Hauts les masques ! Sans doute avez-vous noté la propension de nombreuses personnes à porter leur masque sous le nez, ce qui diminue grandement l’efficacité de cette protection. Des commerçants le font à longueur de journée, y compris face à la clientèle, au prétexte que “c’est gênant” (oui c’est gênant) ; Imagine-t-on un chirurgien opérer ainsi un médecin ou un kiné recevoir ainsi leurs patients ? pourtant eux aussi sont gênés… Bref, une seule solution, boycotter les commerces qui veulent bien des clients mais sans le moindre effort. Il y a suffisamment de points de vente à Venelles pour éliminer ceux qui ne respectent pas les consignes sanitaires et participent allègrement au maintien d’une situation de crise.
Une légende, voire une allégorie pour ne pas désespérer de l’humanité… Sympa le colibri et sa goutte d’eau, mais les Canadair, c’est pas mal non plus – quoique parfois aussi impuissants (Californie, Amazone… et notre Provence).
Comme quoi il est préférable d’avoir une armada de petits Colibris plutôt qu’un gros Canadair !
C’est encore une allégorie qui explique que si chacun s’y met à son petit niveau nous aurons plus de résultats et d’efficacité que si nous levons les yeux au ciel, les bras ballants, dans l’espoir de voir arriver un gros Canadair qui prétend nous sauver de nos dérives, immobilismes et autres irresponsabilités individuelles.
même si tous les citoyens ne sont pas égaux devant cette crise (les plus faibles et les plus fragiles sont les plus touchés), on peut aussi y voir certains signales et alertes sur des directions mortifères dans lesquels l’humanité s’est engouffrée :
– la surconsommation de biens et produits inutiles est freinée
– nous devons trouver un nouveau modèle économique non basé sur une croissance infinie et exponentielle
– la mondialisation économique sans foi ni loi s’avère être un vecteur et un amplificateur de cette crise
– la crise montre combien de petits métiers peu considérés et mal payés sont indispensables pour notre société. Paradoxalement ce sont ces petits métiers les plus impactés par la crise, notamment les services à la personne
– les rythmes effrénés dans nos villes et nos entreprises vont se calmer, les “burn-out” vont baisser
– les gens vont se contenter de plaisirs simples comme ouvrir les volets sur le soleil du matin et écouter les oiseaux chanter
– alors que la société actuelle a rendu les gens égoïstes et agressifs, avec le confinement, ils s’aperçoivent qu’ils ont besoin d’autrui. Un collapsologue connu (ancien ministre) prédit : “les hommes vont devoir s’entre-aider ou s’entre-tuer” !…
– la pollution d’origine humaine va diminuer brutalement
– la Nature va retrouver une santé, et les Animaux vont un peu retrouver la place que les hommes leur ont prise
– c’est une conséquence très singulière, mais le port du masque fait prendre conscience du respect mutuel avec son prochain : mon masque me protège et protège mon voisin, et inversement
On peut donc aussi voir ce virus comme un signal !
Allons-nous entendre ce signal ?
Le ministre collapsologue est certainement Yves Cochet qui a préparé la fin du monde dans sa ferme… Je pense qu’il fait fausse route mais s’il avait raison, même en partie, son bunker ne résisterait pas longtemps.
Dans une situation aussi singulière, brutale et imprévisible que celle que nous vivons depuis plusieurs mois, qui peut dire comment vont évoluer les choses ?
J’ai l’intime sentiment que tout peux basculer d’un mois sur l’autre, dans le pire comme dans le meilleur.
Yves Cochet, scientifique reconnu puis ministre, avance sa théorie et met en oeuvre ses recommandations à son (petit) niveau individuel, et nous en fait part. Il n’est qu’un détail dans l’histoire, mais l’avenir nous dira s’il avait raison ou tort dans ses analyses, prévisions et les solutions qu’il nous suggère.
Si la situation n’était pas aussi dramatique socialement, économiquement et politiquement, il serait intéressant de débattre du bien fondé des arguments et préconisations d’Yves Cochet, quand bien même elles nous apparaissent comme farfelues.
