Évoquant une tribune radicale de l’acteur Vincent Lindon (…) il y a vu “une philippique qui reprend tous les poncifs des réseaux sociaux“, soulignant que “l’imputation que l’État a commis des crimes est absolument insupportable“.
(…)
Interrogé sur l’idée qu’un monde d’après meilleur puisse remplacer celui d’avant, Alain Finkielkraut s’est élevé contre “toute volonté de liquidation de l’ancien“, car a-t-il dit en citant Arthur Conte : “la société est composée de plus de morts que de vivants“.
Finkielkraut dénonce “le populisme pénal” à l’encontre du gouvernement (La Provence.com)
21 réponses à “Point de vue”
Monsieur FINKIELKRAUT, La société étant “composée de plus de morts que de vivants”, devons-nous demander aux os de dinosaures de nous indiquer la direction de l’avenir ???
Tenir compte du passé semblerait très salutaire, pour tenter d’éviter à l’avenir de retomber dans les ornières dont nous savons pertinemment vers quels terribles désastres elles ont mené nos ancêtres (ou nos contemporains).
Malheureusement, à 3/4 de siècle passé, j’ai la nausée aux sempiternels “plus jamais ça” … jamais suivis du moindre changement d’attitude dès qu’il faut en passer par une action qui engagerait vraiment contre notre égoïsme.
Annoncez donc aux salariés et sous-traitants de Dassault qu’on va démanteler leurs bureaux d’études, ateliers, usines …
Notre intelligence, même brillante telle la vôtre, ne nous est là d’aucune utilité sans un changement de notre psychisme, de notre “cœur”, vers une plus grande bienveillance, une meilleure acceptation de l’autre, même et SURTOUT lorsque ses propos vous semblent naïfs, “crétins souriants”, “culculateries” et Cie, selon vos propos.
Et pour cela, nous ne pouvons compter que sur l’évolution !
Soyons patients, et “planifions” à terme de durées … géologiques.
Ce n’est pas de la désespérance, mais bien le seul espoir raisonnablement, logiquement, acceptable !!!
Georges Jop
Autre point de vue… en réponse à Vincent Lindon et Médiapart :
Taxe « Jean Valjean » : l’économie et Victor Hugo expliqués à Vincent Lindon
ou directement chez l’auteur de l’article
Une taxe “Jean Valjean” serait un oxymore pour Victor Hugo
Ce débat tient plus de la dialectique et de la sémantique où les arguments avancés s’appuient surtout sur l’interprétation des chiffres et des mots… et oublie la simple réalité de ce qui s’est passé et de ce qui se passe encore, à savoir que dans un même pays, en France par exemple, pendant que certains ont des maisons luxueuses à travers le monde et mangent des homards et du caviar, d’autres vivent dans des bidons-villes ou dans la rue et meurent de faim, en travaillant pourtant pour le pays.
Alors que certains sont allés au charbon en risquant leur vie pour sauver la vie des autres pour un salaire de misère, d’autres se sont confortablement confinés dans leurs résidences ou bureaux luxueux.
C’est ridicule d’inverser la diatribe de Vincent Lindon (à l’encontre de l’Etat) contre lui-même, parce que ses arguments ne sont pas techniquement infaillibles et économiquement discutables, ou qu’il interprète mal le principe des taxes et des impôts.
C’est de l’outrecuidance de vouloir lui expliquer les principes de bases de l’économie pour lui faire comprendre pourquoi “faire payer les riches pour sauver les pauvres est un non-sens économique”. Ce débat est vieux comme Hérode !… et ce n’est pas Zorro, Robin des Bois, Louis Cartouche et autres justiciers masqués, qui dépouillaient les riches pour aider les pauvres qui diront le contraire.
C’est un débat de technocrates de pacotilles, où d’un côté certains prétendent que les maux de nos sociétés tiennent de l’Ultralibéralisme ou du Capitalisme débridés, ou à l’inverse d’autres affirment que c’est un Socialisme irresponsable qui a tout foutu en l’air.
La réalité de nos sociétés, on la connait, c’est la suivante : alors que d’un côté une minorité détient la plus grande part des richesses, avantages, privilèges de nos sociétés, et par voie de conséquence aussi du Pouvoir, de l’autre côté, une majorité vit dans la pauvreté la plus flagrante, et peu importe de savoir si la France est la 5.ème, 6.ème ou 10.ème puissance économique mondiale étiquetée capitaliste ou socialiste. C’est aussi simple que cela.
