Chaque jour vers six heures, ils viennent nettoyer les lieux qui vont accueillir le public et le personnel de la mairie, de la MJC, de la médiathèque et des équipements sportifs. Nous ne nous posons même pas la question sur qualité de la propreté des équipements que nous utilisons. C’est pourtant le résultat d’un travail harassant, ingrat et indispensable à nous tous. Certains travaillent depuis dix ans sur ces sites, fiers d’un travail reconnu par tous.

Communiqué de presse

Rassemblement devant la mairie de Venelles samedi 28 février à 11h00

Ces gens sont les travailleurs de l’ombre du petit matin.

Chaque jour vers six heures, ils viennent nettoyer les lieux qui vont accueillir le public et le personnel de la mairie, de la MJC, de la médiathèque et des équipements sportifs. Nous ne nous posons même pas la question sur qualité de la propreté des équipements que nous utilisons. C’est pourtant le résultat d’un travail harassant, ingrat et indispensable à nous tous. Certains travaillent depuis dix ans sur ces sites, fiers d’un travail reconnu par tous.

Suite à un appel d’offre de la mairie, il y a eu un changement de prestataire de service. Le nouvel employeur a décidé de réduire d’un tiers leur temps de travail, ce qui entraine une diminution conséquente des salaires.

Alors immédiatement les questions se posent, comment va-t-on pouvoir régler les quittances de loyer et les dépenses de tous les jours avec un salaire amputé de 30%.

Ce sont donc sur les petits salaires de ces travailleurs précarisés que l’on répercute la diminution des dotations de l’état pour 2015.

C’est la preuve de la conséquence désastreuse de la sous traitance des services publics.

On peut aussi se poser la question sur la qualité du service rendu avec des temps d’interventions diminués de manière conséquente.

Ils ont donc décidé de sortir de l’ombre et de se mettre en grève pour que leurs conditions et leurs contrats de travail soient respectés. Comme le précise la loi (annexe 7 du code du travail sur le nettoyage) il est interdit de toucher à quoique ce soit du contrat de travail en cas de reprise par un nouveau prestataire : horaires, lieu et encore plus salaire !

Cette lutte est aussi la notre. Elle demande soutien et solidarité.

Solidarité financière, qui permettra de résister au pourrissement du mouvement organisé par l’employeur.

Le Collectif citoyen de Venelles
Michel Bianco