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cc-fevrier2022
15 réponses à “Convention Citoyenne
Locale pour le Climat ?”
travaux sur l avenue de Violaine; Ils sont terminés….. Un arrêt de bus a vu le jour et dénommé “La Présidente”. Or, la route la Présidente est beaucoup plus loin après l’avenue de la Bosque; N’y a t il pas une erreur; d’autre part, il a été dessiné une piste cyclable. cela réduit la voie qui est très fréquentée. Mais arrivé au rond point des Faurys la piste finie en queue de poisson. si une voiture double un cycliste soit elle l’écrase soit elle ne peut pas le doubler. et sur la voie descente c’est le même problème un peu bizarre l’ingénieur qui a pondu ce schéma. il aura mieux value supprimé ces arbres qui vont dans peu de temps déformer la chaussée et il faudra tout recommencer. Cela aurait permis de faire une voie un peu plus équilibrée et moins dangereuse . Bref…………….
oui, pour ma part j aurais réduit l espace vert du milieu et augmenté la largeur des pistes cyclables…
C’est malheureusement un constat et une réalité que la municipalité de Venelles n’est pas favorable au développement du vélo sur son territoire.
À sa décharge, d’une part les axes routiers venellois sont étroits et il n’est pas simple d’y insérer un aménagement cyclable supplémentaire comme une piste cyclable, ou même simplement un large trottoir pratique pour les piétons, d’autre part, les municipalités qui se sont succédées à Venelles ont aggravé ce retard en n’anticipant pas les aménagements cyclables sur la commune ; dans une certaine mesure les piétons ont aussi été oubliés : se rendre à pied à Intermarché depuis le centre est une véritable aventure !
Comme il est souvent constaté, les techniciens de l’urbanisme réfléchissent d’abord “voitures” pour se demander ensuite où faire passer les piétons et les vélos !
Après les promesses de Mr JP Saez de développer les déplacements à vélo dans tout Venelles (qui se sont concrétisées par le seul vrai aménagement cyclable de l’av. du Claou) quasiment plus rien de sérieux ni de cohérent n’a été fait et cela se ressent fortement sur la sécurité des cyclistes, et des piétons.
À cela, “en Off”, certains élus reconnaissent que le profil type de l’électeur venellois est davantage le citoyen aisé qui roule en gros et confortable SUV que le citoyen lambda qui enfourche son modeste vélo pour ses déplacements de proximité… et vient gêner le large SUV sur les étroites voies de circulation venelloises…
C’est un peu comme les pistes cyclables qui n’existent pas à Venelles. Qu’on ne me parle pas des petits “trucs” imaginés et décidés par des gens qui n’ont jamais fait ou ne font plus de vélo.
en parlant de pistes cyclables…..j espère que les travaux actuels avenue du Jas de Violaine, vont se terminer par la création d une piste cyclable. Ce serait dommage de rater cette occasion !
https://www.venelles.fr/venelles-au-quotidien/travaux-proprete-et-espaces-verts-techniques/travaux/en-cours/
Réfection de voirie au Jas de Violaine – Réaménagement et sécurisation : enrobé, plateaux traversant, délimitation d’espaces pour les vélos…
Un jour que je faisais du vélo sur le trottoir avec ma fille qui était toute petite, j’ai croisé Monsieur Saez qui m’a certifié qu’il y aurait des pistes cyclables dans tout Venelles avant la fin de son mandat. C’est triste, mais je pense qu’il comptait faire au moins cinq mandats (soit 25 ans). Je ne suis par certain que nous serons dans les délais pour tenir cette promesse.
Bonjour,
C’est vrai que la seule et unique vraie piste cyclable construite à Venelles (au Claou) remonte au mandat de Mr Saez !
Depuis il n’y a plus de volonté politique de construire quelques aménagements cyclables à Venelles, comme si les municipalités qui se sont succédé privilégient le “tout voiture”.
C’est bien dommage car cela s’en ressent vraiment sur la sécurité des piétons et des cyclistes venellois et sur la pollution locale, et plus généralement sur le plaisir de se balader ou se déplacer dans Venelles autrement qu’en voiture.
Je ne parle même pas des enfants qui pourraient se rendre au parc des sports et à leurs écoles proches à vélo, ce que les parents responsables n’envisagent pas pour des raisons de sécurité.
Il faudrait qu’il y ait au moins 1 élu venellois qui fasse du vélo pour que la mairie réalise à quel point il est stressant et dangereux de se déplacer dans Venelles à vélo en particulier pour les enfants.
Tout cela est bien regrettable et je ne pense pas que nous aurons de vrais aménagements piétons et cyclables avant longtemps.
Nous devons nous y faire, la voiture restera donc la reine de Venelles, avec tout ce qu’elle engendre : embouteillages, pollutions, bruits, insécurité, individualisme, etc.
pour en revenir aux travaux de l avenue du jas de Violaine, je pensais qu ils allaient élargir les voies afin de faire une piste cyclable….pour l instant la largeur est la même. Wait and week-end.
« Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes. »
Franchement, il faudrait déjà qu’au niveau local, villageois, …venellois ! , que les bonnes âmes littéraires ayant souhait de changer “Le Monde” avec leurs *romans (*ces chapitres lus sur 13770-Venelles), croyants, militants, politiques, redescendent sur terre.
Les réunionites récurrentes, les “Com’ ” de tous bords et actions “à leviers (?)” ne solutionneront jamais tous les petits (voire gros) tracas pratiques qui sont déjà notre simple quotidien.
Un “petit” exemple, d’ici :
Pourquoi parler de Cousteau alors que La Touloubre, (source à Venelles !), est toujours dans un état déplorable, car non entretenue ? (L’idée d’un sentier de randonnée contigu, y fut débattu puis disparut.)
…/…
On peut toujours remonter plus haut pour trouver l’origine d’un mal, mais sauf erreur de ma part, l’eau polluée qui coule dans la Touloubre se jette in fine dans la mer…
Et concernant la pollution de la mer, déjà en 1970, Cousteau alertait sur sa pollution inquiétante avec des termes identiques que ceux qu’on entend aujourd’hui !
Ceci étant, le jour où un autre officier de la Marine Nationale et explorateur en eaux profondes fera des plongées dans les profondeurs de la Touloubre polluée et en alertera de sa pollution inquiétante, nous parlerons et de ce nouveau lanceur d’alerte et de la Touloubre. … 😉
Nos gouvernements en Europe et en Amérique du Nord ont déjà pris beaucoup de mesures pour préserver notre planète qui ont pour conséquence de baisser la production de CO2, nous étions les plus gros consommateurs (Source GIEC). Ces efforts ne suffisent pas pour compenser l’augmentation dans les pays qui se développent notamment la Chine et l’Inde. Directement, l’augmentation de CO2 ne dépend pas de nous, sauf à rapprocher notre niveau de vie des pays en développement. Indirectement il serait intéressant de savoir quelle est notre part de responsabilité dans cette augmentation. En effet les augmentations significatives de pouvoir d’achat en France depuis 2017 (avant l’inflation de la reprise), ont eu pour conséquence une consommation record, accompagné d’un déficit du commerce extérieur record. Il serait donc intéressant de savoir quelle est l’incidence de nos achats en Chine sur leur production de CO2, dont nous sommes directement responsables. Plutôt que la farce de la Convention Citoyenne, donneurs de leçons de morale “bobo” culpabilisantes, qui s’occupe même du choix de votre voiture, ne vaudrait-il pas mieux agir à la source. En effet les efforts sur l’alternance et la formations professionnelle contribue à réindustrialiser la France, et pour le monde occidental avec des contraintes environnementales sévères. C’est moins vendeur que les éoliennes qui produisent du courant sans vent, le nucléaire sans radiation, ou la baisse de nos émissions tout en continuant à monter notre niveau de vie, mais c’est concret. Autre sujet fondamental, pour les pays qui vont suivre notre modèle est que notre Terre ne semble pas faite pour 20 milliards d’habitants. J’ajoute que localement, il y a beaucoup de petits actes citoyens à mettre en place par la pédagogie, puis la répression dans un second temps : respect des limitations de vitesse, recyclage y compris des végétaux qui vont brûler copieusement pendant deux ou trois mois en vertu des exceptions aux interdictions.
Bonjour à tous,
et bonjour en particulier aux membres du Carrefour-Citoyen de Venelles et du Pays-d’Aix,
Je suis désolé d’être un peu critique sur la publication de votre revue que je viens de lire, mais autant je suis pleinement d’accord avec vous, et de surcroit j’apprécie votre investissement humain et humanitaire au travers de vos actions et débats sur les questions sociales et sociétales, autant je trouve que votre démarche est vaine, comme toutes celles d’ailleurs qui ne s’appuient que sur des débats citoyens qui ne débouchent que sur des vœux pieux, à l’image de la Convention Citoyenne pour le Climat dont on reconnait maintenant l’inefficacité criante.
Comment pouvez-vous penser que ce qui est fait au niveau national et mondial, s’appuyant sur l’expression citoyenne, et qui ne débouche sur rien puisse enfin fonctionner positivement au niveau local ?
Ceci dit, comme l’avait dit Voltaire (ou du moins c’est à lui qu’on attribue cette déclaration) : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Je m’explique.
Les conséquences du réchauffement climatique ne sont plus à démontrer et les climato-sceptiques ne sont plus crédibles, ils ont d’ailleurs globalement disparus des débats.
De même, votre constat que notre monde humain est bourré d’injustices sociales grandissantes qui touchent de surcroit les plus faibles, est une réalité que les médias nous rappellent chaque jour.
Comme vous l’écrivez encore : “Notre monde va devoir changer […] pour plus de justice et d’équité entre les hommes.. et le pire est à venir” … C’est encore une évidence indiscutable.
Or, à l’image de ce qui se passe à Venelles comme ailleurs, nous discutons, nous débattons, les citoyens sont sollicités, invités à se rassembler dans de grandes assemblées, autour de tables, d’ateliers de travail (et de cocktails), pour réfléchir, débattre et poser sur la papier tous les problèmes et souffrances que les populations rencontrent, pour ensuite proposer des idées et des solutions… Mais rien ne se passe vraiment et nous ne pouvons que constater encore et encore que les problèmes d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux d’hier mais en un peu plus aggravés.
