Jean-Marc Héry dédicacera son dernier roman
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samedi 5 mars, librairie Myrove de 08h30 à 12h00
25 janvier 1875
La place de l’Opéra est en effervescence. Le soir même le général McMahon doit procéder à l’inauguration du bâtiment. Le directeur Halanzier parcourt une dernière fois les grands escaliers, s’assure que les marbres ont été briqués, que les fleurs ont été correctement positionnées. Il s’inquiète de ce que l’éclairage électrique ne fonctionne toujours pas à quelques heures de l’arrivée des premiers invités.
Son visage traduit la plus vive inquiétude. Un agent de sécurité ne tarde pas à le rattraper : on signale un problème dans le vestibule d’entrée ou s’amassent les badauds. Ici se côtoient toutes les classes sociales : qu’ils portent le claque ou une simple casquette miteuse, tous espère négocier une place. Or depuis des heures, le ton est monté : les cannes martèlent le sol et les plus hardis osent crier qu’à l’époque de Napoléon III les choses eussent été différentes. Les cordes qui contiennent la foule se tendent de plus en plus.
Le responsable du vestiaire tente de se frayer un passage au milieu de cette horde. Il interpelle Halanzier comme s’il eût s’agit d’un de ses collègues. Ce dernier ce froisse, réajuste sa veste et se contente d’un signe de la main pour faire comprendre qu’il n’a pas de temps à perdre.
« Il faut vendre les billets réservés aux députés ! Ils devaient les retirer avant 17h00, les ordres du général sont pourtant très clairs ! »
Halanzier s’arrête net, esquisse une moue réprobatrice puis se livre frénétiquement à son activité préférée lorsqu’il se trouve en position délicate : il retire ses binocles, souffle sur les verres et commence de petits mouvements circulaires avec son mouchoir pour les nettoyer.
« Si nous faisons ça nous aurons droit à une émeute ! seuls 245 parlementaires ont été tirés au sort pour disposer de places ce soir et ils sont encore réunis en Chambre. Je sais que Monsieur Garnier vous a négocié ce poste… je connais aussi votre passé de directeur du théâtre de Bordeaux mais ici, je reste, du moins jusqu’à ce soir, le seul maître de ballet ! »
Sans même décocher un regard à son interlocuteur et faisant fi des hurlements de la foule il fait mine de remonter dans les étages lorsqu’une paluche d’étrangleur vient se poser sur son épaule et l’oblige à se retourner.
« Pourquoi croyez-vous que McMahon ait organisé une réunion plénière de l’Assemblée ? Dehors cela devient incontrôlable : même les hauts-fonctionnaires revendent leurs places 5 louis chez les marchands de vin de la rue Drouot. Si vous n’y prenez garde vous risquez de ne plus rien contrôler. Vendez les places des députés ! »
Halanzier hésite une dernière fois, observe la foule amassée devant l’entrée et prend le temps de considérer l’entrée fracassante d’un parlementaire en frac, la canne menaçante. Le Député Tolain, réputé en faveur de la Commune, venait de pénétrer dans le saint des saints. La moustache lustrée et le haut de forme impeccablement dressé il se dirigeait d’un pas leste vers le directeur, repoussant à la manière d’un joueur de rugby (ce sport né au début du siècle en Angleterre) tous les laquais qui tentaient de lui faire obstacle.
Parallèlement, le nouvel archiviste, Charles Nuitter, déboulait telle une furie, les bras encombrés de rouleaux et documents divers. La collision des deux hommes devenait inévitable et les bedeaux éclatèrent d’un rire si franc que Tolain en perdit son légendaire self-control, déchirant à qui mieux-mieux les plans, cartes et autres papiers qui lui tombaient sous la main.
« Cochon de bonapartiste ! engeance d’esclavagiste ! Ne pourriez-vous respecter un peu plus la voix du peuple ? Vous étiez à n’en pas douter de ceux qui nous ont décimés ici en soixante et onze ! Je vous imagine bien, la baillonnette aiguisée, visant de malheureux citoyens de Paris qui pourrissent aujourd’hui dans les fondation de ce gouffre financier et nourrissent les carpes ! »
Puis se retournant vers le Directeur qui profitait de l’incident pour tourner les talons…
« Et vous là ! le cloporte à la solde de notre bon général !… par bonheur je me suis retrouvé ce matin légèrement indisposé de sorte qu’il ne m’a pas été permis d’assister à la séance du jour ! »
Halanzier pensait en son fort intérieur que l’assemblée avait perdu là son plus tonitruant orateur et que c’était son jour de chance.
« Oui, vous ! porc accoquiné avec Bismarck ! Traître à la Nation, ordure ! »
Une main s’agrippe à l’avant-bras du responsable du vestiaire qui, l’instant d’avant, réclamait que l’on mette en vente les billets des députés.
« Je crois, mon cher François que vous avez renoncé à vos fonctions de directeur du Grand Théâtre de Bordeaux pour nous rejoindre ?… mais pensiez-vous arriver dans un zoo où les primates dominent ? Savez-vous qu’à Paris certains babouins ont un postérieur en forme de cœur mais un cerveau de la taille d’une noix ? … et savez-vous qu’il me faut subir leurs assauts quotidiennement ???
