Je ne partage pas votre point de vue. Vous dites « notre principe démocratique se base sur le vote des électeur. On vote pour une équipe, pour un programme… après il appartient à nos élus de gérer l’intérêt général de la cité ».
Si cette manière de voir les choses a été longtemps admise par les élus et les électeurs, ce type de fonctionnement n’est plus possible aujourd’hui si l’on veut mettre en place le développement durable.
En effet le développement durable implique une participation des habitants aux projets mis en place, un partage de valeurs communes et une modification progressive des comportements (notamment dans les domaines des déplacements, de l’habitat, et de la consommation).
Utopie, ou rêve d’intellectuel ? C’est le sens en tous les cas des agendas 21 qui sont mis en place dans de nombreuses collectivités. Le notre a été mis en sommeil depuis la maladie du maire, et nos élus ne comprennent toujours pas d’intérêt de pratiquer une véritable démocratie participative. Comme il l’a été dit au cours du conseil municipal, cette démarche est encore perçue comme une perte de temps et les élus, qui ont un emploi du temps chargé, nous déclarent qu’ils n’ont pas de temps à y consacrer.
Notre association milite pour une véritable démocratie participative et pour la reprise de l’agenda 21.
Enfin j’ajouterais que aujourd’hui l’intérêt général est souvent de fruit de compromis entre différents groupes et qu’il ne peut plus être défini par un seul acteur.
Si vous lisez correctement mon texte vous vous rendrez compte que nous sommes entièrement d’accord.
Dire qu’il appartient à nos élus de gérer l’intérêt général de la cité n’exclue pas la concertation, bien au contraire.
Or force est de constater qu’il n’y a plus de véritable concertation (franchement, y en a-t-il jamais eue ?)
Il faut dénoncer ce comportement autocrate et réclamer un retour à des valeurs “citoyennes”, ce en quoi je vous soutiens totalement.
Que dire ?
y a-t-il jamais eu une nouvelle gouvernance ????
Soit-dit sans être méchant, il faut rappeler que notre principe démocratique se base sur le vote des électeur.
On vote pour une équipe, pour un programme… après il appartient à nos élus de gérer “l’intérêt général de la cité”.
Imaginer que ces élus poursuivraient leurs investigations auprès du “pecus vulgum’ était peut-être une erreur.
Ce que je note en revanche c’est que nos élus (qui sont payés) sont, à priori, au service de leurs concitoyens…
Je vais jouer les candides mais depuis quelques semaines la situation semble s’aggraver… les mardis en fête repris par la mairie au détriment de l’association des commerçants… Jean-Marc Héry qui annonce son ras-le-bol et refuse toute coopération à venir avec la mairie… la CIQ, AVEC… qui prennent acte d’une fin de non recevoir de la municipalité !
Ajoutez à cela la fin de l’OMCJ, le départ précipité de Patrick Humbert du comité des fêtes et qui s’est fait gentiment remercier de la direction des bacchanales du jazz…
cela commence à faire beaucoup !
Monsieur le premier adjoint est manifestement dans la négociation unilatérale (la sienne), et toutes les commissions crées à droite et à gauche pour donner l’illusion qu’on s’intéresse aux dossiers de société paraissent futiles et de la poudre aux yeux.
Je vais conclure en finissant par une très belle citation de Malraux : “la dictature c’est ferme ta gueule… la démocratie c’est cause toujours !”
Il serait peut-être temps que nos concitoyens se réveillent.
Notre maire… hélàs, ne semble plus en état de diriger.
Mais un maire est élu au suffrage indirect… il appartient donc à ses adjoints de prendre leurs responsabilités. Et depuis quelques jours ces responsabilités paraissent engager l’avenir de la commune.
Cela nous concerne tous. Au delà cela concerne ces élus qui ont peut-être oublié le vote des électeurs.
Il faut maintenant des décisions courageuses…
si Robert Chardon estime que la nouvelle gouvernance est une aberration, qu’il faut gérer en monarque absolu (après tout pourquoi pas qu’il s’estime investi de tels pouvoirs et qu’il pense prendre des décisions irrévocables et légitimes)peut-être nous trompons-nous tous.
Mais un débat paraît au moins nécessaire, pour dissiper notre ignorance de la Res Publica (que maitrise apparemment notre premier adjoint)
Démocratie signifie consultation de ses concitoyens…
Je reste très dubitatif
3 réponses à “Nouvelle gouvernance”
Je ne partage pas votre point de vue. Vous dites « notre principe démocratique se base sur le vote des électeur. On vote pour une équipe, pour un programme… après il appartient à nos élus de gérer l’intérêt général de la cité ».