J’ajoute, bien que je ne sois pas un fervent soutien d’Yves Cochet mais un simple sympathisant du collapsologue sympathique en question, qu’Yves Cochet, qui passait déjà pour un original et même un fou pour de nombreux français, avait dit dans les années 70 (il y a 50 ans!…) que l’agriculture intensive qui s’imposait à l’époque était insensée, et il suggérait de faire du “Bio” !
Souvenez-vous, les écolos qui parlaient Bio à l’époque passaient pour de “gentils” marginaux, un peu fous…
Aujourd’hui il semble qu’ils avaient quand même un peu raison…
Débat intéressant!
Notons que divers mouvements actuellement en vogue s’appuient sur des théories qui peuvent paraitre dérisoires et absurdes à nombre d’entre-nous .
Par exemple le mouvement écologiste “Colibri” qui compare le rôle dérisoire de chacun de nous pour sauver le monde à un petit colibri qui s’évertue à prendre une petite goutte d’eau dans une flaque d’eau pour la jeter sur un grand incendie en déclarant : “ça ne sera surement pas suffisant mais au moins j’aurai fait ma part”.
C’est une métaphore, comme le sont les actes et propos de monsieur Yves Cocher.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit :
« Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » .
Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part. »
La légende raconte que chaque animal se sentant alors concerné, « fit sa part », chacun à sa manière et que la forêt fut sauvée.
De fait, il faut maintenant choisir son camp : Tatou ou Colibri ?…
(il y a quelques années, j’avais entendu le maire de Venelles, à l’époque Mr Jean-Pierre SAEZ, nous raconter cette métaphore du Colibri en réunion publique dans le but de responsabiliser les venellois aux gestes civiques et citoyens!).
12 réponses à “Confinement 2”
Hauts les masques ! Sans doute avez-vous noté la propension de nombreuses personnes à porter leur masque sous le nez, ce qui diminue grandement l’efficacité de cette protection. Des commerçants le font à longueur de journée, y compris face à la clientèle, au prétexte que “c’est gênant” (oui c’est gênant) ; Imagine-t-on un chirurgien opérer ainsi un médecin ou un kiné recevoir ainsi leurs patients ? pourtant eux aussi sont gênés… Bref, une seule solution, boycotter les commerces qui veulent bien des clients mais sans le moindre effort. Il y a suffisamment de points de vente à Venelles pour éliminer ceux qui ne respectent pas les consignes sanitaires et participent allègrement au maintien d’une situation de crise.
Reconfinement: les commerces non-alimentaires autorisés à rester ouverts par ces maires
Dans la Creuse, en Vendée ou en Bourgogne, des élus veulent défendre leurs commerces de centre-ville.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/reconfinement-commerces-non-alimentaires-rester-ouverts-maires_fr_5f9c2526c5b6f4683cede6de
Une légende, voire une allégorie pour ne pas désespérer de l’humanité… Sympa le colibri et sa goutte d’eau, mais les Canadair, c’est pas mal non plus – quoique parfois aussi impuissants (Californie, Amazone… et notre Provence).
Comme quoi il est préférable d’avoir une armada de petits Colibris plutôt qu’un gros Canadair !
C’est encore une allégorie qui explique que si chacun s’y met à son petit niveau nous aurons plus de résultats et d’efficacité que si nous levons les yeux au ciel, les bras ballants, dans l’espoir de voir arriver un gros Canadair qui prétend nous sauver de nos dérives, immobilismes et autres irresponsabilités individuelles.
