Le passage à niveau de la Calade… une vieille affaire, l’accident a eu lieu en 1993 et si on en croit La Provence… rien n’a changé. Philippe CHAIGNE est allé consulter le rapport du commmissaire enquêteur, il en ressort, entre autres, qu’il faut près de 20 ans pour mener à son terme une telle opération.

Lisez le billet de Philippe → [slider title=”Suppression du passage à niveau de La Calade ” ]

Suppression du passage à niveau de La Calade

L’enquête publique qui s’est déroulée en juillet et dont les conclusions ont été données en Août, laisse supposer que les travaux vont pouvoir être lancés prochainement. Le dossier est à la disposition de tous pendant un an à la mairie annexe de Puyricard.

Le projet prévoit la suppression du passage à niveau et une déviation de la route d’Avignon sur plus d’un km entre le carrefour de La Calade et le chemin d’Antonelle. Le dossier indique également que la gare de la Calade est appelée à devenir un pôle d’échange dans le cadre des transports doux. Il est précisé que la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Conseil Général.

Ce dossier montre la complexité de l’instruction de l’affaire et les délais nécessaires pour en conduire les modalités ; dix-huit ans depuis l’accident qui a coûté la vie à plusieurs personnes en 1993 !!!

La prise de connaissance de ce dossier semble très intéressante pour Venelles et son passage à niveau et ce, à plusieurs titres :

  • Les éléments pris en compte pour justifier le projet
  • L’importance des travaux pour réaliser le projet qui conduit à une nouvelle voirie sur plus de 1 km
  • Les délais d’instruction de l’opération
  • La prise en compte de la gare SNCF

Ces considérations montrent que dans le cas où une décision favorable à la suppression du passage à niveau de Venelles serait prise, il faudrait une vingtaine d’années pour la réaliser.

Il paraît donc indispensable de prendre à court terme des dispositions pour assurer aux Venellois des conditions acceptables de franchissement de cette voie ferrée par les piétons et les cyclistes car en l’état actuel, seuls les véhicules motorisés peuvent la franchir sans trop de danger.

Quand pouvons-nous espérer une saine analyse de la situation par les élus et les associations citoyennes ?

Philippe Chaigne le 10 /10/ 2011

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