Monsieur le Député, que puis-je pour vous satisfaire ??
_ j’ai reçu mon invitation et suis venu sine die la retirer…
_ Et alors ?
_ Alors ? … je suis placé à cour !!!!… jamais, vous m’entendez ? Jamais un député de gauche n’acceptera de s’asseoir à droite de Mc Mahon ! »
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38 réponses à “Les fantômes de l’Opéra…”
N’oubliez pas qu’il y a en mairie deux oeuvres de Chabaud qui ne sont actuellement pas du tout valorisées : un buste de sa mère et une épreuve réduite de la statue de l’agriculture (fontaine de la Rotonde)… à une époque reculée la mairie disposait aussi de copies en plâtre de certains de ses médaillons mais celles-ci ont apparemment disparu.
Tout à fait d’accord avec les 2 derniers commentaires; les Cabassol ont failli disparaitre à jamais… une concession à perpétuité ne garantit pas toujours son repos éternel…que les nouveaux arrivants aillent se mettre où ils bâtissent leurs maisons et laissent les anciens à coté des leurs.
actuellement c’est en collaboration avec Brigitte Lam, conservatrice du patrimoine à Aix et Agnès Barruol (DRAC, CG13) que nous nous efforçons de faire avancer le dossier. PLusieurs appels d’offre ont donc été lancés et le meilleur prix pour la restauration de cette statue hélas fort dégradée reviendrait autour de 15000 euros (je serais pour ma part curieux de savoir combien coûterait l’implantation définitive de l’arbre solaire devant l’office du Tourisme).
Cette statue a une histoire très particulière puisqu’elle avait été originellement prévue (il en existe des dessins qui le prouvent) pour être placée sur la tombe de Chabaud.
A la mort du sculpteur et pour une raison inconnue, elle s’est retrouvée dans l’église devant le baptème de Clovis.
1909 survient et un pan de mur s’effondre dessus la réduisant en miettes.
Les héritiers de Chabaud acceptèrent alors de procéder à la restauration de l’ange et au déplacement du Baptème de Clovis à deux conditions : que l’ange revienne sur la tombe de Chabaud comme cela avait été initiatelement prévu et que le bas-relief soit exposé dans un lieu public : soit l’église, soit la demeure même de Chabaud dont il était question de faire un musée.
Qu’on se rassure néanmoins, le bras en marbre qui est tombé a été récupéré à temps par les héritiers et permettra une restauration plus facile.
La statue de « l’ange » située derrière la vieille église sur la tombe même de Chabaud est déjà inscrite au patrimoine et son classement est en cours. Il faut attendre encore quelques temps que la procédure aboutisse en vue de la restauration de l’œuvre, laquelle restauration coûterait dans les meilleurs estimations dans les 15000 euros.
Tout à fait d’accord avec vous André Davin sur la nécessité de redonner du lustre à ce vieux cimetière où a été érigé le monument aux morts qui fut longtemps d’ailleurs le monument de commémoration avant que ne soit réalisé celui qui est devant la mairie. Si l’on visite de prés ce vieux cimetière on peut y lire sur des plaques anciennes certains noms prestigieux qui ont marqué la commune et dont les tombes paraissent totalement abandonnées (plus de familles ?). Certains Venellois contemporains souhaiteraient s’y approprier (par “l’expulsion” ?) un caveau pour leur dernière demeure. Ce serait un peu dommage de laisser ainsi tomber dans l’oubli certains anciens et souhaitons que nos décideurs municipaux ne cèdent pas aux pressions.
Le peut-être que vous utilisez sur la voûte Chabaud est une certitude. Il n’a jamais vu cette voûte puisqu’elle a été inaugurée dans les années 1980 et porte son nom pour l’honorer. Peut-être a-t-il connu la cave en cet endroit avant la voûte? Je ne pense pas qu’elle ait beaucoup souffert du tremblement de terre de 1909. En fouillant dans mes propres archives je pense pouvoir en trouver des photos.
J’ai l’impression que tout le monde cherche ou voudrait avoir une oeuvre de Chabaud à contempler,
la voûte n’est pas de lui et il ne l’a peut-être jamais vu; quelqu’un a-t-il une vue de cet endroit avant le tremblement de terre de 1909?…
par contre sa tombe non loin de là, dans le vieux cimetière dans la plus haute rangée le long du mur de l’ancienne église près du monument aux morts et de ses voisins de l’époque, les Cabassol, possède une magnifique “victoire” en marbre qui malheureusement se dégrade ayant déjà perdu un bras et des doigts à l’autre main… il serait grand temps de s’occuper de sa consolidation et de son nettoyage… ses amis actuels pourraient ainsi lui rendre hommage, si la famille Rias est d’accord.
Merci Jean-Marc HERY de nous donner l’envie d’en connaître un peu plus sur ce que fut Chabaud, son rayonnement hors Venelles et ce qu’il représente pour Venelles. Continuez s’il vous plait à nous intéresser ainsi.
Attendons la grande fête prévue à la Violaine.