Les vrais mécanismes économiques qui m’ont permis de bien comprendre les phénomènes de flux financiers qui induisent les déséquilibres et inégalités économiques nos sociétés sont ceux que mon plombier m’a expliqué : si dans une pièce il y a des canalisations qui siphonnent la plus grande partie des flux, forcément dans la pièce voisine il n’y a plus d’eau au robinet…
C’est aussi simple que cela !
“Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent”, dit un proverbe chinois.
“Quand les riches grossissent, ils meurent aussi, et les pauvres ont plus à manger”, dit un autre proverbe… qui me vient à l’esprit !
Les raisonnements qui consistent à dire : “d’après les chiffres, tout va bien !”, c’est comme (je le dis souvent…) les statistiques qui concluent que lorsqu’on a la tête dans un four et les pieds dans la glace, tout compte fait la température moyenne est très supportable…
C’est pareil pour l’économie : quand on fait la moyenne entre les richesses, salaires et patrimoines détenus par les plus nantis, et ceux des moins nantis, finalement, la moyenne est plutôt bonne et le pays va bien !
C’est ce que j’appelle la “schizophrénie contemporaine” de nos sociétés modernes par laquelle nous perdons la perception de la réalité qui nous entoure, avec une distorsion de la pensée qui est induite par des chiffres, des statistiques et des indicateurs virtuels qui n’ont plus de sens (cf. PIB, taux de croissance, taux d’intérêts directeurs, taux de chômage, la balance des paiements, etc) qui servent davantage aux spéculateurs boursiers et aux politiques qu’aux citoyens qui font tourner le pays.
(cf. https://www.binck.fr/formations-trading/espace-bourse-pratique/les-principaux-indicateurs-economiques#:~:text=LES%20PRINCIPAUX%20INDICATEURS%20ECONOMIQUES,sur%20l'%C3%A9volution%20des%20Bourses)
Enfin, donc : “…Après : Rien ne changera, sauf en un peu pire.”
“Un peu pire”, sans doute, et forcément, dirai-je, car nous attendons de ceux qui détiennent les pouvoirs et les richesses, donc les clés du changement attendu et espéré, de faire preuve de générosité et de compassion pour accepter de partager le savoureux gâteau économique qu’ils sont les principaux à déguster (en laissant quelques miettes, la fameuse théorie du “ruissellement”) … Mais qu’est ce qui peut bien les inciter à le faire ?…
C’est, pour eux, une gymnastique difficile, sinon contradictoire, que de revenir sur leurs privilèges et leur prérogatives pour accepter à simplement partager ce que justement leurs privilèges et prérogatives leur donnent et leur rapportent en priorité.
Le “un peu pire” que vous annoncez est effectivement prévisible car la crise du coronavirus a surtout impacté ceux qui étaient déjà faibles et fragiles. D’ailleurs, curieusement, la crise a aussi inversement favorisé et renforcé les Gafam, ceux là même qui étaient nantis et que nous désignons responsables de nombreuses dérives économiques à l’origine des inégalités et injustices sociales actuelles…
Thomas Piketty, économiste de renom et auteur de livres à succès sur l’économie contemporaine (et ses dérives), vient de donner une interview sur ses prévisions pour l’après crise du coronavirus :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-thomas-piketty-economiste-dessine-l-apres-coronavirus-il-faudra-demander-un-effort-aux-plus-aises_3970135.html
Il reprend les constats de tous sur les inégalités et injustices sociales actuelles, et je partage ses idées, mais je déplore que ses analyses et recommandations débutent par “Il faudra que …”. (comme le fait Vincent Lindon !).
En somme tout cela reste un vœu pieux, comme le sont malheureusement de nombreux autres sujets qui nous préoccupent, l’écologie, la pollution, les crises du logement, de la santé, la spéculation, la corruption, etc, etc, etc, …
Quand des artistes veulent être utile au-delà de leur métier en voici le résultat. C’est Coluche et J.J.Goldman.
https://www.restosducoeur.org/chiffres-cles/
Laissons aux philosophes médiatiques, comme Alain Finkielkraut ou Michel Serre, le soin de nous aider à prendre du recul sur des faits.
Notre parole sur le plan humain a autant de valeur, mais il y a peu de chance que nous servions les intérêts de Mediapart ou que nous soyons capables de captiver les auditeurs de France Inter.
A titre personnel je recommande de réécouter l’intervention d’Alain Finkielkraut, beaucoup plus intéressante que le résumé de la Provence, et qui n’épargne pas beaucoup plus le comportement d’E.Macron dans son intervention dans le show business de la culture que le “y a qu’à, faut qu’on, il aurait fallu” de Vincent Lindon. Notre discernement nous laisse libre d’apprécier ce qu’il porte à notre connaissance.
