Mes vœux s’adressent d’abord aux Venellois… mais en ces temps troublés, impossible de ne pas penser à tous les Français. En effet l’année qui va commencer devrait, au moins dans un premier temps, ressembler fortement à celle qui se termine, un mouvement des gilets jaunes qui persiste, des grèves qui n’en finissent pas, des syndicats jusqu’au-boutistes, un gouvernement qui s’entête et maintient des réformes pas toujours très claires, des personnalités politiques de tous bords, sectaires, qui soufflent sur les braises par opportunisme plus souvent que par conviction, l’intolérance… et toujours la menace terroriste.

Pour revenir dans notre bonne ville de Venelles, 2020 sera l’année des élections municipales, mais aussi du démarrage des travaux d’urbanisation des Michelons et de la mise en chantier du Pôle culturel.

Dans toutes les villes du Pays d’Aix les élections sont en préparation, tous les candidats ne sont pas déclarés, mais les manœuvres ont commencé… sauf à Venelles. À moins de 3 mois du scrutin aucun acte de candidature. Personne ne doute qu’Arnaud Mercier se représentera, mais du côté des challengers pas d’encombrement, c’est le vide absolu, personne en vue.

Certains Venellois disent que notre maire actuel est reconnu et apprécié par nos concitoyens et que même des militants de gauche n’en veulent pas d’autre. C’est une chance pour nous d’avoir un bon maire, mais ne serait-il pas important aussi d’avoir des élus d’opposition pour nous tenir informés et nous expliquer les dessous de la politique communale ? Quand je pose cette question d’autres me répondent que les 9 que nous avons élus en 2015, sur deux listes différentes, n’ont rien fait ! Évidemment c’est un peu exagéré, ils ont suivi les affaires, ils ont assisté aux conseils et aux commissions, mais n’en ont jamais rendu compte aux Venellois !

L’avenir ne s’annonçant pas sous les meilleurs auspices j’ai choisi pour illustrer mes vœux ce dessin original créé par ma petite-fille, en noir et blanc… j’ai seulement ajouté une bordure verte, la couleur de l’espoir… le pire n’est jamais certain.