Il semble que cette rencontre (à laquelle je n’ai pas participé) a été couronnée de succès et appréciée si j’en crois les premiers retours. Vous trouverez ci-après les commentaires et comptes rendus qui me parviendront, je ferai les mises à jour au fur et à mesure. Pour ceux qui n’y sont pas allés et qui n’ont pas lu le journal aujourd’hui je signale qu’une double page était consacrée à notre ville.
Venelles : les avantages d’une ville, la qualité de vie d’un village
Merci à Martial Maurette qui a été le premier à nous en parler, un article illustré de magnifiques photos :
La Provence au chaud, à Venelles
- Je me suis rendu tardivement, en fin de matinée, à cette “rencontre” avec les journalistes du journal La Provence. Je ne sais donc pas ce qu’il s’est dit au début, monsieur le maire était présent, il a dû faire un petit discours. Les personnes qui y ont assisté donneront plus de détails.
L’ambiance était conviviale et détendue avec café et viennoiseries. Expérience intéressante.
Plusieurs de nos concitoyens ont donc pu aborder avec l’un des journalistes présents quelques sujets. Des notes ont été prises. Je suis curieux de voir ce qu’il va sortir de cette rencontre dans les pages du journal.
Le côté amusant était que l’on pouvait discuter dans le hall, ou s’isoler avec un journaliste, façon confessionnal ! À refaire.
- Le titre de la double page de La Provence aurait pu être aussi écrit autrement :
Venelles : les problèmes d’une ville sans la qualité de vie d’un village.
11 réponses à “Quand les venellois rencontrent les journalistes de La Provence”
@ Martial Maurette,
Le café citoyen où l’art de tourner en rond … sa cuiller dans la tasse. Attention toutefois à ne pas casser de sucre sur le dos des autres. Le sucre qui ronge les dents, le but n’étant pas d’avoir une dent contre quiconque. Et puis le temps passe et l’on attend patiemment que les affaires se TASSE-nt. Trop fort de café tout ceci …
Pour les conseils, je peux, éventuellement selon mon libre-arbitre, en suivre les bons (rarissimes), voire en soumettre… mais jamais malhonnêtement anonymes, de droite à gauche, religions inclues. Quant à être larbin (bénévoles) de groupuscules ou partis, tous similaires (hors gros mots), visant à élever un ” chef ” vers les sommets financiers, non merci.
Ma bataille est continuelle : défendre le questionnement et ne jamais croire sans réflexions.
La problématique, chers Daniel et Martial est qu’effectivement, le français ne se défend que lorsque ses intérêts sont en jeu. En revanche, lorsqu’il s’agit d’intérêt d’autres personnes, il se cogne ostensiblement de ceux-ci et continue de mener son train-train quotidien.
J’ai fait de la politique à Venelles, durant toute une campagne. C’est non seulement épuisant mais je crois que le plus difficile reste d’entendre le citoyen lambda se plaindre de ceci ou cela et de répondre qu’il n’a pas le temps lorsqu’on lui pose la question “Pourquoi ne vous battez-donc vous pas à nos côtés ?”.
L’édition de dimanche du journal La Provence a-y-il fait état de cette rencontre ?
Je n’ai eu le temps de l’acheter. Pouvez-vous le mettre sur votre blog ?
https://13770.org/2018/laprovence-venelles-25022018.jpg
et aussi La Provence sur internet : Pays d’Aix : Venelles répond présent
Bonjour et merci d’avoir publier l’article de La Provence après cette rencontre.
Il ressort, à la lecture de l’article, qu’à Venelles les sujets qui intéressent (ou préoccupent) la population sont très divers, de l’environnement, à la culture et au patrimoine, en passant par le sport et le développement durable et l’économie, sans oublier l’urbanisme. Bref, une commune qui vit et une population présente et participante.
Ce n’est pas encore ce qu’on appelait la “Démocratie Participative” (sujet très à la mode il y a quelques années), mais ça s’en rapproche !
Pour rester dans l’idée des sujets qui intéressent les venellois, je me souviens aussi, il y a quelques années, qu’il y avait des initiatives très intéressantes qui permettaient de réunir des venellois volontaires et bénévoles autour d’un sujet (et d’une table ou d’une boisson) afin d’en débattre et apporter de nouvelles informations, puis organiser des animations locales ou publier des articles pour informer le reste de la population. (La Provence a d’ailleurs souvent relayé ces événements dans ses pages).
C’étaient ce qu’on appelaient les “Groupes de Travail” (le patrimoine, l’environnement, l’économie, etc) qui se réunissaient le soir dans une salle de la mairie,
et les “Cafés Citoyens” organisés dans une salle d’un café local, moins formels mais plus décontractés.
Je regrette que ces opérations ne soient plus d’actualité car sur le fond cela permettait d’apprendre beaucoup de choses sur des sujets très divers, et sur la forme c’était très agréable de rencontrer les nombreux (et souvent discrets) acteurs locaux et autres venellois passionnés par de mêmes sujets. C’étaient souvent de riches et belles rencontres.