“Laissons aux philosophes médiatiques, comme Alain Finkielkraut ou Michel Serre, le soin de nous aider à prendre du recul sur des faits”…
C’est une vraie question : faut-il écouter les philosophes, et les croire comme parole d’évangile, quand ils expliquent et interprètent les faits, comme le font d’ailleurs les politiques, économistes, sociologues et autres experts (journalistes et consorts…), alors que notre société contemporaine souffre justement d’être dans l’analyse et le discours plus que dans l’action ? C’est l’Abstrait qui étouffe le Concret !
Nous sommes à l’ère de l’Information et de la Communication, et, nous dit-on, ceux qui les détiennent et les maîtrisent ont le vrai Pouvoir (absolu). D’ailleurs, on nous fait souvent remarquer que la plupart des grands médias (presse, tv, radio, internet, etc) appartiennent à une poignée de milliardaires et richissimes personnalités françaises (Arnaud, Pinault, Dassault, Drahi, Bolloré, Niel, Tapis, …) qui ont des liens très étroits avec les pouvoirs politiques et économiques.
Partant de ce constat, pourquoi Vincent Lindon, iconoclaste et individuel, n’aurait-il pas autant de légitimité pour donner son avis sur la situation ?
Il le fait avec d’autant plus de clarté que son discours est accessible par tous, non abscons, en particulier pour le citoyen de base. Il rapporte des faits et les explique de son point de vue, mais comme il ne sort pas du “sérail consensuel médiatique”, ses propos sont considérés comme de second plan et sans valeur. D’ailleurs, vous remarquerez que les critiques à son égard son ad hominem, et s’attaquent surtout de la forme et non du fond.
Depuis quelques jours un autre débat fait sensation et occupe le devant des médias, celui de la chanteuse Camelia Jordana qui fustige certaines violences de la police. C’est une chanteuse donc elle n’est pas crédible, pas plus que Vincent Lindon, et tout comme ne l’était pas, sur un autre sujet, la jeune Greta Thunberg qui s’est vue violemment fustigée par les plus “honorables sachants” !
Et pourtant… leurs discours, même s’ils ne sont pas aussi construits, analytiques et convaincants que ceux des “communicants professionnels”, et même parfois maladroits, ils soulèvent des questions légitimes, et font remonter et entendre des angoisses du peuple, comme le faisait Coluche, qui lui a aussi réussi son Action avec les Resto du Coeur !…
Ce que vous dites est beaucoup plus intéressant que de surfer sur le pire d’internet et de le rendre consommable en profitant de sa situation dans le show bizz et en se faisant promouvoir par certains médias dont c’est l’intérêt politicien d’exploiter le populisme ou la jeunesse. Le problème est que vos propos, comme les miens ne dépasseront jamais le microcosme venellois. Le bon sens peut se retrouver de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par ceux qui sont déjà sur une autre planète, mais qu’est ce qu’on fait du “bon sens” ? Sans actions efficaces, ces vagues populistes risquent de nous amener vers le choix suivant aux prochaines élections : celui qui a un programme et un bilan contre ceux qui n’ont ni programme, ni bilan, donc une reconduction par défaut de notre majorité actuelle. Bien entendu, un vote par défaut provoquera des mécontentements et le village gaulois se régalera…En ce qui me concerne je préfère A.Finkielkraut, M. Serre, B.Henri Levy et même M.Onfray qui est capable de remplacer au pied levé l’archevêque de Paris ou le président de la confédération des producteur de jambon car ils m’aident à m’interroger.
Bonjour Bernard_H,
Je suis à peu près d’accord avec ce que vous dites … mais il y a, à mon avis, beaucoup de nuances et de paramètres à prendre en compte dans le sujet intéressant et complexe sur lequel nous débattons : la communication, l’information, leur portée, leur impact, leur effet, selon que vous êtes star, politicien, philosophe, collectif, individuel ou simple citoyen ; c’est d’ailleurs ce que la crise du corona-virus nous a montré.
A mon avis, même s’il y a peu de personnes « autorisées » qui ont les moyens d’avoir un discours relayé par les médias, discours consensuel ou même iconoclaste, mais discours maîtrisé et donc audible, il reste que les idées germent chez tout le monde, que ces idées font leur chemin et se partagent grâce aux moyens de communication accessibles par tous, de l’internet au bistrot en passant par le petit commerce du coin de rue où Madame Michu rencontre ses voisins, et ces idées essaiment puis s’agglomèrent à d’autres idées pour faire un mouvement de pensée qui va grossir en taille, en force… en sagesse, et en bon-sens (mais pas toujours !).
