… à un moment il faut faire preuve de cohérence : on ne peut pas se faire le preux chevalier du developpement durable en oubliant l’un de ses paramètres clef : le PATRIMOINE !
Même si je ne doute pas d el’implication très forte de Patrick Varrot sous l’ancienne municipalité il faut tout de même rendre hommage au travail réalisé actuellement sur Chabaud… aux découvertes largement partagées sur ce site : découvertes archéologiques, découvertes liées à la franc-maçonnerie.
Il faut d’autant plus louer ces efforts qu’ils sont issus d’un particulier qui n’a pas hésité à enfoncer des portes depuis des années… sans aucune aide de la Mairie.
Il serait juste qu’il y ait aujourd’hui une reconnaissance de ce travail et personnellement, même si je souhaite un rapprochement entre Monsieur HERY et Monsieur Varrot (qui ne me paraît pas impossible vu leur passion commune pour ce sculpteur), je crois qu’il est important de soutenir les travaux en cours… sans polémique et avec objectivité.
UN roman est paru il faut le promouvoir.
Idem pour une monographie… Venelles est un village de 8000 habitants, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas le promouvoir.
Et si nos édiles sont incapables de le faire alors je lance un mouvement citoyen via ce blog (je l’espère relayé par d’autres)… nous devons promouvoir notre commune, son passé, son histoire et ce, en dépit de toute considération politique ou partisane.
Il faut que nos forces vives s’unissent !
Pas de polémique SVP Le patrimoine Venellois ne pourra pas se le permettre ! cherchons la complémentarité dans l’intérêt des Venellois et de Venelles.
M Daugé a amorcé la pompe, P. Varrot à l’OMCJ à l’époque, embauché par notre ancien Maire Pierre Morbelli (qui avait de la culture son cheval de bataille),a fait un travail remarquable avec ses moyens , vers les jeunes et les scolaires, y compris des voyages culturels sur ce sujet! Puis Jean Marc Héry avec son professionnalisme et sa pugnacité a poursuivi les recherches avec la participation de professionnels des musées, de la Famille et de certaines collectivités , pas la mairie de Venelles ! le grand Chabaud se dévoile maintenant aux Venellois , bravo à tous et unissez vos efforts Mess Varrot et Héry!!
J F
étonnantes les réflexions sur ce blog… à croire que maintenant que les dossiers vont aboutir tout le monde cherche à s’en attribuer la paternité ! pour une fois je vais être d’accord avec Monsieur Héry, très surprise de voir que pendant trois ans, si ce dernier n’avait pas été là, personne n’aurait parlé de ce sculpteur. On parle d’un inventaire réalisé par Monsieur Varrot ? comment se fait-il qu’il n’y ait eu aucune publication ? Il serait intéressant que Monsieur Varrot publie son inventaire… comparé à celui de Monsieur HERY cela permettrait peut-être d’avancer. Il est vrai que la science avance de la confrontation des connaissances, jamais de leur opposition.
D’ailleurs cela me rappelle que le premier à avoir fait une étude sérieuse sur Chabaud était Maurice Daugé (qui a d’ailleurs déposé un fonds d’archives à Orsay)
Allez ouste rendons à César ce qui est à César ! souvenons-nous simplement de l’incurie locale qui se refuse à promouvoir ce grand sculpteur… c’est là que réside la vraie polémique.
Patrick, je suis content que tu ais apporté les précisions sur Chabaud car à l’époque tu avais fait un travail remarquable avec les scolaires. J’ose espérer que tu en as gardé une copie. amicalement.
Ptrick, je suis content que tu ais apporté les précisions que tu viens de déposer sur cette page car à l’époque tu avais fait un travail remarquable. Dommage que tout cela soit parti dans la nature. J’ose espérer que tu en as une copie amicalement.
J’avoue que je me montre très étonné par cete réponse pour le moins “polémique”
Dire que Chabaud était passé à côté de la villa romaine est une hérésie : d’une part Chabaud avait travaillé suffisamment sur l’art pompéien ( que de dessins relevés avant Gusman). Il savait pertinamment ce qu’était une tegula un imbrex… Nous avons même la preuve qu’il avait adressé des caisses entières au musée du Louvre.
je suis très impressionné par la liste de partenaires que vous auriez obtenus… juste un peu surpris de voir qu’à l’Opéra de Paris ni Mathias Auclair ni Pierre Vidal n’ont été sollicités… d’autant plus surpris que lorsque l’on consulte le fonds d’archives du Musée d’Orsay (ou le fonds Garnier) il faut signer un registre… on y retrouve la signature de Monsieur Daugé, pas celle de Patrick Varrot !
