« Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois »

Alors, je sais bien que la valeur prédictive des sciences sociales est équivalente à zéro, mais l’histoire nous apprend quand même qu’après les grandes crises, il n’y a jamais de fermeture de la parenthèse. Il y aura un « jour d’après », certes, mais il ne ressemblera pas au jour d’avant. Je peux et je souhaite me tromper, mais je pense que nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois.

Stéphane Audoin-RouzeauMEDIAPART

Aprés l'épidémier, le monde de demain ?