Munie de mes deux cartes (PASS-PROVENCE et CARTREIZE) et des renseignements sur les horaires et les arrêts du bus de la ligne 25, fournis le matin même par l’Office du Tourisme de Venelles, le mercredi 2 octobre, je prends le bus à l’arrêt de la Poste à 13h30. Peu de monde dans le bus, ce qui me permet de choisir un siège dans le sens de la marche entre les roues, pensant qu’il serait plus confortable que celui situé derrière le chauffeur. Pas de ceinture de sécurité et dès le départ un bruit assourdissant, en particulier lorsque la vitesse est élevée (70 km/h ?). C’est inquiétant et assourdissant !

Le terminus annoncé “Gare routière El Sadate” à Aix se situe au bout du boulevard des Belges, juste avant la place Anouar el Sadate, d’où partent l’avenue de l’Europe et l’avenue Pierre Brossolette. Le chantier de la future gare routière occupe un très vaste espace le long du trottoir de l’avenue de l’Europe sur lequel je m’engage à la recherche des navettes Aix-Marseille. J’atteins le premier rond-point et je trouve les navettes Cartreize en face de l’hôtel de Police. Ouf ! me voila partie pour Marseille en ayant payé un euro grâce à la carte “Cartreize”. Je constate que le bus refait le trajet que j’ai parcouru à pied et s’engage dans l’avenue Pierre Brossolette vers le Pont de l’Arc.

Quel confort et quel calme dans cette navette qui me mène en 30 minutes à la gare St Charles par l’autoroute. Le terminus est à l’entrée de la nouvelle grande galerie de la gare au bout de laquelle on peut admirer le panorama jusqu’à Notre-Dame de la Garde. Dans cette galerie : une agréable surprise, une jeune musicienne joue sur un piano mis à disposition “gratuitement et sans but lucratif” par la gare St Charles. Quelques passants peu pressés profitent de ce cadeau musical.

Le métro me conduit à la station “Cinq Avenues – Longchamp”, me permettant de visiter l’exposition jumelée avec celle du musée Granet sur le thème “Le grand atelier du Midi”, qui se termine le dimanche 13 octobre 2013.

Au retour, le Cartreize me laisse en haut de l’avenue Brossolette, juste avant la place El Sadate. Mais où
trouver ma ligne 25 ? Renseignements pris auprès du service d’information de la gare routière (situé en face de l’Hôtel de Police), j’apprends que la ligne 25 ne pénètre pas dans la gare, mais prend ses passagers au rond point El Sadate dans l’avenue des Belges… Bon sang ! mais c’est bien sur ! puisque c’est là que je suis descendue le matin…

Pendant le trajet en ville, pas trop de bruit de ferraille ; je me réjouis de trouver un bus en meilleur état que le précédent. Peu à peu il se remplit et les passagers se tiennent debout comme ils peuvent. En sortant d’Aix, le bus prend de la vitesse : le bruit, l’inconfort, l’insécurité se font durement sentir. Je surveille sur le plan de l’Office du Tourisme les arrêts indiqués et je constate une inadéquation entre le plan et la grille des horaires, ce qui me conduit à descendre à la Grande Terre, alors que j’aurais préféré un arrêt à l’Agnel ou à la rue des Écoles.

Suite à ce voyage, je voudrais faire part de quelques réflexions :
– Quelles sont les raisons qui ont conduit à changer le trajet dans Venelles, ce qui pénalise tous les habitants du Coteau et de Venelles le Haut ?
– Les bus de cette ligne 25 sont manifestement inadaptés au parcours inter-urbain : pas de ceinture de sécurité, peu de places assises, bruit et inconfort des véhicules à vitesse routière.
– J’aurais été heureuse de trouver des renseignements bien visibles sur les lieux d’arrivée et de départ des bus de la CPA, ce qui éviterait d’avoir recours aux seuls guichets de renseignements situés en face de l’Hôtel de Police.
– Encourager les personnes à utiliser les transports en commun est une excellente initiative, en particulier par l’utilisation des cartes “PASS”. Encore faudrait-il faciliter les liaisons entre les différents itinéraires et tenir compte des désidératas des usagers.

Odile F.

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