Avez-vous consulté le cabinet des arts graphiques du Musée du Louvre … les dessins de Clairin ? je ne crois pas… quant à vos propos sur le musée du Louvre ils montrent que vous ne connaissez pas le sujet.
Chabaud a réalisé deux oeuvres pour le Louvre (théoriquement 3 sauf que la troisième n’est pas au Louvre) … un bacchus enfant et une allégorie de la musique… il est très surprenant que les venellois qui ont pu réaliser un voyage à Paris en ma compagnie aient pu voir ces deux sculptures alors même que vous les décrivez comme innacessibles !!!
Le bacchus est parfaitement visible (on ne peut pas le rater)… quant à l’allégorie de la musique on peut parfaitement la visualiser depuis la salle de la Joconde… peut-être n’êtes-vous pas allé au Louvre depuis longtemps ? … d’ailleurs j’en propose des clichés plus directs dans mon ouvrage qui paraîtra dans deux mois maximum.
Je rappelle aussi qu’à titre personnel je vous avais permis, contre vents et marées d’assurer une conférence sur Chabaud en 2006.
Depuis les recherches ont avancé… il faut savoir le reconnaître. La prochaine monographie sera préfacée par Edouard Papet du Musée d’Orsay, par Mathias Auclair de l’Opéra de Paris et par Maud Dommange des Beaux-arts.
Monsieur Varrot soyez beau joueur… je n’ai jamais prétendu avoir été le seul à avoir travaillé sur Chabaud (je m’en suis même défendu sur ce blog)… mais si nous devons y regarder de plus près, le seul qui ait rendu public ses communications auprès du Musée d’Orsay reste Monsieur Daugé (après une communication faite en 1929 par l’académie des ciences d’Aix). Cela est acté, archivé et absolument incontestable. Je ne suis pas le premier à avoir travaillé sur ce sculpteur… vous non plus d’ailleurs !
Le recherche, dans tous les domaines s’inscrit comme la continuité d’un travail , la somme de compétences. C’est la raison pour laquelle je me suis personnellement associé très officiellement avec des structures étatiques.
Je remarque au passage que vous avez oublié dans votre inventaire le Musée National de Naples qui demeure important… je remarque aussi que vous êtes passé à côté de l’aspect maçonnique de l’oeuvre de Chabaud qui est reconnu par des spécialistes aujourd’hui.
Enfin, je note une chose… si votre travail avait été si complet que cela comment se fait-il que vous n’ayiez rien publié ? (j’entends sur un plan national)
Bien cordialement
Monsieur,
Voilà plusieurs années que je suis alerté sur plusieurs publications d’articles sur internet au sujet d’un travail ancien sur Félix Chabaud et sur les lectures, interprétations erronées voire contresens et contre vérités qu’il a visiblement suscité. Je suis heureux que vous repreniez ce travail mais la plupart des identifications des dessins du fonds, la reconstitution des itinéraires italiens ont déjà été faites, en équipe il y a déjà bien longtemps. Vous affirmez que notre projet ne concernait que les scolaires, qu’il ne s’appuyait que sur un plan local, qu’un inventaire n’avait jamais été réalisé. Je me permets de rappeler que nous avons, en équipe et professionnellement, sous l’égide de l’ancienne municipalité, engagé un immense travail de partenariat international avec:
– l’Opéra National
– le Musée d’Orsay
– le Musée du Louvre
– la Bibliothèque Nationale de France
– le Centre de Recherche des Archives Nationales
– l’Académie de France à Rome
– l’Ecole Nationale Supérieure de Beaux-Arts
– M. l’Architecte en Chef des Monuments Historiques
– le Musée de la Monnaie
– l’Académie Nationale de Médecine
– la Ville de Paris
– l’Hôpital National de Saint-Maurice
– la Ville de Châlons-sur-Saône
– le Musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier
– le Centre International de Documentation du Petit Palais d’Avignon
– la Société des Bains de Mer de Monte-Carlo
– la Nonciature Apostolique en France,
etc…
Le résultat de nos recherches a été communiqué à la plupart d’entre eux, le catalogue édité en 1996 également et a déjà été cité dans plusieurs publications.
Par ailleurs, un inventaire de plus de 700 oeuvres a bien été réalisé et je suis étonné de recevoir des appels téléphoniques de stagiaires pour en obtenir copie, les exemplaires venellois n’ayant visiblement pas été conservés. Il s’agissait d’un projet collectif, partenarial et surtout professionnel, permis par la confiance de la famille de l’artiste. Aucun partenaire n’en a tiré de gloire personnelle.
