Mentionner le Japon est significatif : Dans ce pays, bien sûr, aucun mégot par terre, mais encore, quiconque veut utiliser son téléphone mobile en public cherchera à s’isoler pour ne pas importuner les autres, En fait un pays où est appliqué à la lettre l’article IV de la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule : La liberté individuelle consiste à pouvoir faire librement TOUT CE QUI NE NUIT PAS Á AUTRUI, Article absolument pas respecté en France, et ce dont devraient s’inspirer toutes ces personnes qui n’hésitent pas à organiser des blocages pour soi-disant revendiquer certains avantages, mais se faisant, en empiétant sur la liberté des autres ! Quant aux mégots, j’ai remarqué qu’ils tapissent allègrement l’entrée de certains magasins (pas tous) à Venelles
C’est un sujet que je trouve très intéressant et qui mériterait un vrai débat.
Nous dépensons des deniers publics pour “corriger” le manque absolu d’éducation de personnes qui se permettent de jeter leurs mégots par terre. Le financement de ces cendriers, de la collecte, vient en partie (je l’espère) de la taxation forte appliquée sur le tabac. C’est logique. Mais quelque part, ces cendriers très visibles vont rappeler de manière très visuelle, presque ludique, que l’on peut fumer. Mmmmmm. Dans l’espace publique. On normalise, voir encourage donc ce comportement.
Au dela de cette brève réflexion, ce qui me révolte actuellement est le fait que nous ne faisons rien de concret pour dissuader les jeunes de fumer devant les établissements scolaires. C’est au lycée, moment de la vie des jeunes où ils sont souvent en recherche de lien social avec leurs pairs, où beaucoup commencent à fumer pour être accepté dans un groupe, que nous laissons les addictions s’installer. Ne serait-il pas possible, au nom de la santé publique, d’interdire de fumer dans l’espace public à 200m des sorties des lycées ? Nos lycéens, n’ayant plus le temps de sortir pour fumer… ne sortiraient plus pour fumer. Est-ce que cela a déjà été testé ? Peut-être que je me trompe complètement et que cela ne servirait à rien…
En tout cas il me semble qu’après une baisse du nombre de fumeurs à la fin des années 90, c’est reparti de plus belle !
Ha, la cigarette !!!… Le sujet des “addictions” et autres comportements sociaux délétères est effectivement un sujet très intéressant mais très complexe (et très ancien) !
Les interdictions ont quelques fois un effet pervers, en particulier chez les jeunes qui cherchent à la fois les moyens de se démarquer, d’enfreindre les règles, voire de s’opposer par principe. Si en plus il y a un risque ou un danger, l’attrait est encore plus prégnant pour les jeunes, ça va de soi.
C’est, dit-on, une façon de se construire une personnalité, de montrer son indépendance et de s’affirmer dans la société. La cigarette, l’alcool, et dans une certaine mesure les drogues, répondent à ces critères.
Le problème n’est donc pas simple et une interdiction de fumer dans un vaste espace publique (cf. les alentours des lycées), est “brutale” par définition, et risque d’inciter encore plus certains jeunes à enfreindre la règle.
Il y aurait sans doute des messages (publicités, affichages, éducation, école, …) qui pourraient avoir plus d’effet, des messages différents dans leur contenu que ceux actuellement diffusés notamment sur les paquets (cf. Fumer Tue, photos chocs de malades, …).
Il est dommage que les spécialistes du cerveau humain et autres psychologues n’aient pas plus d’imagination et de motivation pour étudier ces messages et leur impact réel sur les fumeurs.
Mais il est vrai qu’il y a tellement plus d’argent à gagner à concevoir des messages (voire de nouveaux produits tel que la cigarette électronique) pour promouvoir ces comportements sociaux délétères qu’on comprend que ce n’est pas si simple, sans oublier qu’avec les taxes sur le tabac et l’alcool, les caisses des états se remplissent bien …
Plusieurs mois de l’année la forêt de Venelles qui entoure le parc des sports est en vigilance incendie… on pourrait croire qu’il est interdit d’y fumer !
Lors du Clean-Up (nettoyage des lieux publiques par des bénévoles) que nous avions fait au Parc des Sports, les abords du chemin du Plan, vers le centre aéré de l’Oustaou et le terrain de boules (côté sud) étaient incroyablement jonchés de mégots. Nous ne sommes pas aller voir, mais peut-être y a t-il maintenant un des cendriers adaptés dont il est question dans l’article. Pour les interdictions, c’est un domaine où on mégote encore chez nous !
Les fumeurs… fument partout, la solution est-elle de multiplier les cendriers ? Dans les espaces publics boisés il ne faudrait pas “mégoter” et interdire tout simplement la cigarette.
Vu les tapis de mégots que l’on trouve à certains endroits de Venelles, notamment au Parc des Sports, cette initiative est bien utile et vient confirmer l’affirmation du Pdg de Véolia : “Les déchets sont la matière première du XXIe siècle”.
Ceci dit, le déchet le moins polluant reste celui que l’on a pas produit.