C’est ainsi que le mouvement de pensée des Gilets-Jaunes a germé, selon moi, puis s’est propagé en silence (comme un virus) dans la pensée invisible et silencieuse de la population, pour gonfler telle une cocotte-minute sous pression contenue par un couvercle… puis à exploser !
Et c’est justement parce que d’un côté il y a des propos maîtrisés qui sont largement relayés par tous les médias, et que de l’autre il y a ceux qui naissent naturellement mais sans jamais dépasser le microcosme local, que l’information finit par se faire un chemin forcé dans tout le village gaulois.
Après, quand toute cette énergie de l’information se diffuse brutalement dans le microcosme gaulois, chaque gaulois réagit à sa façon et choisit un extrême ou un autre, ou à l’inverse, reste attentiste et prudent devant autant de mécontentement étouffé.
Quand vous dites « c’est l’intérêt politicien d’exploiter le populisme ou la jeunesse », c’est à l’image des chefs gaulois d’antan qui s’appuyaient sur les conseils de leurs druides, devins et oracles prédisant l’avenir. Les chefs gaulois, dans leur rôle, rassuraient leur peuple en indiquant la voie à suivre pour éviter que le ciel ne leur tombe sur la tête (ou pour satisfaire leur égo).
Finalement, c’est à tout cela que nous assistons aujourd’hui, en 2020 … Les temps changent, pas les hommes !
J’essaie de trouver le discours retranscrit d’Alain Finkielkraut, car c’est un des problèmes de l’écoute, et du contexte : France-Inter (LA radio du gouvernement !) Quant à A.F., c’est ça “…abscons…” et relancé par les animateurs (en parité bien ordonnée) sur ces sujets préférés où il aime s’écouter parler.
Je n’entends pas où on peut en rire et lire ces mots bien perçus me serait plus compréhensible.
“C’est à dire expliquez !” : lui demande Léa Salamé, qui a bien compris que l’auditeur radio est perdu.
Oui, bon, il philosophe en disant “le noir et le blanc” sans cesse… Louvoiements de grand esprit.
Je pense qu’il aimerait être conseiller d’E.Macron quant à sa manière de parler (parader) pour “sauver” la Culture.
Oups Hulot, “Cuculaterie”, admire Vincent Lindon mais…
Bref, il a très peur d’une révolution qui couperait des têtes. Car il ne comprend pas le mécontentement, la défiance, populaires, français.
En tout cas, c’est un excellent publicitaire pour “les bienfaits qu’il faut mettre au crédit du gouvernement”. Sinon, zéro solution proposée.
Et pour finir en prêcheur : “IL faut faire avec l’existence du mal”.
Discussion intéressante, j’adhère à l’analyse de Georges J, en écho à Martial M.
Méfions nous des jugements hâtifs sur le populisme qui n’est que l’expression du peuple désorienté.
Ce peuple des Gilets Jaunes écartelé entre l’Insoumission et le Conservatisme.
Il est où le bonheur ? Lire François Ruffin donne un éclairage intéressant.
Un autre livre passé trop inaperçu : “in girum” de Laurent Jeanpierre.
@ARMAND Pouvez-vous mettre deux extraits de Ruffin et L.Jeanpierre, svp, pour argumenter et donner envie d’aller lire. (+ Liens si possibles)
Daniel, je viens de relire V.Lindon, je ne vois pas où il se trompe, ni où il fabule. Et, rare, il propose des solutions. Plausibles.
En réponse à autres commentateurs :
Je n’ai pas lu ou entendu ce genre de discours, posé, clair, chez les GJ, ni sur FB. Je ne vois même pas quel politicien aurait eu ce cran.
Martial, je suis d’accord avec vous concernant la diatribe de Vincent Lindon !
Globalement, son discours me semble aussi cohérent, factuel, voire même frappé au coin du bon sens, notamment quand il déclare : “Comment ce pays si riche, la France, 6.ème économie du Monde, a-t-il pu désosser ses hôpitaux … nous qui au début des années 2000 encore pouvions nous enorgueillir d’avoir le système de santé le meilleur du monde ….”.
Il déplore surtout, ce n’est pas le premier, la marchandisation à outrance de tous les services publiques en commençant par ceux de la santé. On peut noter aussi qu’il critique à droite comme à gauche. Il critique en fait cette Politique contemporaine ultra-libérale que les citoyens que nous sommes ne comprennent plus car elle génère tant d’injustices et de pauvreté et débite des déclarations absurdes et contradictoires, voire mensongères. C’est à charge mais réaliste.
En revanche, bien que j’ai écouté Finkielkraut sur France-Inter, mais j’avoue n’avoir pas tout compris de ce qu’il disait et voulait dire ; ses propos me sont un peu abscons !
