Bien qu’il nous ait lâchement abandonné pour s’exiler dans une grande ville du sud, Gérard est connu à Venelles qu’il observait depuis son château du Castellas ; très connu même depuis qu’il a écrit et publié son inoubliable voyage, Le tour d’un monde en sept jours avec un âne en Provence ; bien sûr il n’est pas encore aussi célèbre que Robert Louis Stevenson et son Voyage avec un âne dans les Cévennes… mais ce nouveau roman lui amènera certainement, sinon la gloire et la fortune, au moins le prix Goncourt.

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« Clamer la liberté, la belle affaire ! Mais qu’en est-il des coups de dés du hasard ? Que dire des tournoiements qui font sinuer le destin de l’homme sur les chemins du peut-être ? La quarantaine passée, Will se voit désaccordé : dans son métier de journaliste, dont il pointe avec précision les pires travers ; en lui-même, dans la quête de son être profond ; et surtout avec Emma, qu’il ne sait pas aimer. Leur couple est en danger. L’une et l’autre se cherchent dans des directions opposées. Chanteuse lyrique, Emma se débat entre son art, ses enfants, et son homme virevoltant et en fuite de lui-même. De multiples rencontres, plus ou moins profondes, jamais anodines, vont les amener vers un même lieu, autour d’une flamme incertaine, attirante et menaçante. Un lieu si particulier, un creuset cocasse et tragique où des femmes et des hommes cherchent leur issue hors de la nuit.»

Vient de paraître. « Nous tournoyons dans la nuit », de Gérard Ponthieu