Par exemple, alors que nous parlons de plus en plus de la pollution omniprésente, et plus particulièrement de celle de nos mers et océans qui sont la destination finale de nombre de nos déchets anthropiques, surtout plastiques, j’entendais il y a quelques jours sur France-Inter, une radio du service public, une retransmission d’une interview du Commandant Cousteau datant de 1972, lequel lançait déjà il y a donc 50 ans, des alertes désespérées sur les pollutions humaines et les sur-pêches industrielles détruisant les mers et les océans… déjà en 1972, il y a donc 50 ans !!!
N.B. : en cherchant le lien de cette interview, je tombe sur celle-ci dans laquelle le commandant Cousteau disait déjà en 1970 : “Depuis 20 ans on peut estimer de 35 à 45% la réduction de la vie dans les océans” … https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/le-commandant-cousteau-en-1970-on-empoisonne-progressivement-l-ocean-et-la-vie-diminue
Comment voulez-vous que des déclarations de bonnes intentions, aussi sincères, réalistes, voire inquiétantes soient-elles, puissent aujourd’hui avoir le minimum d’effet qu’elles n’ont jamais eu depuis des décennies ?
Un nouveau mot est aujourd’hui récurrent lorsqu’on parle de toutes les décadences de nos comportements humains et des solutions pour y remédier, c’est le mot “paradigme”, généralement utilisé pour dire que les solutions à nos dérives humaines ne peuvent être trouvées que si justement nous changeons de “paradigme”. Or il me semble que publier des pages de constats sur nos problèmes d’origines humaines, suivi de recommandations et propositions pour y remédier, reste dans le même “paradigme” inefficace.
Albert Einstein disait d’ailleurs : “On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés”, c’est exactement cela, à mon sens, l’origine de l’inanité de nos actions et déclarations populaires qui restent coincées dans de vains espoirs.
Je ne dis pas qu’il faut faire la révolution mais qu’il faut changer la nature de nos actions populaires consensuelles pour espérer qu’elles puissent avoir un tant soit peu d’effet. Je n’ai malheureusement pas de solution miracle à proposer, et c’est donc pour cela que même si je critique vos actions, je les approuve aussi.
Bien à vous.
Bonjour Bernard_H,
Il ne s’agit pas de faire des procès à la politique mais de garder à l’esprit qu’aujourd’hui tout passe malheureusement par la politique.
En soi c’est pourtant bien aux politiques d’apporter des réponses aux questions des citoyens et mettre en œuvre des actions d’envergure, mais la politique d’aujourd’hui a été dévoyée de ce rôle et nous envoie des messages très négatifs sur tous les problèmes que l’humanité rencontre ou craint pour son avenir.
La politique s’est ainsi emparée de tous les sujets de société ce qui la rend incontournable.
Il est d’ailleurs bien singulier de voir que l’écologie s’est politisée et je ne saurais dire si c’est bien puisque le chef de file des écologistes français plafonne à 6% de sympathisants, donc autant dire un grand et sérieux sujet national, voire mondial, pour un petit intérêt citoyen…
C’est paradoxal et nous pouvons légitimement nous poser des questions sur cette politisation car nous pourrions avoir aussi un parti politique pour chacun de nos soucis sociétaux brûlants (comme le réchauffement climatique) : les retraités, les chômeurs, les automobilistes, les défenseurs des animaux (ha, celui là existe déjà ! c’est le parti animaliste, 2% de sympathisants), et si le jeu en valait la chandelle, la politique s’emparerait sans doute aussi du parti animiste !(l’animisme donne une âme aux objets !).
C’est un fait et qu’on le veuille ou non la politique se saisit de tous les sujets comme d’un simple objet pour débattre. Il faut en avoir conscience car ce sont bien toujours les politiques qui décident au final des actions concrètes mises en œuvre quand il y ont un intérêt.
Bref, ne faisons pas des procès inutiles mais restons attentifs et prudents pour éviter que les grandes conventions, concertations et autres débats citoyens ne finissent pas comme la grande “Convention Citoyenne Nationale pour le Climat”, que la politique a brandi comme l’oriflamme de l’écologie pour ensuite la vider de sa substance et la reléguer aux archives des projets ambitieux abandonnés.
Si c’est pour faire le procès du gouvernement, de la gauche, de la droite ou des écologistes, c’est inutile. Si il s’agit par contre de savoir ce que nous pouvons mettre en place pour améliorer ce qui a déjà été fait sur notre territoire, c’est un grand oui. Un sujet qui mériterait débat et action : pourquoi un grand nombre d’automobilistes, dans notre région, y compris avec des véhicules professionnels,
semblent insensibles au prix du carburant ? Avec une conduite économique (test réalisé avec une équipe de TF1 et présenté au “20 h”), on peut réduire de 10 % la consommation, donc les émissions de CO2.