Je ne comprends pas où vous souhaitez nous emmenez Daniel ?
C’est glauque là, vos extraits (résumant ?) : Déjà, pour commenter, il faut “lire” ou avoir lu les articles : ” Vincent Lindon …Radicalement absent des réseaux sociaux – il n’est ni sur Facebook, ni sur Twitter, ni Instagram, ni nulle part de ce genre –, le comédien…” : interview de Médiapart !
Alain Finkielkraut : Euh …un passif “très médiatique” qui sent vraiment mauvais. Grand orateur et “sachant” écrire, il dérape trop pour moi. Un vrai VIP parisien des remugles de couloirs “autorisés”.
Ayant trop lu d’articles ces deux derniers mois dramatiques, aux points de vues variés, voire contradictoires, sur ce même sujet qui nous hante, “la Covid-19 ou le Coronavirus “, je n’ai perçu dans le texte simple, clair, dit et écrit par Vincent Lindon, que des remarques de bon sens, justes et surtout non politiciennes. Encore moins militantes ou syndicalistes.
Je n’essaie de vous emmener nulle part, ni vous ni personne. Chacun son point de vue, je n’ai pas aimé la diatribe de Vincent Lindon et j’ai trouvé amusantes les réparties du philosophe, c’est tout.
Ah ? OK ! C’est tout l’inverse de ce que j’en pense. Je vais encore relire Vincent Lindon pour voir où il dérape (+ de 800 commentaires chez Médiapart). Moi, ça me fait du bien.
Mais surement plus Finkielkraut. Même s’il a raison sur le virtuel.
Je n’évoque pas Hulot, il est “out”. Des champignons trop verts…
Bonjour, je n’ai lu “que” le résumé de l’article de La Provence, concernant les jugements de M. Finkielkraut sur M. Lindon.
Déjà, en rapprochant deux affirmations, il me paraît manquer un tantinet de cohérence :
– “Je ne veux pas d’une virtualisation du monde. L’incarnation a du bon”
– “la société est composée de plus de morts que de vivants”.
Une société composée de plus de morts que de vivants me semble à tout le moins aussi virtuelle, que celle qu’il fustige, et “l’incarnation a du bon” en prend un vieux coup, ne croyez-vous pas ???
Ce préambule fait, je m’aventure à commenter d’autres extraits :
– “le monde des crétins souriants”
À tout prendre, je préfère le monde des crétins souriants à celui des génies sinistres, et concernant “l’emprise définitive du numérique” je trouvais la vision et l’acceptation si souriante de M. Michel SERRES (qui oserait le taxer de crétin ???)) sur “la génération des poucettes” !
– “tribune radicale de l’acteur Vincent Lindon”
Je n’écoute pas M. Lindon à tout bout de champ, mais ses propos ne m’ont pas paru ceux d’un esprit spécialement radical. Je n’ai pas entendu un “tribun”, mais un homme, proposant avec humilité sa vision à notre jugement.
Et le “confinement … vécu comme un moment de grâce …”, tant mieux pour lui, pour moi aussi, et de façon générale pour tous les NANTIS qui avons pu nous offrir ce LUXE !
Ce n’a pas été le cas de tout le monde, je crois utile que nous ne le perdions pas de vue.
Mais ceci, bien entendu, n’est que ma vision, avec ses humaines imperfections, et je sais que nul ne la prendra pour “Parole d’Évangile”.
Fraternelles salutations !
Georges Jop
Je n’ai rien compris à cette polémique
Qui est le bon ?
Qui est le moins bon ?
Qui accuse qui ?
JP GARRO
Il faut lire l’article de Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/060520/un-appel-de-vincent-lindon-comment-ce-pays-si-riche et l’article de La Provence https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5992874/coronavirus-finkielkraut-denonce-le-populisme-penal-a-lencontre-du-gouvernement.html
A.Finkielkraut ce matin mardi 18/5/2020 vers 8h20 était sur France Inter, une émission à réécouter car elle fait une description équilibrée, mais incisive, sans se prendre pour Dieu le Père comme M.Onfray, de différents personnages qu’ils n’épargnent pas dans des situations précises :
E. Macron devant le show business de la culture
Vincent Lindon qui se transforme en porte-parole du populisme de Facebook
Le président de la FCPE, dans son intervention sur l’école
N.Hulot qui est déjà sur une autre planète.
….
Je trouve un côté rafraichissant au fait d’inciter à conserver un esprit critique exigeant sur des comportements, sans mettre en cause la personne elle-même ou son action dans d’autres domaines.