Il est heureux et réjouissant que de nombreux Venellois soient venus vous soutenir samedi matin dans votre engagement. Peut-être auraient-ils été plus nombreux encore avec un peu plus de communication de la municipalité. Si quelques élus (ou anciens élus) sont venus, voyez là principalement l’intérêt qu’ils portent à la commune et à son patrimoine.
Je pense que la -couleur politique- n’intervient pas dans ce domaine là, sauf qu’un élu ne mérite pas de représenter la commune s’il en est indifférent.
Je tiens d’abord à adresser un immense merci à tous ceux qui sont venus soutenir (nombreux) ce matin la publication du premier roman sur Chabaud (oui il y aura une suite).
J’avoue que j’ai personnellement craint le pire car quelques retours me laissaient présager des difficultés qui ne sont finalement pas survenues.
Chabaud, Titine, … le principal demeure la réhabilitation de notre sculpteur et je pense avoir quelques (bonnes) nouvelles.
Tout d’abord, pour répondre à la remarque de Chabaud, lorsque je sollicitais de l’aide (aide que je sollicite toujours), je parlais d’une aide afin de diffuser l’information, de faire connaître le plus largement possible ce patrimoine.
Sur un plan scientifique je pense que les recherches menées sont maintenant blindées. Outre les accréditations inespérées de Catherine Chevillot et d’Edouard Papet du Musée d’Orsay, sont aussi intervenus le conservateur du Musée Fabre (qui a permis de valoriser Chabaud directement lors de l’exposition Cabanel, voir le somptueux catalogue “Cabanel, la Tradition du Beau” chez Somogy], Mathias Auclair et Pierre Vidal de l’Opéra de Paris, Hervé Grillet de l’Opéra de Monte-Carlo, sans oublier le conservateur du Musée des années 30… pour ne citer qu’eux… on ne pouvait espérer mieux.
Reste qu’il est maintenant indispensable que les Venellois s’approprient leur patrimoine et c’est là que j’ai besoin de chacun.
Dans les jours qui viennent des photos d’oeuvres parisiennes de Chabaud vont être positionnées dans différents endroits de Venelles. Ces clichés avaient été achetés voici 4 ans au grand photographe Jean-Marc Delagarde.
Par ailleurs je viens de signer pour la rédaction d’un nouvel ouvrage sur le sculpteur : son catalogue raisonné.
Sa monographie paraîtra d’ici environ un mois et demi et donnera lieu à une grande fête qui se tiendra au château de la Violaine. Il y aura présentation de l’ouvrage, petite conférence et apéritif… l’occasion aussi de faire découvrir aux venellois l’étendue de leur patrimoine.
Une fois encore merci à tous ceux qui ont permis de faire de cette matinée un succès, … merci à la curiosité de venellois impliqués avec lesquels j’ai pris plaisir à discuter… merci aussi aux élus qui se sont intéressés au dossier (assez étrangement tous originaires du même bord politique, preuve qu’il reste beaucoup à faire pour convaincre de la pertinence de défendre cet artiste)
Bien à vous
jm HERY
TITINE,je n’ai pas dit qu’il y avait 4 chabaud. C’est seulement le 4° message que j’adressais concernant Chabaud. je n’ai jamais contesté le travail de Mr HERY, loin de là. Puisqu’il demande de l’aide, pourquoi ne pas demandé à Mr VARROT ? vous avez mal saisi mes propos, il convient de bien lire les messages, chère Titinbe et ne pas déformé les propos de chacun. A plusieurs on peut arriver à quelque chose de bien. Votre travail Mr Héry est remarquable et je vais de ce pas acheter votre livre et me le faire dédicacer.
Tous chez Myrove demain !!!!
Ne vous énervez pas titine ! Rendons à César… etc..Il n’est nullement question de déposséder Jean-Marc HERY du mérite qui lui revient. Si a un moment Patrick Varrot a été cité c’est suite à un de mes commentaires où je faisait référence au rôle qui a été le sien au sujet de la fresque que l’on pensait être du -seul- Chabaud de Venelles parce que découverte dans la rénovation d’une bâtisse venelloise ayant été la propriété de ce seul Chabaud. Patrick Varrot s’était chargé du transfert de cette fresque (une œuvre d’art) de la bâtisse vers la mairie de Venelles. Je ne pense pas que Patrick Varrot a été très rémunéré pour son travail. Comme je l’ai précisé, il était “stagiaire” à l’OMCJ parce que objecteur de conscience en un temps (pas très lointain) où le service militaire était obligatoire dans notre pays. Peut-être faudrait-il expliquer ce qu’était le statut des objecteurs de conscience (un service civil gratuit qui se substituait au service militaire pour les rares jeunes hommes qui refusaient toute idée de porter les armes) ? Je pense que c’est hors sujet dans ce billet. Quant à le contacter cela me paraît compliqué, sauf si certains Venellois ont entretenu des relations avec lui. Je crois qu’il ambitionnait une carrière dans le milieux des arts.
