Deux mois après l’irruption des premiers cas de coronavirus en Afrique, la propagation de la maladie semble y progresser plus lentement qu’ailleurs. Quels facteurs pourraient expliquer cette apparente résilience ?
Certains de ses facteurs pourraient-ils expliquer le développement de l’épidémie en France et en Europe ?
- Le climat
- C’est l’explication la plus couramment avancée. Comme la grippe, le coronavirus serait une maladie qui s’épanouit à la saison froide et supporterait mal la chaleur, la sécheresse, voire une forte exposition au soleil.
- La jeunesse des populations
- C’est l’autre grande explication avancée. Dans les pays anglophones, on en a même fait un slogan : « The virus is old and cold and Africa is young and hot. »
- Les médecins confirment que la majorité des cas sévères de Covid-19 concerne des personnes de plus de 60 ans, ce qui serait une chance pour le continent, où l’âge médian est de 19,4 ans et où 60 % de la population a moins de 25 ans. On souligne aussi que l’un des pays les plus durement frappés, l’Italie, compte 23,1 % de 65 ans et plus, contre 5 % en Afrique.
- Un habitat moins dense
- L’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme qu’il s’agit d’un facteur positif, tout en soulignant que ces chiffres ne sont qu’une moyenne, et que des villes comme Lagos ou Abuja affichent des densités de population records.
- Des déplacements plus limités
- Pour mémoire, on ne trouve qu’un seul aéroport africain dans la liste des 50 sites mondiaux concentrant le plus de trafic aérien : celui de Johannesburg.
- Une vraie coopération transfrontière
- La protection indirecte d’autres traitements
- Le fait d’avoir contracté certaines maladies ferait-il barrière au Covid-19 ? Il faudra du temps pour le démontrer, mais beaucoup de médecins pensent que les traitements antipaludéens comme la chloroquine ont une certaine efficacité. Et comme beaucoup de gens sont traités avec ces médicaments en Afrique, une résistance pourrait exister.
Jeune Afrique : décryptage des hypothèses qui expliqueraient la faible contamination en Afrique
3 réponses à “Le COVID-19 en Afrique”
Le dernier point rejoint l’analyse du Pr Raoult, ainsi qu’il l’a expriméé dans son interview sur BFM.
Un autre facteur explicatif non avancé ici : la faiblesse des moyens de recensement des malades, et peut-être aussi des statistiques qui en découlent.
D’ailleurs, à propos de chloroquine …
Au plus fort de la contestation contre le Pr Raoult et de son traitement à base de chloroquine associé à l’azithromycine préconisé, il était annoncé que des “tests scientifiques en double aveugle” (1 chance sur 2 d’être dans le bon groupe!) étaient en cours pour pour trancher la controverse déclenchée en France par le Pr Didier Raoult, à savoir confirmer ou infirmer l’efficacité de son traitement… Mais il ne semble pas qu’on ait encore entendu les bilans et résultats définitifs de ces tests scientifiques !
Je lirai plus en profondeur, mais je me demande si inconsciemment, ma séance de bronzage “sous ce soleil estival”, confiné près de la piscine sous mon palmier au fond de l’impasse Paradis, (pour oublier les écrans chronophages et démoralisants), ne m’est pas apparu comme une médication ?
Une piste…