Ha… nostalgie quand tu nous tiens !
Si certains venellois sont partants, ce pourrait être intéressant de relancer le principe des “Café Citoyens”…
Qu’est-ce qu’un Café Citoyen ?
Organiser des Cafés citoyens ! Quelle bonne idée. Qui va les organiser ?
Il y a quelques années des associations citoyennes avaient tenté l’expérience avec un certain succès, 15 ou 20 personnes comprenant quelques élus, l’ambiance était décontractée, chacun pouvait s’exprimer. C’était il y a longtemps… le dernier date de 2011 !
Ces associations ont disparu ou sont moribondes, ceux qui les animaient sont découragés, les citoyens ne se mobilisent plus ou seulement quand cela se passe à leur porte, la mairie les ignore…
L’expérience a tourné court, pourquoi ?
“…L’expérience a tourné court, pourquoi ?”
Parce qu’il n’existait pas encore un “Café-Canailles”, où chaque semaine, vu le chic et bien-être du lieu venellois, il pourrait se dérouler un Café-Philo, un Café-Citoyen, un Café-Photo, un Café-Rencontre, un Café-Loisir, un Café-Voyage, un Café-Jazz, …/… pour ma part, si le chocolat est onctueux et les causeurs de haute rhétorique.
Malheureusement il ne suffit pas d’un lieu de rencontre pour faire vivre un café citoyen !
L’article dit “Sensibiliser à l’environnement”. Cela me fait penser à une démarche que j’avais menée il y a deux ans ou presque.
La mairie de Venelles donne une subvention de 150 Euros (si mes souvenirs sont bons) pour tout achat d’un vélo à assistance électrique. Très bonne idée en soi, toutefois, qui dit Vélo électriquement assisté dit aussi besoin de le brancher sur une prise électrique pour le recharger donc besoin d’électricité donc besoin du nucléaire et donc CO2.
J’ai alors demandé à la personne en charge des subventions s’il était possible d’obtenir la même chose pour une acquisition de vélo de ville normal. On m’a répondu négativement. Pour autant, la démarche initiale est non seulement de favoriser les déplacements doux mais surtout de réduire un peu plus l’impact carbone, ce qui s’inscrit parfaitement dans la lignée d’un vélo de ville sans assistance.
Même si les “Cafés Citoyens” (venellois) sont moribonds, il reste que le concept du Café Citoyen se développe et continue à vivre avec un certain succès, notamment à Aix en Provence.
Connaissez-vous le 3C, Bd Carnot à Aix (Café Culturel Citoyen, http://cafeculturelcitoyen.org/) ? Régulièrement y sont organisés des conférences, des débats, des groupes de travail, des expos, des concerts et autres rassemblement citoyens.
Il y a aussi le Caméléon (rue Mal Joffre, http://www.aucameleon.com/) qui fait resto et bar la journée et garde ses portes ouvertes jusque tard dans la soirée pour que des citoyens se réunissent autour d’un verre et discutent d’un sujet local avec calme et décontraction. J’y était il y a quelques jours encore sur le thème des projets locaux sur la “Transition” qui étaient présentés.
Certes, il ne faut pas oublier qu’un animateur est utile… pour cadrer le débat et calmer les fortes personnalités qui peuvent trouver dans ces cafés un auditorium de nature à flatter leur égo. Un(e) secrétaire est aussi utile quand il s’agit de faire un compte-rendu pour informer ceux qui n’ont pu s’y rendre.
A noter, au titre d’anecdote, que les créateurs du Caméléon (un couple) nous ont expliqué n’avoir eu que des refus des banques pour leur demande de crédit pour créer ce concept que les banques locales disaient marginal et sans lendemain… Seule la NEF, coopérative financière pour des solutions d’épargne et de crédit pour des projets d’utilité sociale, écologique et/ou culturelle, les a suivi. Le Caméléon connait un vrai succès.
Pour revenir à Venelles, certes la commune n’a pas (n’avait pas), semble-t-il, le “profil” pour garantir le succès d’un “Café Citoyen” , mais peut-être qu’aujourd’hui un tel lieu de rencontre aurait toute sa place et serait un lieu de rencontres et d’échanges intéressant et productif. Reste à trouver l’endroit… ce qui est une autre paire de manches !
Mais pourquoi pas ? On peut toujours tenter l’expérience, et pour peu que le maire soit séduit par l’idée, il pourrait donner un petit coup de pouce au concept… et même y participer, de façon décontractée et informelle, comme lors de la rencontre avec La Provence !
Les débats y seraient sans doute plus détendus que lors des réunions publiques et très formelles qui ont lieu à la mairie…
Monsieur le maire, si vous lisez cette proposition, c’est avec plaisir que nous participerions au prochain Café Citoyen Venellois… 😉