Il faut, je crois, raison garder.
pour apporter un complément d’information, le travail de Patrick Varrot a été une base et comme je l’ai écrit dans un autre billet, la démarche scientifique se nourrit du travail de ses prédécesseurs. N’oublions pas que l’objectif est de réhabiliter CHABAUD, pas Jean-Marc HERY et pas non plus Patrick Varrot. Nous n’avons été tous deux que les vecteurs, les instruments destinés à rendre sa place dans l’histoire à cet immense sculpteur.
Patrick Varrot a apporté sa pierre avec les moyens qu’on lui a donné… je pense avoir aussi apporté une contribution très importante mais il serait absurde d’opposer ceux qui ont tenté de faire des efforts pour faire connaître Chabaud, avec des méthodes et je le répète des formations différentes (je n’ai personnellement pas la prétention d’être historien d’art même si je travaille avec nombre d’entre eux). Ce qui a permis de faire avancer le dossier ces derniers mois, c’est peut-être cette singularité, cette démarche un peu différente.
Je me souviens qu’en 2006, lors du premier festival Off and Back que j’ai eu l’insigne honneur de dirigé et qui a suscité bien des passions, j’avais eu l’idée de proposer à Monsieur Varrot une conférence. Que n’avais-je fait ?… certains élus d’opposition y voyaient une récupération du travail de l’OMCJ… tandis que d’autres élus de la majorité me taxaient de vouloir faire la promotion du travail réalisé sous l’OMCJ !
Je me souviens très bien d’une altercation assez vive qui avait eu lieu à la liquoristerie de Provence et j’avais invité à l’époque les esprits à se calmer… il semble que j’avais été bien peu convaincant !… au final la conférence avait eu lieu dans la plus parfaite indifférence devant 3 malheureux spectateurs.
Aujourd’hui le terrain a été largement déblayé et il appartient aux venellois de s’approprier leur patrimoine, non pas dans l’amertume et le regret de ce qui a pu se passer autrefois, mais dans l’optique de ce qu’il est possible de réaliser pour l’avenir.
La rédaction d’une monographie est un travail long, parfois ingrat et il a fallu consulter beaucoup d’archives pour comprendre avec précision les liens qui unissaient en particulier Louis-Félix Chabaud et Charles Garnier.
Certaines de ces archives étaient consultées pour la première fois mais généralement ce n’est pas tant ce qui était trouvé que l’absence de documents qui soulevait des problèmes… par exemple il ne reste aucun des envois de Rome aux Beaux-arts de Paris, … on retrouve trop peu de pièces relatives à Chabaud dans les archives des Salons (Musée du Louvre)… quant au fonds Garnier, seul un dixième demeure contestable sachant que parfois certaines lettres sont codées ou subtilement “découpées” pour éviter d’en saisir toute la teneur.
La découverte de l’implication de la franc-maçonnerie a été une surprise, quelque chose que personne n’avait étudié auparavant et c’est ce qui m’a donné l’idée… avant que ne paraisse un ouvrage scientifique et si je puis dire “dans les règles de l’art”, de publier un roman… forme plus libre et plus légère et qui pourra peut-être permettre aux Venellois de s’accaparer leur patrimoine.
Toute la partie historique du roman est avérée, se base sur des faits précis. Par contre la description de Venelles à notre époque est évidemment une pure fiction… d’ailleurs le véritable héro du livre c’est Chabaud. J’espère être parvenu à le rendre palpable, touchant, à décrire les lieux avec le maximum de précisions.
Prochainement, un haut lieu du Patrimoine à Venelles ouvrira ses portes exceptionnellement pour accueillir la présentation officielle de la monographie. et je viens d’accepter de signer avec mon éditeur pour la rédaction (cette fois à compte d’éditeur et non plus à compte d’auteur car je crois utile de rappeler que les aides ont été fort rares pour ne pas dire inexistantes) d’un catalogue raisonné de l’oeuvre du sculpteur.
Cette aventure a été passionnante, épuisante et hélas très coûteuse. Mais les résultats sont là :
plusieurs conférences ont été (et sont toujours) données et remportent un certain succès. (Aix, Vitrolles, Chateaurenard, Avignon, … prochainement Orgon et Beaume de Venise).
Pas moins de quatre ouvrages sont parus ou paraîtront cette année remettant Chabaud à l’honneur (roman et monographie, catalogue de l’oeuvre de Cabanel au Musée Fabre et catalogue de l’exposition organisée par le CG13 cet été) auprès des scientifiques notamment.
la procédure de classement de deux de ses oeuvres venelloises a été lancée et une inscription au Patrimoine est déjà effective.
Cet été, une trentaine d’oeuvres seront exposées cours Mirabeau aux côtés d’oeuvres de Granet.
Le Musée d’Orsay va acquérir le fonds présent à Venelles pour le restaurer et le valoriser dans le cadre de l’exposition “Mireille” en 2012. Navré de le rappeler mais la venue sur Venelles de la conservatrice en chef du Musée d’Orsay demeure consécutive à mon action.