La citation n’est pas d’Orwell ! C’est Dupont-Aignan, entre autres, qui l’a propagée. Voir ici : https://www.numerama.com/politique/658084-couvre-feu-vous-ne-pouvez-pas-faire-dire-ce-que-vous-voulez-a-orwell-et-1984.html
Bonjour,
même si tous les citoyens ne sont pas égaux devant cette crise (les plus faibles et les plus fragiles sont les plus touchés), on peut aussi y voir certains signales et alertes sur des directions mortifères dans lesquels l’humanité s’est engouffrée :
– la surconsommation de biens et produits inutiles est freinée
– nous devons trouver un nouveau modèle économique non basé sur une croissance infinie et exponentielle
– la mondialisation économique sans foi ni loi s’avère être un vecteur et un amplificateur de cette crise
– la crise montre combien de petits métiers peu considérés et mal payés sont indispensables pour notre société. Paradoxalement ce sont ces petits métiers les plus impactés par la crise, notamment les services à la personne
– les rythmes effrénés dans nos villes et nos entreprises vont se calmer, les “burn-out” vont baisser
– les gens vont se contenter de plaisirs simples comme ouvrir les volets sur le soleil du matin et écouter les oiseaux chanter
– alors que la société actuelle a rendu les gens égoïstes et agressifs, avec le confinement, ils s’aperçoivent qu’ils ont besoin d’autrui. Un collapsologue connu (ancien ministre) prédit : “les hommes vont devoir s’entre-aider ou s’entre-tuer” !…
– la pollution d’origine humaine va diminuer brutalement
– la Nature va retrouver une santé, et les Animaux vont un peu retrouver la place que les hommes leur ont prise
– c’est une conséquence très singulière, mais le port du masque fait prendre conscience du respect mutuel avec son prochain : mon masque me protège et protège mon voisin, et inversement
On peut donc aussi voir ce virus comme un signal !
Allons-nous entendre ce signal ?
Le ministre collapsologue est certainement Yves Cochet qui a préparé la fin du monde dans sa ferme… Je pense qu’il fait fausse route mais s’il avait raison, même en partie, son bunker ne résisterait pas longtemps.
Dans une situation aussi singulière, brutale et imprévisible que celle que nous vivons depuis plusieurs mois, qui peut dire comment vont évoluer les choses ?
J’ai l’intime sentiment que tout peux basculer d’un mois sur l’autre, dans le pire comme dans le meilleur.
Yves Cochet, scientifique reconnu puis ministre, avance sa théorie et met en oeuvre ses recommandations à son (petit) niveau individuel, et nous en fait part. Il n’est qu’un détail dans l’histoire, mais l’avenir nous dira s’il avait raison ou tort dans ses analyses, prévisions et les solutions qu’il nous suggère.
Si la situation n’était pas aussi dramatique socialement, économiquement et politiquement, il serait intéressant de débattre du bien fondé des arguments et préconisations d’Yves Cochet, quand bien même elles nous apparaissent comme farfelues.
J’ajoute, bien que je ne sois pas un fervent soutien d’Yves Cochet mais un simple sympathisant du collapsologue sympathique en question, qu’Yves Cochet, qui passait déjà pour un original et même un fou pour de nombreux français, avait dit dans les années 70 (il y a 50 ans!…) que l’agriculture intensive qui s’imposait à l’époque était insensée, et il suggérait de faire du “Bio” !
Souvenez-vous, les écolos qui parlaient Bio à l’époque passaient pour de “gentils” marginaux, un peu fous…
Aujourd’hui il semble qu’ils avaient quand même un peu raison…
Débat intéressant!
Notons que divers mouvements actuellement en vogue s’appuient sur des théories qui peuvent paraitre dérisoires et absurdes à nombre d’entre-nous .
Par exemple le mouvement écologiste “Colibri” qui compare le rôle dérisoire de chacun de nous pour sauver le monde à un petit colibri qui s’évertue à prendre une petite goutte d’eau dans une flaque d’eau pour la jeter sur un grand incendie en déclarant : “ça ne sera surement pas suffisant mais au moins j’aurai fait ma part”.
C’est une métaphore, comme le sont les actes et propos de monsieur Yves Cocher.
Légende Amérindienne.
https://keyoha.com/site/keyohajlr/spiritualite-conscience-de-soi/reflexion/41-la-metaphore-du-colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit :
« Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » .
Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part. »
La légende raconte que chaque animal se sentant alors concerné, « fit sa part », chacun à sa manière et que la forêt fut sauvée.
De fait, il faut maintenant choisir son camp : Tatou ou Colibri ?…
(il y a quelques années, j’avais entendu le maire de Venelles, à l’époque Mr Jean-Pierre SAEZ, nous raconter cette métaphore du Colibri en réunion publique dans le but de responsabiliser les venellois aux gestes civiques et citoyens!).
La légende racontée par Pierre Rabhi : https://www.colibris-lemouvement.org/mouvement/legende-colibri
Nouveau mot : “Reconfinement” et ré-explication du “Bon Sens”