Trop cher, pas assez utilisé : la mairie d’Aix met fin au “V’hello“. Pourquoi cet échec, quelles en sont les raisons ? Selon un internaute, lecteur de La Provence, c’est tout simple : « Mauvaises implantations, pas de communication, pas assez de pistes cyclables et pas assez de restrictions pour la voiture ». → LaProvence 1 → LaProvence 2
9 réponses à “Aix abandonne le V’hello”
Roulant en scooter électrique, j’en suis ravi, surtout lorsque je vois le prix du pétrole, monter!
Comme nous ne sommes pas dans la Beauce ou dans la Brie, le terrain n’est pas plat.
Peut être aurait-il fallu y penser bien avant.
Aussi, il serait bien utile d’utiliser un vélo, mais l’assistance électrique s’impose dans notre paysage vallonné!
Rappelons nous que par deux fois l’expérience “vélo” a échoué sur Aix, la première lors de la mandature Ciccolini ou au début de celle d’Alain Joissains, et la deuxième maintenant.
Preuve que par deux fois, tous les paramètres ne furent pas pris en compte.
Vous avez raison André Davin, mais nous savons tous aussi que tout dans notre société est organisé autour de l’automobile, outil principal et incontournable de chacun. Tant pis pour ceux qui atteints d’un handicap ne peuvent accéder aux services courants de la société (avec ou sans dos d’âne l’âge et l’usure des muscles qu’il génère est un handicap). Cet aspect des choses échappe aussi aux adeptes du vélo (avec ou sans assistance électrique). Nos décideurs politiques locaux oublient eux-mêmes trop souvent que la moyenne d’âge a considérablement “monté” en quelques années à Venelles et que la génération Venelloise ancienne y est pour beaucoup. Leurs options politiques ne la fera pas descendre! Cet électorat âgé n’est pas constitué que d’individus que l’on peut conditionner par des slogans sécuritaires et anti-ados.
Monter les côtes à Venelles, surtout en vélo, peut poser un problème à ceux dont les muscles usés font défaillance mais n’a rien de spectaculaire. Les descendre en vélo par contre, avec les nouveaux dos d’âne, peut se révèler particulièrement original et donner au village de Chabaud certains airs de San Francisco tels qu’ils sont présentés dans les films dits d’action ou feuilletons à la Starky et Huch
Chiche ! Troquer un 4×4 contre un vélo à assistance électrique et faire le plein d’énergie sous “l’arbre”.
Voir ça à Venelles ce serait rigolo! Mais serait-ce sincère, hors de l’écolo-attitude qui pourrait animer des élus en quête de popularité?
Un autre solution encore plus écolo-attitude serait de venir en 4×4 dans le centre de Venelles avec un vélo dedans et se déplacer ostensiblement dans les rues venelloises en pédalant (sur le plat). Ce serait plus facile, parce que la côte de la rue Eugène Bertrand en vélo…?!
Juste à titre d’anecdote… j’ai appris que le maire de la commune de Salon de Provence se déplaçait sur sa commune en vélo à assistance électrique !
Peut-être que cette initiative donnera des idées à d’autres élus de la région.
Je suis persuadé qu’un élu arpentant une côte de sa commune au guidon d’un vélo électrique verrait sa côte de popularité monter de façon proportionnelle.
Avis aux amateurs… les élections approchent !
Bien sûr Denis. Quimper, les Pays Bas (la Hollande), l’ile de Ré … pays plats, sont des exemples intéressants et propices à développer le vélo. Si beaucoup plus de vélos circulaient à Venelles, peut-être que les automobilistes seraient plus attentionnés envers les cyclistes, l’habitude et la réglementation viennent par l’usage! Je ne suis pas certain cependant que l’assistance électrique suffirait pour “grimper” La rue Eugène Bertrand ou la Resquillette, mais la nécessité peut stimuler l’invention (toujours avec un besoin en énergie).
Et si pour changer les mentalités les décideurs de notre société raisonnaient autrement ? Peut-être en organisant cette société autrement que de créer des “concentrations” d’activités commerciales et de services (laboratoires d’analyses ou imagerie médicale) hors des lieux de résidences, obligeant les clients et usagers aux déplacements quand les services désertent les centres urbains. La marche à pied en centre ville c’est pas mal aussi et favorable aux rencontres conviviales! Cela n’empêche pas de réfléchir aux pistes cyclables, pour l’agrément car elles s’imposeraient moins.
L’expérience aixoise est intéressante pour en tirer des enseignements pour le vélo à Venelles.
Si les déplacements dans Venelles attendent des pistes cyclables, c’est plusieurs décennies qui seront nécessaires au rythme actuel.
En Hollande, mais aussi à Quimper ma ville natale, les couloirs à vélo sont souvent matérialisés par de la peinture uniquement, et les voitures sont invitées à respecter les cyclistes, … et cela fonctionne!
Le profil pentu de Venelles serait un frein à l’utilisation du vélo, mais testez le vélo à assistance électrique, et vous serez surpris de la facilité de se déplacer dans les côtes.
Alors, un bon geste pour la planète serait d’accélérer sur Venelles le développement des transports doux, dont le vélo est la vedette.
Point n’est besoin d’un Vélolib à l’aixoise, une aide à l’achat ou à la location de vélos à assistance électrique serait déjà un message fort sur l’abandon du “tout voiture”. Des équipements pour garer les vélos en toute sécurité en de nombreux points venellois seraient un plus.
Je suggère également d’équiper la vieille route Venelles Aix (8 Kms) par les Pinchinats afin que les vélos y soient prioritaires. La pente est douce, les abords ombragés, bref, un vrai régal pour aller faire ses courses, ou se rendre au travail sur Aix en vélo (30 minutes suffisent, comme le bus).A tester un jour de chaleur, et vous comprendrez le plaisir que l’on y prend avec l’air frais qui se dégage de cette vieille route historique.
et ce sera le même problème à Venelles, on a déjà l’arbre pour la recharge. Les vélos arrivent quand???????
L’opération V’hello était dés son lancement vouée à l’échec! Mal lancée, totalement confiée à une entreprise de com. dont la raison d’être est de faire du profit publicitaire, l’opération aurait pu être réussie si les élus Aixois y avaient consacré toute leur énergie motivante. Peut-être auraient-ils pu s’inspirer d’exemples sur d’autres communes où l’opération a été un succès depuis plusieurs années (et même des décennies), mais il fallait pour cela surmonter les clivages “politiques”.
Incontestablement cet échec est à mettre à l’actif des décideurs Aixois.