Si cette manière de voir les choses a été longtemps admise par les élus et les électeurs, ce type de fonctionnement n’est plus possible aujourd’hui si l’on veut mettre en place le développement durable.
En effet le développement durable implique une participation des habitants aux projets mis en place, un partage de valeurs communes et une modification progressive des comportements (notamment dans les domaines des déplacements, de l’habitat, et de la consommation).
Utopie, ou rêve d’intellectuel ? C’est le sens en tous les cas des agendas 21 qui sont mis en place dans de nombreuses collectivités. Le notre a été mis en sommeil depuis la maladie du maire, et nos élus ne comprennent toujours pas d’intérêt de pratiquer une véritable démocratie participative. Comme il l’a été dit au cours du conseil municipal, cette démarche est encore perçue comme une perte de temps et les élus, qui ont un emploi du temps chargé, nous déclarent qu’ils n’ont pas de temps à y consacrer.
Notre association milite pour une véritable démocratie participative et pour la reprise de l’agenda 21.
Enfin j’ajouterais que aujourd’hui l’intérêt général est souvent de fruit de compromis entre différents groupes et qu’il ne peut plus être défini par un seul acteur.
Si vous lisez correctement mon texte vous vous rendrez compte que nous sommes entièrement d’accord.
Dire qu’il appartient à nos élus de gérer l’intérêt général de la cité n’exclue pas la concertation, bien au contraire.
Or force est de constater qu’il n’y a plus de véritable concertation (franchement, y en a-t-il jamais eue ?)
Il faut dénoncer ce comportement autocrate et réclamer un retour à des valeurs “citoyennes”, ce en quoi je vous soutiens totalement.
Que dire ?
y a-t-il jamais eu une nouvelle gouvernance ????
Soit-dit sans être méchant, il faut rappeler que notre principe démocratique se base sur le vote des électeur.
On vote pour une équipe, pour un programme… après il appartient à nos élus de gérer “l’intérêt général de la cité”.
Imaginer que ces élus poursuivraient leurs investigations auprès du “pecus vulgum’ était peut-être une erreur.
Ce que je note en revanche c’est que nos élus (qui sont payés) sont, à priori, au service de leurs concitoyens…
Je vais jouer les candides mais depuis quelques semaines la situation semble s’aggraver… les mardis en fête repris par la mairie au détriment de l’association des commerçants… Jean-Marc Héry qui annonce son ras-le-bol et refuse toute coopération à venir avec la mairie… la CIQ, AVEC… qui prennent acte d’une fin de non recevoir de la municipalité !
Ajoutez à cela la fin de l’OMCJ, le départ précipité de Patrick Humbert du comité des fêtes et qui s’est fait gentiment remercier de la direction des bacchanales du jazz…
cela commence à faire beaucoup !
Monsieur le premier adjoint est manifestement dans la négociation unilatérale (la sienne), et toutes les commissions crées à droite et à gauche pour donner l’illusion qu’on s’intéresse aux dossiers de société paraissent futiles et de la poudre aux yeux.
Je vais conclure en finissant par une très belle citation de Malraux : “la dictature c’est ferme ta gueule… la démocratie c’est cause toujours !”
Il serait peut-être temps que nos concitoyens se réveillent.
Notre maire… hélàs, ne semble plus en état de diriger.
Mais un maire est élu au suffrage indirect… il appartient donc à ses adjoints de prendre leurs responsabilités. Et depuis quelques jours ces responsabilités paraissent engager l’avenir de la commune.
Cela nous concerne tous. Au delà cela concerne ces élus qui ont peut-être oublié le vote des électeurs.
Il faut maintenant des décisions courageuses…
si Robert Chardon estime que la nouvelle gouvernance est une aberration, qu’il faut gérer en monarque absolu (après tout pourquoi pas qu’il s’estime investi de tels pouvoirs et qu’il pense prendre des décisions irrévocables et légitimes)peut-être nous trompons-nous tous.
Mais un débat paraît au moins nécessaire, pour dissiper notre ignorance de la Res Publica (que maitrise apparemment notre premier adjoint)
Démocratie signifie consultation de ses concitoyens…
Je reste très dubitatif