Enfin, j’ai du mal à comprendre le lien et le fait d’être passé à côté du fait “polémique” que Chabaud habitait au-dessus d’un gisement celte, qu’il ne devait pas connaître (et que nous ne connaissions pas) et le décor pompéien de sa villa, répondant à une mode de son époque.
Pour votre voyage, je précise que les Chabaud du Louvre se trouvent dans des cours inaccessibles au public (Lefuel et Napoléon).
Je tenais simplement, après plusieurs années, à apporter ces petits recticatifs.
Bonne continuation à vos recherches.
Patrick Varrot
Certes une étude très sommaire avait été faite voici quelques années par des élèves de primaire, toutefois il faut être juste : cette municipalité n’a pas fait grand chose pour Chabaud, les précédentes non plus !
que l’on reprenne donc de façon chronologique :
en 1929 une première étude avait été réalisée par l’académie des sciences d’Aix avec l’appui du maire de l’époque
puis, et il convient de lui rendre hommage, il a fallu attendre Maurice Daugé qui, le premier, s’est réellement penché sur les archives et a même essayé de les faire connaître auprès du Musée d’Orsay où il a d’ailleurs déposé des copies de plusieurs documents qui sont consultables dans les archives dudit musée.
Ensuite est venu Patrick Varrot, qui a fait un excellent travail mais qui a commis plusieurs erreurs, la première consistant dans des erreurs d’attribution dans les oeuvres du fonds Chabaud, la seconde en passant totalement à côté de deux aspects polémiques (ou du moins curieux) concernant le sculpteur :
– le fait qu’il ait basé une bonne partie de son oeuvre sur l’antiquité et plus particulièrement sur l’art pompéien alors qu’il habitait sur une villa celte d’exception
– le fait que son oeuvre était remplie de symboles qui permettaient d’expliquer son étonnante longévité en tant qu’artiste d'”Etat”
La troisième erreur a consisté, selon moi, dans le fait d’imaginer qu’il serait possible de redonner ses lettres de noblesse à ce grand monsieur en ne s’appuyant que sur un plan local.
Je reste pour ma part convaincu que Chabaud a eu une carrière nationale et que c’est donc sur un plan national qu’il convient de lui rendre hommage.
C’est en ce sens que je travaille depuis 4 années. Je ne crois pas que quelqu’un soit allé fouiller avant les souterrains de la villa Médicis, ait effectué une étude sur le terrain, à rencontrer des historiens, des archéologues pour non seulement identifier l’ensemble de ses dessins mais au delà comprendre quel a été son cheminement.
Je ne crois pas non plus qu’aucun inventaire de ses oeuvres n’ait été tenté auparavant : la meilleure preuve étant que le fonds Garnier et la BNF, tout comme les archives du Musée du Louvre, gardent trace du passage de tout chercheur qui travaille sur tel ou tel sujet.
Chacun apporte sa pierre.
Personnellement je concède en vouloir énormément à la municipalité actuelle qui n’a strictement rien fait pour faciliter mes démarches, n’y a pas adhéré et au contraire, m’aurait même plutôt poussé à abandonner… que ce soit sur le plan du patrimoine archéologique de Venelles (il faut savoir que le terrain de L.F. Chabaud est maintenant classé sur la base Patriarche grâce à l’appui de l’archéologue du Pays d’Aix mais aussi grâce à l’expertise d’un autre grand monsieur qui est le professeur GOUDINEAU du collège de France) ou sur le plan même de l’étude que je menais sur Chabaud.
Il faut savoir que rien que sur le Patrimoine archéologique ont été sollicités pour leur expertise, les archéologues du Pays d’Aix, le directeur du Musée d’Arles, le Collège de France, le Musée national de Saint Germain en Laye et l’université de Luxembourg.
Tout ceci demande du temps, de la patience, nécessite aussi de se déplacer souvent… voyages riches en enseignements mais qui ne sont aucunement financés par la mairie de Venelles et ne coûtent pas un centime au contribuable venellois.
