L’ASEF a placé des capteurs de microparticules. Bébé respire jusqu’à six fois les seuils recommandés par l’OMS. À ne plus avoir envie du tout de promener bébé dans sa poussette sous le soleil printanier. Une étude de l’ASEF et du Dr. Halimi.
→ L’article publié par La Provence.com du 30 mars
→ Quelques extraits :
- “Je taperai jusqu’à ce que l’on m’entende, assène le Dr Patrice Halimi, secrétaire général de l’Asef. Je porte la voix des bébés à la communauté d’agglomération, et à la ville d’Aix.”
- L’ASEF entend largement médiatiser cette étude, reconnaît que jusqu’à ce jour, bien des alertes lancées sont restées lettre morte, tout comme le pacte écologique signé en 2009.
- “Rien ne change, poursuit-il. On s’occupe du polluant et pas du pollué. C’est cela, les catastrophes lentes. Je veux que l’on sache ce que respirent les plus vulnérables d’entre nous et envers lesquels nous avons un devoir de santé publique. Il faut une mobilisation sanitaire, que l’on se pose désormais les bonnes questions quand les élus élaborent, comme en ce moment au niveau de la CPA, le futur plan de déplacement urbain”.
6 réponses à “AIX : Pollution plein pot en poussette”
Le bruit n’est-il pas aussi une forme de pollution ?
S’il y a eu débat sur le bruit lors d’un café citoyen à l’initiative de AVEC suivi, selon son information d’un questionnaire dont les résultats seront publiés en juin, peut-on comparer cela à une enquête? Laquelle devrait me semble-t-il aboutir sur des conclusions suivies d’effets ou pour le moins de propositions. Une enquête sur la pollution (bruits ou émanations toxiques), utile certainement, n’aurait d’intérêt que si elle est prise en considération par les décideurs publics.
Après l’enquête sur le bruit, une enquête sur la pollution à Venelles ? Sans doute au printemps, en période de pic d’ozone, mais aussi en hiver, quand fument les cheminées de chauffage individuel !
J’habite aux Faurys côté sud, nous entendons très bien l’autoroute sauf quand souffle le mistral mais nous la “sentons” très bien aussi ; l’été surtout quand la circulation est dense, entre 07h00 et 09h00 le matin, la gorge pique, la respiration est difficile.
Venelles, vue depuis Ste Victoire par une belle journée de janvier 2008, le nuage de pollution va de l’étang de Berre jusqu’à Meyrargues.
Vivre en zone urbaine devient donc de plus en plus “empoisonnant”. C’est le cas à Aix en Provence comme l’indique l’article de la Provence du 30 mars, mais Venelles s’en rapproche aussi grandement à certaines heures d’affluence de la circulation, et si les feux tricolores ont pour rôle unique la régulation de la circulation automobile ils n’ont pas celui d’assainir l’atmosphère. Sur ce plan là ils produiraient plutôt l’effet inverse !
Y a-t-il des solutions ? C’est de plus en plus un phénomène consécutif à l’organisation de la Société qui crée des zones d’activité pour les emplois, les commerces ou autres et des zones ou quartiers, plus attrayants, de résidences, tout autant de causes de déplacements massifs à certaines heures de la journée. Serait-il imaginable de nos jours de laisser un enfant se rendre seul à l’école et en revenir ?
Je donnerai comme exemple l’évolution de la situation à Venelles.
Avant 1979 (année d’ouverture de la déviation aujourd’hui autoroutière) l’atmosphère y était irrespirable, le bruit de la circulation insupportable. Du jour au lendemain à l’ouverture de la déviation tout à changé, on respirait dans l’avenue principale et l’on pouvait y entretenir une conversation ! Depuis tout est devenu insidieusement pire qu’avant cette ouverture.
L’une des solutions serait peut-être aussi de vivre plus sobrement. Cela serait incompatible avec les nécessités de la “croissance” !
Dans tous les cas ce problème de sécurité sanitaire dans la cité devrait, me semble-t-il, devenir un sujet de préoccupation de nos décideurs, à mon sens prioritaire à l’implantation de caméras d’espionnage individuel par la “vidéo-protection”.
Très bien de re-re-répéter que le plan de circulation tant à Aix que dans la dite communauté relève plus de la semaine des 4 jeudi que de l’actualité mais que dire du plan départemental ou du plan national du programme des déplacements qui continuent à faire passer par le chemin de Gallice dans Aix un flot de circulation qui concerne le trafic entre l’Italie et l’Europe Centrale avec l’Espagne. Nos chers élus et leurs conseillers auraient mieux utilisé l’argent de nos impôts si en faisant la route Iter il en avaient fait une voie de délestage entre Pertuis( le pont) et Pélissane- Salon…. Faut pas rèver
La pollution atmosphérique est un poison qui bien souvent ne se voit pas, ne se sent pas, mais qui se mesure.
Les alertes émises par les autorités restent bien souvent “lettres mortes”. Combien d’automobilistes ralentissent leur vitesse en cas de pollution à l’ozone par exemple.
La pollution engendrée par les bouchons autoroutiers à Venelles le matin est acceptée sans broncher par la population, et tant pis pour les personnes fragiles des bronches.
Ce coup de gueule de Patrice Halimi ciblé sur les bébés va t il faire bouger nos édiles aixois?
La solution de mon point de vue passe par une redéfinition complète de nos moyens de transports sur la région aixoise.
Un débat occulté par la CPA qui manque d’ambition en ce domaine, ne faisant que rajouter des rustines, comme notre navette venelloise, là où un plan global des déplacements s’impose.