Je ne crois donc pas à avoir honte du résultat obtenu et qui est aussi consécutif à trois voyages en Italie, soixante et onze déplacements sur Paris, une douzaine sur Monte-Carlo…
Prenons un exemple simple : pour la monographie il était indispensable de disposer de photos de très bonne qualité de l’Opéra de Monte-Carlo. Lorsque Patrick Varrot avait apporté sa contribution il y a plusieurs années, un ouvrage (qui le mentionne) avait été publié par les éditions Le Passage. J’ai eu l’occasion de discuter avec sa directrice qui m’a avoué qu’elle avait dû s’acquitter de 60000 euros pour acheter les droits des photos à la société des bains de Mer qui gère l’Opéra.
Personnellement je suis arrivé à négocier la gratuité des photos… idem pour l’Opéra de Paris, Orsay et le Louvre (quelle aventure le Louvre !)
J’espère que cette séance de dédicaces sera un succès et qu’elle ne donnera pas lieu à l’une de ces polémiques que certaines apprécient tant sur Venelles.
Bien cordialement
Et bien le moins que l’on puisse dire c’est que le sujet ne laisse pas de marbre. C’est peut-être un signe que Chabaud retrouve la cote !
Enfin pour l’instant le plus urgent c’est de soutenir le travail en cours… sinon c’est fouttu Chabaud 4.
Samedi soutenons cette initiative en espérant la séance de dédicaces soit un succès et se déroule, pour reprendre les propos d'”ancien élu anonyme” sans que des excités de la gachette n’interviennent… sinon ils auront montré publiquement toute leur médiocrité.
mais il y a combien de Chabaud à la fin ??? et chabaud4, pourquoi recontacter Patrick Varrot… seriez-vous en train de laisser entendre que le travail de Monsieur HERY ne serait pas de qualité ?
Le fait est que la rédaction d’un roman, d’une monographie, la venue de conservateurs du musée d’orsay, la découverte d’un site celte ne sont pas de son fait… j’avoue que je ne comprends pas très bien le raisonnement là. D’autant qu’il faut rappeler qua Patrick Varrot était payé pour réaliser ces recherches, que je sache nous sommes ici face à quelqu’un qui n’a pas hésité à payer de sa poche (et de sa personne) pour réaliser un travail scientifique unanimement reconnu.
Parfois il faut savoir se montrer discret Claude, surtout sur Venelles où l’on a vite tendance à lancer l’opprobre de façon inconsidérée (à gauche comme à droite d’ailleurs).
Nous avons par contre tous intérêt à soutenir les travaux de monsieur HERY, travaux qui vont dans le sens de l’intérêt général.
J’espère simplement que quelques “excités de la gachette” ne viendront pas perturber cette séance de dédicaces avec l’assurance qu’on leur connaît.
OUI mr BOUILLET, c’est bien Patrick Varrot qui en son temps avait travaillé sur ce dossier de Chabaud. J’avais d’ailleurs il y a quelques temps fait références à son travail. Et il y a quelques temps il a lui même écrit sur cette même page. Pourquoi ne pas le contacter????? C’était une personne très sympa et qui a fait un travail remarquable.
Je m’associe à votre (ton ?) commentaire ancien élu anonyme, en regrettant peut-être un peu cet anonymat. Je pense que -notre- Chabaud est victime, dans la valorisation qu’il mérite de la municipalité, d’un “règlement de compte” du magistrat actuel à l’égard de l’ancien (C’est vrai aussi pour certaines associations). C’est dommage pour la commune. C’est dommage pour son patrimoine. Mais c’est surtout dommage pour les Venellois ! Souhaitons que le successeur du magistrat actuel ne soit pas aussi un revanchard. Heureusement des passionnés compensent ces dérives. Bonnes continuations Jean-Marc HERY
Il arrive que l’on mette en place des systèmes parce que “cela fait bien dans le tableau”, parce que cela flatte l’égo de certains élus. A contrario un élu peut se braquer contre une personne, une association et ne plus voir où se situe l’intérêt général.
L’orgueil est une donnée fondamentale en politique, surtout dans un petit village.
Dans le cas de Chabaud il n’y aura aucune réhabilitation de la part de la mairie. Lors de la précédente mendature le porteur du projet s’est attiré les foudres de notre maire en dénonçant certains “dysfonctionnements”. Or notre premier magistrat est assez peu enclin à pardonner et ne perçoit malheureusement pas tout l’intérêt qu’il y aurait pour la commune à faire fi de querelles partisanes.
Je ne dirai pas que c’est dommage pour Chabaud puisqu’il semble que sa réhabilitation sur un plan national soit acquise… c’est juste dommage pour Venelles et pour les venellois.
Personnellement j’irai me faire dédicacer samedi le roman qui vient d’être publié ne serait-ce que pour manifester mon attachement à notre culture et à notre patrimoine.
Tous ces commentaires montrent qu’il reste beaucoup à faire pour le patrimoine à Venelles. Effectivement la non réaction de l’office du tourisme est assez grave mais au delà n’y a-t-il pas une élue déléguée au patrimoine ?
Lors des dernières journées du Patrimoine (ces 3 dernières années), rien n’était mis en place sur notre commune.
