Nombreux sont les Venellois qui s’interrogent sur la vidéo-surveillance, ses avantages, ses inconvénients et ses coûts. À Puteaux (45000 habitants) où 166 caméras sont opérationnelles, MonPuteaux.com (C. Grébert) analyse le bilan établi par le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance pour 2011.
5 réponses à “La vidéo-surveillance… à Puteaux”
Pour “Un Venellois” :
Ne croyez pas que quelqu’un regarde en permanence ce que filment les cameras.
En fait tout est enregistré, puis détruit quelques jours plus tard si la police n’a pas demandé de réquisition…
La gabegie serait bien pire si en plus on payait quelqu’un à surveiller les écrans, ce qui est d’ailleurs physiologiquement impossible de faire avec attention longtemps.
Il faudrait plusieurs personnes qui se relayent, et comme vous le dites justement ils seraient plus utiles sur le terrain !
Bravo pour le lien, je recommande la lecture des commentaires, c’est succulent.
Puteaux et Venelles, même combat ?
Je trouve que le débat sur la vidéo surveillance est bien singulier…
Sur le principe, et en première réaction, se savoir surveillé en permanence parait choquant. Mais en réalité de quoi a-t-on peur ?
Il y a déjà quelques caméras installées sur Venelles, notamment dans mon quartier, et quand j’en aperçois une, souvent discrètement perchée en hauteur, j’imagine qu’il y a quelqu’un derrière un écran qui me voit passer à pied, en vélo ou en voiture.
Au final, rien de bien extraordinaire. Les autres passants peuvent m’observer de la même façon, les gens derrières leurs fenêtres aussi, les automobilistes, les commerçants, etc.
Alors pourquoi j’accepte sans broncher d’être observé dans la rue par tout le monde et n’importe qui, mais pas par une caméra, dont le but, pourtant, est d’apporter une sécurité ou une aide aux citoyens en cas de besoin ? (Ce que malheureusement le citoyen ne fait plus envers autrui, on le constate chaque jour).
En cas d’accident, de malaise, d’agression, de vol, ou que sais-je encore, le rôle de cette caméra est d’abord de prévenir des secours, ensuite de savoir ce qui s’est passé, et éventuellement de déterminer les responsabilités, voire de retrouver les fautifs.
En somme, c’est ce que ferait un agent de la force publique physiquement présent sur les lieux au moment des faits. Autant on se plaint qu’il n’y a pas assez d’agents dans la rue, dont le rôle justement et d’être attentif à tout, autant on se plaint qu’il y a trop de caméras qui sont justement attentives à tout…
Je me suis souvent posé la question de savoir d’où vient donc cette réticence d’être observé par des caméras. (réticence que j’avoue avoir moi-même).
A priori, la première raison que je vois à cette réticence subjective serait que cette observation permanente pourrait être utilisée à des fins moins honorables que la protection du citoyen…
En fait, ce n’est pas la caméra qui est me fait peur, mais les risques de dérives qui pourraient découler de cette observation omniprésente.
Ce risque est-il réel ?…
Effectivement, ce genre de statistiques est toujours difficile à interpréter : on peut aussi prétendre que, se sachant surveillés, les voleurs changent de terrain d’activité pour agir dans d’autres communes … La sécurité ne repose certainement pas sur une seule bonne mesure, mais sur un ensemble de mesures organisationnelles et matérielles à optimiser suivant les cas. Les effets ne peuvent être évalués qu’à long terme, sur la base de chiffres fiables et non biaisés par une approche électoraliste…
Les commentaires aussi sont intéressants…
Lettre ouverte à ceux qui n’ont rien à cacher
Ce pour quoi, en résumé, la vidéosurveillance en particulier, et les technologies de surveillance en général, servent en fait d’abord et avant tout à acheter des voix, et être (ré)élu lorsqu’elles ont été installées, sur la voie publique, par un élu politique.