Je me souviendrai toujours des 3 semaines passées cet été à suivre le parcours de Chabaud en Italie, à tenter de comprendre quels étaient les grands axes de son périple depuis la villa Médicis (il y arriva dans une période très tourmentée où les pensionnaires avaient été contraints de fuir à Florence)… à Pompéi, Stabie, Herculanum, Naples évidemment, mais aussi à Rome, Florence, Pise, Monreale, Assise…
J’aurai toujours un souvenir ému en me remémorant la rencontre avec le conservateur de la Villa Médicis, à lui demander si « par hasard » il ne subsisterait pas dans la villa des copies des frises du Parthénon (que Chabaud a reproduites de façon quasi systématiques)… l’on fouille dans les archives de l’époque, on consulte les courriers personnels du directeur Jean Alaux et par hasard on tombe sur un texte mentionnant de telles reproductions dans les souterrains de la villa…
Le conservateur nous ouvre les portes des souterrains, impratiqués depuis des années (la Banque d’Italie y avait dissimulé son trésor pendant la guerre et l’aspect labyrinthique de ceux-ci fit qu’on ne le retrouva jamais)… l’on tente d’allumer un éclairage obsolète et tout disjoncte… et il faudra deux heures et l’intervention d’un électricien arrivé avec des torches pour attaquer la « spéléologie » et finalement retrouver ces copies des frises du Parthénon.
Il a fallu beaucoup d’obstination mais aussi des moyens, en terme de temps, en terme d’investissement mais aussi sur un plan financier.
Certes, j’ai toutes les raisons d’en vouloir à la municipalité actuelle qui n’a pas compris (alors même que l’on monte un office de tourisme sur Venelles, … alors même que l’on envisage d’y construire un hôtel) tout l’intérêt qu’il y avait à défendre et à mettre en valeur le patrimoine.
Mais je dois aussi me rappeler des joyeux quolibets dont certains m’ont affublés au début de mes recherches, estimant que le travail sur Chabaud était une chasse gardée… je n’oublierai personnellement jamais le terme de charognard qui avait été employé à mon encontre sur ce même site par un élu d’opposition.
Et sans dévoiler tout ce qui sera bouclé cette année, je tiens quand même à annoncer quelques éléments de mon travail :
1) le classement de deux oeuvres de Louis Félix CHABAUD est actuellement à l’étude
2) une monographie est bouclée, elle sera préfacée par 3 personnalités que personne n’osera contester tant leur notoriété est importante
3) la collection archéologique donnera lieu à un dépôt auprès de la communauté scientifique, la plus à même d’en apprécier la qualité et de poursuivre la modeste étude que j’ai initiée
4) selon toute vraisemblance, un hommage à Chabaud sera rendu dès cette année dans un très grand Musée spécialisé dans le 19ème siècle en France puis à l’étranger.
5) l’ensemble des archives a été répertorié suivant les critères des historiens d’art, reproduites et celles-ci ainsi que le texte de la monographie que j’ai achevée (et pris soin de déposer à la SGDL évidemment ainsi que l’ensemble des photographies réalisées avec l’aimable autorisation de l’Opéra de Paris, du Musée d’Orsay, du Musée National d’archéologie de Naples, de la Villa Médicis et de la Société des Bains de Mer) ont été déposé à la fois à la Bibliothèque Nationale de France et dans les archives du Musée d’Orsay pour être mis à la disposition des chercheurs.
Personnellement, je suis prêt à faire du porte à porte s’il le faut, à prêcher avec mon bâton de pèlerin pour convaincre de l’étendue du génie de ce sculpteur, de son influence aussi sur ses successeurs ; c’est pour cela que j’ai proposé ce voyage sur Paris.
La personne qui se cache sous le pseudonyme CHABAUD, si elle s’intéresse tant à lui n’a qu’à accepter que je lui dévoile l’étendue de son travail parisien. Car même si une seule personne est inscrite, et si cette personne le désire, ce voyage se fera et je me mettrai à son entière disposition.
Quant au travail réalisé par des élèves de CM2… je suis étonné que l’on relance la polémique… il est tout à fait consultable en Mairie, il suffit de demander d’y avoir accès
Une étude avait été faite il y a quelques années par l’école Maurice Plantier sur Chabaud. Où est-elle passée?l’école était même allée à Rome voir une expo. Dommage que la municipalité ne lui fasse pas un hommage digne de lui alors qu’il y a une partie de ses descendants qui habitent encore la commune.
Je me permets de répondre à Janine.
Effectivement, pour couvrir correctement le dossier CHABAUD et donner une juste mesure de son travail sur la Capitale une journée pourrait ne pas être suffisante.
En réalité, le programme idéal serait le suivant :
1) visiter le Musée d’Orsay afin d’une part de consulter le département dévolu à l’Opéra de Paris et plus particulièrement la maquette en coupe de l’Opéra (qui permet de visualiser de façon synthétique les œuvres de Chabaud, d’en découvrir certaines situées dans des zones interdites au public (je pense aux cheminées, au foyer de la danse). La visite du Musée d’Orsay permet aussi de voir l’influence que Chabaud eut sur les écoles suivantes : Charles Degeoge, qui fut l’un de ses élèves… sir alfred Drury qui s’inspira et plagiat même son œuvre pour contribuer au mouvement Art Nouveau en Angleterre… enfin la visite du Musée d’Orsay permet d’avoir une idée du travail de ses contemporains.