A un moment il faut être logique y compris pour ceux qui nous gouvernent (qui ont été élus et qui oublient que leur mandat sera réétudié tous les 6 ans) :
– soit on part du principe qu’il n’y a pas de patrimoine à Venelles, strictement rien, ce qui expliquerait pourquoi nous sommes absent des journées du patrimoine : mais alors quelle est l’utilité d’un office de tourisme (il y a combien d’hôtels à Venelles ?) et surtout quelle est l’utilité de nommer un élu au patrimoine ?
– soit il existe un patrimoine et dans ce cas cela signifie malheureusement que le travail n’a pas été fait… et plus grave encore que ceux qui tentent développer quelque chose sont marginalisés.
Messieurs les élus, il faudrait être sérieux et se rappeler que vous représentez votre commune et qu’il vous appartient de la défendre.
Cher Monsieur Bouillet,
l’idée d’afficher des photographies relatives à Chabaud ou plus largement à l’histoire de Venelles est excellente… L’idée, comme vous l’aurez constaté a été soumise à la mairie, nous verrons ce qu’il en adviendra.
Pour en revenir à cette fresque, il n’est pas surprenant qu’une oeuvre de Puvis de Chavannes, immense peintre (et caricaturiste) ait fini à Venelles (peu de Venellois savent que nous avons aussi une oeuvre de Monticelli sum loco) dans la mesure où il contribua à l’édification du palais Longchamps tout comme Louis Félix Chabaud, qu’il fut aussi appelé pour réaliser des fresques pour le Panthéon sous les ordres d’Edmond Le Deschault (architecte) avec lequel Chabaud fit construire un hôtel particulier à Paris, Boulevard Exelmans (il vécut avec lui dans cet hôtel particulier pendant 20 ans).
On retrouve d’ailleurs dans le fonds Garnier à Paris des échanges qui montrent que les deux hommes (Chabaud et Puvis de Chavannes) se connaissaient bien.
Cela prouve quelle importance eut Chabaud en son temps, importance qui est d’ailleurs illustrée dans l’ouvrage de Raguenet sur l’architecture (tout début du XXième siècle) et qui le considérait comme le maître absolu des masques (genre qu’il déclina à l’infini à l’Opéra de Paris).
Hélas nul n’est prophète en son pays mais tout de même… il serait temps que toutes les forces vives, toutes les bonnes volontés s’unissent pour défendre notre patrimoine.
Monsieur Bouillet, j’espère vous voir samedi lors de la séance de dédicaces du premier roman (il y en aura un second et je viens de signer pour un catalogue raisonné de l’oeuvre du sculpteur).
Merci pour ces précisions Jean-Marc HERY. Mon incertitude m’a amené dans mon commentaire à utiliser le conditionnel (serait). Il est vrai qu’au moment de cette découverte dans la réhabilitation de ce que fut la propriété de Chabaud -son œuvre- était la version retenue. Bien sûr je suis intéressé par tout ce qui pourrait mieux m’instruire à ce sujet.
Il serait bien dans la salle du conseil d’apposer une plaque accompagnant la fresque avec tous les détails sur cette découverte. Mais c’est là le “boulot” de la municipalité, en faisant appel à vos connaissances. Et puisque la commune s’est dotée d’un “Office du Tourisme”, sans déplacer encore cette fresque (opération risquée) pourquoi ne pas y exposer des photos avec toutes les explications sur cette œuvre d’art? L’info me paraît intéressante pour le “touriste”
un Puvis de Chavannes à Venelles ? Une donnation Paul Baudry ?… ce ne sont pas franchement des inconnus… peut on imaginer avoir un petit billet avec des photos pour savoir à quoi ressemblent ces oeuvres et surtout en savoir un peu plus ?
pardonnez-moi, j’ai oublié un peintre capital qui est Paul Baudry et qui a même donné lieu à une donnation l’année dernière en direction de l’Opéra de Paris.
hélas, mille fois hélas, l’histoire de cette fresque reflète bien la génèse de la réhabilitation de Louis-Félix Chabaud.
On a estimé à l’époque qu’une fresque retrouvée dans la propriété de Chabaud était obligatoirement son oeuvre, ce qui n’est de toute évidence pas le cas.
C’est là que la démarche scientifique s’impose, ainsi que le partenariat avec de véritables spécialistes.
Nous avons découvert ainsi dans le fonds Chabaud des oeuvres qui ne sont pas de lui mais d’autres pensionnaires de la villa Médicis (prestigieux s’il en est) ou d’autres artistes de son époque.
En l’occurrence, Lecointe, Bouguereau, Cabanel, Garnier, Degeorges, Bertinot, mais aussi Puvis de Chavannes sont présents dans le fonds.