7 réponses à “Venelles ne mégote plus”
Mentionner le Japon est significatif : Dans ce pays, bien sûr, aucun mégot par terre, mais encore, quiconque veut utiliser son téléphone mobile en public cherchera à s’isoler pour ne pas importuner les autres, En fait un pays où est appliqué à la lettre l’article IV de la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule : La liberté individuelle consiste à pouvoir faire librement TOUT CE QUI NE NUIT PAS Á AUTRUI, Article absolument pas respecté en France, et ce dont devraient s’inspirer toutes ces personnes qui n’hésitent pas à organiser des blocages pour soi-disant revendiquer certains avantages, mais se faisant, en empiétant sur la liberté des autres ! Quant aux mégots, j’ai remarqué qu’ils tapissent allègrement l’entrée de certains magasins (pas tous) à Venelles
C’est un sujet que je trouve très intéressant et qui mériterait un vrai débat.
Nous dépensons des deniers publics pour “corriger” le manque absolu d’éducation de personnes qui se permettent de jeter leurs mégots par terre. Le financement de ces cendriers, de la collecte, vient en partie (je l’espère) de la taxation forte appliquée sur le tabac. C’est logique. Mais quelque part, ces cendriers très visibles vont rappeler de manière très visuelle, presque ludique, que l’on peut fumer. Mmmmmm. Dans l’espace publique. On normalise, voir encourage donc ce comportement.
Au dela de cette brève réflexion, ce qui me révolte actuellement est le fait que nous ne faisons rien de concret pour dissuader les jeunes de fumer devant les établissements scolaires. C’est au lycée, moment de la vie des jeunes où ils sont souvent en recherche de lien social avec leurs pairs, où beaucoup commencent à fumer pour être accepté dans un groupe, que nous laissons les addictions s’installer. Ne serait-il pas possible, au nom de la santé publique, d’interdire de fumer dans l’espace public à 200m des sorties des lycées ? Nos lycéens, n’ayant plus le temps de sortir pour fumer… ne sortiraient plus pour fumer. Est-ce que cela a déjà été testé ? Peut-être que je me trompe complètement et que cela ne servirait à rien…
En tout cas il me semble qu’après une baisse du nombre de fumeurs à la fin des années 90, c’est reparti de plus belle !
Ha, la cigarette !!!… Le sujet des “addictions” et autres comportements sociaux délétères est effectivement un sujet très intéressant mais très complexe (et très ancien) !
Les interdictions ont quelques fois un effet pervers, en particulier chez les jeunes qui cherchent à la fois les moyens de se démarquer, d’enfreindre les règles, voire de s’opposer par principe. Si en plus il y a un risque ou un danger, l’attrait est encore plus prégnant pour les jeunes, ça va de soi.
C’est, dit-on, une façon de se construire une personnalité, de montrer son indépendance et de s’affirmer dans la société. La cigarette, l’alcool, et dans une certaine mesure les drogues, répondent à ces critères.
Le problème n’est donc pas simple et une interdiction de fumer dans un vaste espace publique (cf. les alentours des lycées), est “brutale” par définition, et risque d’inciter encore plus certains jeunes à enfreindre la règle.
Il y aurait sans doute des messages (publicités, affichages, éducation, école, …) qui pourraient avoir plus d’effet, des messages différents dans leur contenu que ceux actuellement diffusés notamment sur les paquets (cf. Fumer Tue, photos chocs de malades, …).
Il est dommage que les spécialistes du cerveau humain et autres psychologues n’aient pas plus d’imagination et de motivation pour étudier ces messages et leur impact réel sur les fumeurs.
Mais il est vrai qu’il y a tellement plus d’argent à gagner à concevoir des messages (voire de nouveaux produits tel que la cigarette électronique) pour promouvoir ces comportements sociaux délétères qu’on comprend que ce n’est pas si simple, sans oublier qu’avec les taxes sur le tabac et l’alcool, les caisses des états se remplissent bien …
Plusieurs mois de l’année la forêt de Venelles qui entoure le parc des sports est en vigilance incendie… on pourrait croire qu’il est interdit d’y fumer !
Lors du Clean-Up (nettoyage des lieux publiques par des bénévoles) que nous avions fait au Parc des Sports, les abords du chemin du Plan, vers le centre aéré de l’Oustaou et le terrain de boules (côté sud) étaient incroyablement jonchés de mégots. Nous ne sommes pas aller voir, mais peut-être y a t-il maintenant un des cendriers adaptés dont il est question dans l’article. Pour les interdictions, c’est un domaine où on mégote encore chez nous !
Les fumeurs… fument partout, la solution est-elle de multiplier les cendriers ? Dans les espaces publics boisés il ne faudrait pas “mégoter” et interdire tout simplement la cigarette.
Vu les tapis de mégots que l’on trouve à certains endroits de Venelles, notamment au Parc des Sports, cette initiative est bien utile et vient confirmer l’affirmation du Pdg de Véolia : “Les déchets sont la matière première du XXIe siècle”.
Ceci dit, le déchet le moins polluant reste celui que l’on a pas produit.