2) visiter l’Opéra de Paris (3h environ), visite axée naturellement autour des œuvres de Chabaud.
Malheureusement il ne sera pas possible de voir le foyer de la Danse (qui nécessite des autorisations assez particulières dans la mesure où cette salle est régulièrement occupée par le corps de ballet et où elle est située derrière la scène) et il faut signaler qu’il est impossible d’assurer à l’avance la visite de la salle de l’Opéra en elle-même (puisque des répétitions ou des raccords peuvent y être prévus à la dernière minute). Toutefois, entre les extérieurs (qui appellent déjà de très nombreux commentaires), la Rotonde, l’avant-foyer, le Grand escalier, le bassin, la Bibliothèque et naturellement le grand foyer, il y a à peu près 400 œuvres de Chabaud à observer.
L’opéra est aussi emblématique de plusieurs erreurs qui ont été commises par le passé… on a par exemple écrit qu’après la chute de Napoléon III la carrière de Chabaud s’est faite plus discrète… on sait aujourd’hui que c’est entièrement faux : la carrière de Chabaud a perduré jusqu’en 1891 et il est intéressant de constater que ce sculpteur a survécu à 5 régimes politiques différents !
Une anecdote amusante : lorsqu’en 1871 les Communards mettent le feu à l’Hôtel de Ville de Paris il faudra ensuite le reconstruire… et l’on fit appel à Louis Félix Chabaud pour assurer une partie de l’ornementation (et pas n’importe laquelle !)
Bref, en toute rigueur, après la visite du Musée d’Orsay et de l’Opéra il conviendrait de se rendre à l’Hôtel de Ville de Paris puis, pour comprendre les raisons de cette “longévité politique”, de se rendre aussi au Musée du Louvre pour visiter plus particulièrement 3 départements :
a) la galerie des peintures italiennes (il faut en effet considérer attentivement le tableau attribué à de Vinci intitulé Saint Jean Baptiste au Thyrse)
b) la galerie des arts graphiques (pour consulter les dessins de Clairin d’après les œuvres de Chabaud… Clairin étant le portraitiste qui réalisa le portrait de Sarah Bernhard exposé au Petit Palais)
c) les appartements de Napoléon III, pour percer un secret bien gardé jusqu’à ce jour et qui permet un décryptage de l’œuvre du sculpteur.
En outre il faudra évidemment prendre en considération les œuvres que Chabaud a aussi réalisées pour le Musée du Louvre (car il y a des Chabaud au Musée du Louvre !)
En toute rigueur il faudrait donc deux jour pour réaliser l’ensemble des visites… toutefois je suis conscient que cela peut générer des frais qui pourraient paraître lourds à certains (une nuit d’hôtel, les repas, les déplacements)
Personnellement je serai à Paris dès le vendredi soir et en repartirai le dimanche soir vers 20h… je me tiendrai donc à l’entière disposition des Venellois qui seraient intéressés. J’ai proposé ce système de “souscription” afin de permettre aux éventuels participants de disposer d’un tarif SNCF préférentiel. L’objectif demeure de faire prendre conscience à certains Venellois (et ensuite par le bouche à oreille) de l’importance de la contribution de Louis Félix Chabaud qui ne fut certainement pas “le petit sculpteur local” que certains voudraient présenter encore aujourd’hui, y compris sur Venelles.
Naturellement, même si très peu de Venellois se révèlent au final intéressés, je me tiendrai, de la même façon à leur disposition.
Je remercie encore une fois Daniel DAIX pour son aide toujours précieuse : il est le seul qui ait permis de communiquer sur ces travaux qui m’occupent depuis 4 ans et qui trouveront leur aboutissement d’ici à un an.
En fait… il est temps d’avouer qu’ils ont déjà trouvé leur aboutissement puisqu’il a été procédé il y a quelques jours à peine à la restitution, à l’Opéra de Paris, d’une œuvre de Paul BAUDRY, présente dans le fonds Chabaud à Venelles et qui a éclairé les conservateurs sur un pan méconnu de l’édification de l’Opéra.
Cette démarche n’est qu’un commencement et j’annoncerai dans les mois qui viennent d’autres événements plus spectaculaires encore.
Je me tiens évidemment à la disposition de tous ceux qui pourraient être intéressés
Bien cordialement
JE serais intéressée, mais une nuit me parait juste. Je prends une option.
Janine