L’attribution de la fresque à Chabaud était une erreur assez impardonnable sur le plan de l’histoire de l’art. Il a fallu des mois pour identifier l’auteur exact de cette fresque, comme il a fallu des heures pour déterminer le sujet de certains dessins de Chabaud (avec l’obligation de parcourir l’Italie de long en large)
Personnellement je tiens toutes les données à ma disposition à votre service
bien à vous
jm HERY
Les fossiles étaient exposés dans une vitrine sur le palier du premier étage (en haut des escaliers à droite après le couloir d’accès vers les bureaux). C’est Maurice Daugé , maire au moment de leur découverte (pendant les travaux pour la percée de ce qui devait être la déviation de Venelles avant de devenir autoroute) qui les avait fait exposer. Si j’affirme bien me souvenir d’avoir vu pendant longtemps cette vitrine, je ne saurais dire à partir de quel moment on ne l’a plus vue. Quant à la fresque (peut perceptible à l’œil) elle serait de Chabaud. C’était Patrick Varot (de mémoire, mais je ne certifie pas ce nom ni son orthographe) de passage à l’OMCJ pour effectuer un service comme objecteur de conscience du temps où le service militaire était encore obligatoire, qui s’était chargé de son transfert dans les locaux de la mairie (ce n’était pas une opération simple). Mais cela reste quand même des souvenirs assez vagues.
les divers fossiles étaient exposés sur le palier du 1° étage, dans une grande vitrine en face de la salle des mariages.
Ces vestigess étaient exposés en mairie dans les années 1990/1996 environ. Beaucoup de choses ont disparues aussi (deux figurines en bois ,de presque Im80 de hauteur offertes à la Mairie de Venelles par une communauté africaine (je me souviens plus de laquelle)lors des élections municipales de 2000!
vestiges et fossiles exposés en mairie ? Je n’en ai aucun souvenir… en quelle année approximativement ces objets auraient-ils disparu ?
Et cette fresque, elle serait de qui au final ?
Tout cela ne donne hélas pas une bonne image de notre façon de fonctionner… entièrement d’accord avec Claude Bouillet : que fait l’office du tourisme… quelqu’un pourrait-il d’ailleurs nous informer de ce qu’il coûte par an au contribuable, entre les emplois et l’entretien des locaux et la communication ?
Sur Chabaud il paraît clair qu’il ne relaye même pas l’information. Demain je me paye le luxe d’aller les voir et de leur demander ce qu’ils ont comme information sur le sculpteur.
Quand on songe qu’il y a quelques années l’OMCJ a été démantelée au prétexte (entre autres) que ses employés revenaient trop cher à la commune…
il serait intéressant de réétudier les chiffres aujourd’hui mais il est regrettable que le travail (sur Chabaud) réalisé par des personnes indépendantes et qui ne coutent rien au contribuable ne soit pas d’avantage valorisé.
Ma position chabaud ? Je pense que tout le monde la connait. Rien n’est assez fait par nos élus pour valoriser ce patrimoine de la commune, en dépit du budget à y investir!
Petite précision pour venellois outré: La voute Chabaud à Venelles le Haut, si elle porte le nom de l’artiste Venellois connu, n’a été réalisée en son état que dans la décennie 1980 (Par le maire Maurice Daugé). C’était avant une sorte de grande cave bien plus basse au sol sablé (elle fut même en un temps utilisée pour la culture du champignon).
Autre précision: La fresque Chabaud exposée dans la salle du conseil a été découverte dans l’ex ferme située de l’autre coté de l’autoroute (après la direction du parc des sports) lors de sa rénovation dans la décennie 1990. Cette battisse appartient toujours à une famille qui fut liée à Chabaud.
Autre précision encore: En un certain temps il était exposé dans les parties publiques de la mairie des vestiges de notre commune,(notamment des fossiles découverts lors des travaux pour percer la voie autoroutière). Aujourd’hui ils ont mystérieusement disparus!
D’autres lieux anciens à Venelles le Haut mériteraient d’être restaurés dans le cadre de la préservation du patrimoine.
je ne comprends pas ? une élue qui n’est pas celle du patrimoine serait intervenue auprès des héritiers de Chabaud ? quid de celle effectivement en charge du patrimoine… bizarre tout de même…
Mais quelle est cette cacophonie ? est-on à ce point incapables de fédérer les forces vives dans ce village pour essayer de faire avancer le chmilblic ?
Apparemment il y aurait des choses à faire avec le Musée d’Orsay ? Ben c’est plutôt flatteur pour la commune qui devrait systématiquement abonder dans le sens de l’intérêt général.
Faut être franc, avant que ce site ne divulgue les recherches menées depuis des années sur Chabaud (dossiers toujours très bien faits et photos magnifiques) j’étais convaincu que Chabaud était l’architecte qui avait conçu la voute à Venelles le Haut !
Il y aurait donc des sculptures à la mairie ? où ça ?
Par pitié, s’il y a des choses intéressantes qui se passent à Venelles ou qui permettent de nous associer avec de grands musées il faut les valoriser… ça ne doit pas être une question d’égo mais d’intérêt général !
Monsieur Bouillet, j’espère que vous prendrez position sur ce sujet qui concerne tous les venellois
Effectivement une élue qui n’est pas en charge du patrimoine souhaitait faire réaliser des copies de deux bustes en plâtre dont la version définitive se trouve (pour l’un des deux du moins) à l’Opéra de Paris (le deuxième a mystérieusement disparu il y a quelques années) pour les exposer dans les escaliers de la mairie.
Valoriser Chabaud est un très beau projet que je crois défendre depuis des années à mes frais et comme je l’ai rappelé à Monsieur Chardon qui avait pris la mouche, sans aide aucune de la mairie. Je suis désolé mais c’est factuel.
