La Provence de ce dimanche nous informe d’un projet municipal, le covoiturage de proximité.
Selon le maire « Sa mise en place est toute prochaine. »
Dès le 10 avril, six arrêts au niveau des arrêts de bus actuels proposeront un dispositif d’inscription gratuit pour des trajets intra-communaux. À charge pour les automobilistes “solidaires” de véhiculer les personnes désireuses de profiter du service.
8 réponses à “Covoiturage et solidarité”
Excellente initiative de convivialité, que j’avais explorée dans le cadre du CIQ, mais j’avais buté sur des problèmes d’assurance. Quoi de plus stupide que de constater d’un côté le trafic qu’il y a à Venelles, et de l’autre côté la perte de temps à attendre un bus ou devoir commander plus d’une heure à l’avance le minibus de transport à la demande ! Par contre, je suggère un signe de reconnaissance, pour rassurer passager et conducteur : un signe à agiter pour le passager (par exemple : fanion facile à ranger dans le sac ou la poche) et un macaron sur le pare-brise du véhicule, pour montrer son appartenance au réseau.
Bonjour,
Il ne faut pas d’emblée être négatif sur l’annonce d’un “service citoyen” qui va dans le sens du “mieux-vivre ensemble” de la solidarité et du respect de l’environnement.
C’est le B-A BA du bon sens de constater qu’il y a probablement des centaines, voire des milliers de citoyens qui partent chaque jour à la même heure du même point de départ, seuls au volant de leur véhicule, pour aller au même point d’arrivée, et idem pour le retour, et d’imaginer comment ces citoyens peuvent partager leur moyen de transport individuel… qui a généralement 5 places, voire 9 pour certains véhicules de tourisme (dont celle du conducteur).
Par exemple, chaque fois que je me rend à Marseille, à la gare TGV de l’Arbois ou simplement à Aix, je constate que dans les nombreux véhicules, souvent coincés dans les embouteillages, il n’y a qu’une personne. Bien sûr chacun a son excuse (moi le premier), mais vu toutes les alertes et critiques que nous entendons sur notre mode de vie fondamentalement individuelle et destructrice pour la planète, en particulier à cause de la pollution des véhicules à moteur, il n’est pas raisonnable de critiquer les commencements d’initiatives pour tenter d’atténuer ces défauts humains, quand bien même elles ne paraissent pas assez bien organisées ou préparées.
C’est d’autant plus facile avec les moyens technologiques actuels qui peuvent mettre les citoyens en relations rapidement pour qu’ils puissent partager (“partager”, quel vilain mot !) leurs moyens sans que ça leur coute plus.
En ce qui concerne la monnaie locale “La Roue”, c’est justement pour pallier aux défauts des banques actuelles qui “méprisent” très souvent les activités locales de proximité, modestes et peu lucratives, que cette monnaie a été créée.
J’ai assisté dernièrement à une présentation succincte du principe de la monnaie locale “La Roue” au café Le Caméléon à Aix, (11 rue du Maréchal Joffre – qui accepte d’ailleurs cette monnaie), et la démarche et l’objectif de ceux qui en font la promotion me paraissent très justifiés et surtout très sains au regard des dérives financières que nous apprenons régulièrement.
Si vous le souhaitez, je peux vous informer de la prochaine réunion d’information sur La Roue, nous pourrons y aller en co-voiturage et boire un verre que nous payerons en Roues.
Vous verrez ça donne curieusement plus de saveur aux choses ! 😉
Bien entendu il ne faut pas être négatif, un covoiturage de proximité solidaire c’est un projet intéressant mais il est surprenant de l’apprendre par La Provence !
Je ne comprends pas l’intérêt de relayer , sans points de vues ou commentaires, des “articles” de pure communication, diffusés uniquement à l’attention du tout petit cénacle qui les produit. Le covoiturage… c’est une sale blague (Parking neuf et hors de prix, créé vers Pertuis/Meyrargues quasiment inutilisé ! Mais les parkings des petits commerçants de Venelles, sont squattés par nombre de consommateurs de loisirs et cadres salariés, covoiturés). La “Roue”, monnaie locale ? …c’est incompréhensible. Les banques sont déjà incapables de fournir ce service “quotidien” dû aux petits commerces.
Les mots importants, selon moi, sont “local et solidaires”, il ne s’agit pas, si j’ai bien compris, du covoiturage habituel consistant à partager un véhicule pour aller au travail. Attendons que la mairie nous en dise plus, d’ailleurs il est étonnant que pour un projet qui touche les Venellois et fera appel à leur participation, qu’on apprenne l’existence de ce projet par un article de La Provence.
C’est bien mon propos, laissons à “La Provence”, le soin de “communiquer” les desiderata municipaux, sans questionnements ni reculs contradictoires (et certainement sans connaitre les fonds précis du sujet).
Nous sommes là, à mille lieux de toute réelle information.
Venelles : des idées pour dynamiser le commerce de proximité (La Provence du 18 mars 2018)
Un exemple en Alsace :
Transport solidaire : covoiturage et lien social pour pallier la carence en transports collectifs