Je suis le premier à être favorable à une mise en valeur de Chabaud sur la commune, je suis d’ailleurs en train de m’y employer de mon côté. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi. Premièrement exposer ces bustes, si cela était réalisable, supposerait qu’une petite plaque indique à quoi ils correspondent. Ensuite demeure un problème technique dont je me suis entretenu avec Madame Catherine Chevillot, conservatrice du Musée d’Orsay. Ces deux bustes ont été entreposés pendant 80 ans dans un pigeonnier. Certes aujourd’hui ils semblent restaurés, l’un des héritiers et moi-même les avons recouverts d’une couche de Gesso pour protéger le plâtre. Malheureusement, faute de moyens, c’est un emplâtre sur une jambe de bois : les deux bustes sont toujours incrustés de fientes de pigeons qui leur donnent d’ailleurs un aspect extrêmement rugueux. Outre le fait que les mouler maintenant serait maladroit (puisque nombre de détails ont disparu sous les fientes de pigeons), cela pose aussi un problème technique dans la mesure où il y a une forte probabilité qu’en retirant le moule, la fiente incrustée ne parte avec une partie du plâtre, ce qui les rendrait totalement inexploitables.
Comme ces deux bustes sont prévus pour être récupérés par le Musée d’Orsay en vue de leur exposition en 2012 dans la salle dévolue à l’Opéra de Paris, vous comprendrez bien qu’il est hors de question pour l’heure d’en réaliser des copies… simple principe de précaution. Nos élus seraient bien embarrassés si un accident venait à survenir lors du moulage de ces statues… détruisant par là même toute chance de réhabiliter le sculpteur sur un plan national (car si l’un des bustes était endommagé Orsay se retirerait immédiatement de la partie) et il me paraît malhabile, d’aller à l’encontre d’un Musée aussi important qu’Orsay.
Il y a deux cas de figure possibles :
1 – Soit la mairie insiste à tout prix pour avoir la copie de ses bustes auquel cas il faut qu’elle attende que les bustes soient restaurés par le Musée d’Orsay et fasse une demande de moulage au dit musée,
2 – Soit, et cela me paraîtrait infiniment plus opportun et infiniment moins coûteux, la mairie accepte d’exposer d’autres œuvres moins fragiles.
Je m’explique. Il y a 4 ans l’association KAP avait racheté les droits sur des photos d’œuvres de Chabaud prises par le grand photographe Jean-Marc Delagarde. Ces photos existent, elles sont encadrées et pourraient parfaitement être valorisées pour un coût nul.
Autre possibilité : nous avions réalisé avec les héritiers de Chabaud des moulages des bas reliefs réalisés par Chabaud pour l’Opéra de Monte-Carlo (à partir des moules réalisés par l’Opéra lui-même). Ces pièces existent, sont nettement moins encombrantes que les deux bustes.
Ces deux solutions seraient nettement plus pratiques, moins couteuses et pourraient même être mise en œuvre assez rapidement. Reste qu’il faudrait de toutes les façons rédiger une convention plus stricte que celle qui m’avait été soumise il y a 3 ans pour le fonds Charpin qui a fini dans un placard… Je m’interroge d’ailleurs sachant que personne ne sait que la mairie dispose déjà de deux bustes de Chabaud dans les escaliers qui ne sont absolument pas valorisés (pas de plaque, rien… peut-être faudrait-il déjà commencer par cela) et que par contre la mairie présente la fresque qui est dans la salle des mariages comme étant de Chabaud alors qu’elle n’est absolument pas de lui.
J’en apelle à toutes les bonnes volontés pour préserver ce pauvre Chabaud qui a été largement négligé depuis un siècle.
figurez-vous qu’il paraît qu’une élue de Venelles serait allée compter fleurette aux héritiers de Chabaud, convaincue qu’il est grand temps de mettre en valeur ce grand monsieur… elle voulait diposer de copies de statues pour les mettre bien en évidence dans les escaliers de la mairie.
Hélas, trois fois hélas, elle est repartie bredouille car elle voulait passer outre les travaux en cours… mais chut ! personne ne vous a rien dit
Je partage pleinement votre opinion suite à votre “Question idiote” titine. Quant à l’office du tourisme, une structure portant cette appellation n’en exclue-t-elle pas les résidents permanents ? Une autre appellation serait peut-être plus incitative aux -Venellois- à en franchir le seuil. Encore faut-il qu’ils y trouvent un intérêt vers une meilleure connaissance de leur commune en franchissant ce seuil.
Question idiote : pourquoi la municipalité n’aide-t-elle pas à la promotion de notre patrimoine ?
L’occasion nous est donnée… espérons que les venellois réagiront.
Assez de la suffisance de notre municipalité ! Si cette séance de dédicaces se déroule ailleurs qu’à l’office du tourisme cela indique un sérieux malaise !
Si notre maire est sérieux il sera le premier à assurer la promotion de cet ouvrage…
personnellement j’y serai, j’ai acheté le bouquin et il est génial… une sorte de mélange entre le Da Vinci Code et Christian Jacq pour le côté historique.
On y apprend plein de choses sur notre région, sur notre commune aussi. A recommander très sincèrement !!